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World Affairs Online
Maurice Barrès, La grande pitié des églises de France: texte introduit et établi par Michel Leymarie et Michela Passini, Villeneuve d'Ascq, Presses du Septentrion, 2012, 239 p
In: Histoire_372Politique: politique, culture, société ; revue électronique du Centre d'Histoire de Sciences Po
ISSN: 1954-3670
Le secrétariat de l'épiscopat et la naissance de la Sécurité sociale (1945-1950)
In: Revue d'histoire de la protection sociale: RHPS, Volume 14, Issue 1, p. 70-93
ISSN: 2491-3049
L'établissement de la Sécurité sociale en France en 1945 place les évêques ainsi que les supérieures et supérieurs de congrégations devant l'hypothèse de l'assujettissement des prêtres ainsi que des religieuses et des religieux. Or, les autorités catholiques jugent la nouvelle institution publique inadaptée à l'Église catholique. En outre, elles perçoivent la Sécurité sociale comme un système bureaucratique sous influence communiste. Aussi, se lancent-elles dans un long combat judiciaire et politique contre un assujettissement qui leur paraît à la fois onéreux et dangereux. Adoptée le 19 février 1950, la loi Viatte en est le principal résultat. En effet, elle exempte du rattachement à un régime de sécurité sociale les ministres du culte catholique dont l'activité est « exclusivement religieuse ».
La laïcité française de 1958 à 1969 : nouvelles approches
In: Histoire_372Politique: politique, culture, société ; revue électronique du Centre d'Histoire de Sciences Po, Volume 21, Issue 3, p. 124
ISSN: 1954-3670
La laïcité française de 1958 à 1969 : nouvelles approches
International audience ; La laïcité française de 1958 à 1969 : nouvelles approches Jean-Pierre Moisset D'usage pourtant très courant, le sens du mot « laïcité » est moins évident qu'il n'y paraît. Ce substantif ne s'est imposé que tardivement, sous la Troisième République, avec la politique de laïcisation conduite par les républicains. Depuis, la laïcité reste un sujet de débat et de controverse entre citoyens comme entre savants 1 , et sa définition même demeure problématique. Comme le rappelle Jean-Pierre Rioux, la laïcité n'est « ni une notion, ni une substance, ni un concept, ni un principe de droit positif », et sa « définition n'est donnée dans aucun code, aucune loi et aucune constitution 2 ». Cependant, il faut bien s'entendre sur un sens provisoire, ne serait-ce que pour être en mesure d'en préciser les contours : la laïcité n'est pas une option spirituelle (contrairement au catholicisme, à l'athéisme, etc.), mais une règle du jeu destinée à permettre la cohabitation de citoyens aux convictions différentes. Plus précisément, c'est un ensemble de règles (légales et jurisprudentielles) et de pratiques (politiques, administratives, symboliques) visant à administrer la place de la religion dans l'État et dans la société, dans le respect de la liberté de conscience et du libre exercice des cultes. Nous nous proposons d'examiner ici la manière dont cet ensemble complexe de règles et de pratiques a évolué entre le 1 er juin 1958 et le 28 avril 1969, lorsque le général de Gaulle exerça le pouvoir comme chef du dernier gouvernement de la IV e République puis comme président de la V e République. Ce sujet n'est pas celui qui a le plus retenu l'attention des historiens de la période. Beaucoup d'ouvrages n'accordent qu'une place secondaire à cet aspect de l'histoire, privilégiant traditionnellement le renforcement du pouvoir exécutif, la thématique gaullienne de la « grandeur » de la France, ou encore la décolonisation. Actuellement, l'historiographie est très attentive au personnel politique et aux réseaux ...
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La lai͏̈cité française de 1958 à 1969: nouvelles approches
In: Histoire_372Politique: politique, culture, société ; revue électronique du Centre d'Histoire de Sciences Po, Issue 21, p. 1-14
ISSN: 1954-3670
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La laïcité française de 1958 à 1969 : nouvelles approches
International audience ; La laïcité française de 1958 à 1969 : nouvelles approches Jean-Pierre Moisset D'usage pourtant très courant, le sens du mot « laïcité » est moins évident qu'il n'y paraît. Ce substantif ne s'est imposé que tardivement, sous la Troisième République, avec la politique de laïcisation conduite par les républicains. Depuis, la laïcité reste un sujet de débat et de controverse entre citoyens comme entre savants 1 , et sa définition même demeure problématique. Comme le rappelle Jean-Pierre Rioux, la laïcité n'est « ni une notion, ni une substance, ni un concept, ni un principe de droit positif », et sa « définition n'est donnée dans aucun code, aucune loi et aucune constitution 2 ». Cependant, il faut bien s'entendre sur un sens provisoire, ne serait-ce que pour être en mesure d'en préciser les contours : la laïcité n'est pas une option spirituelle (contrairement au catholicisme, à l'athéisme, etc.), mais une règle du jeu destinée à permettre la cohabitation de citoyens aux convictions différentes. Plus précisément, c'est un ensemble de règles (légales et jurisprudentielles) et de pratiques (politiques, administratives, symboliques) visant à administrer la place de la religion dans l'État et dans la société, dans le respect de la liberté de conscience et du libre exercice des cultes. Nous nous proposons d'examiner ici la manière dont cet ensemble complexe de règles et de pratiques a évolué entre le 1 er juin 1958 et le 28 avril 1969, lorsque le général de Gaulle exerça le pouvoir comme chef du dernier gouvernement de la IV e République puis comme président de la V e République. Ce sujet n'est pas celui qui a le plus retenu l'attention des historiens de la période. Beaucoup d'ouvrages n'accordent qu'une place secondaire à cet aspect de l'histoire, privilégiant traditionnellement le renforcement du pouvoir exécutif, la thématique gaullienne de la « grandeur » de la France, ou encore la décolonisation. Actuellement, l'historiographie est très attentive au personnel politique et aux réseaux ...
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French secularism from 1958 to 1969: new approaches ; La laïcité française de 1958 à 1969 : nouvelles approches
The French secularism from 1958 to 1969: however, the meaning of the word "secularism" is less obvious than it seems. That noun became established only belatedly, under the third Republic, with the policy of secularisation conducted by the republican. Since then, secularism has remained a subject of debate and controversy between citizens and between savers 1, and its very definition remains problematic. As Jean-Pierre Rioux points out, secularism is 'neither a concept, a substance, a concept, nor a principle of positive law', and its 'definition is not given in any code, law or constitution 2'. However, it is necessary to agree on a provisional meaning, if only in order to be able to define its contours: secularism is not a spiritual option (unlike Catholicism, atheism, etc.), but a game rule designed to enable citizens to live together with different beliefs. More specifically, it is a set of rules (legal and case-law) and practices (political, administrative, symbolic) designed to administer the place of religion in the State and in society, while respecting freedom of conscience and the freedom to exercise religion. I propose to examine here how this complex set of rules and practices evolved between 1 June 1958 and 28 April 1969, when General de Gaulle exercised power as head of the last government of the fourth Republic and then as President of the Fifth Republic. This is not the topic that attracted most attention from the historians of the period. Many works place this aspect of history in a secondary place, traditionally favouring the strengthening of executive power, the Gaullian theme of France's 'size', and decolonisation. At present, historiography is very attentive to political staff and Gaullist networks, particularly in the context of the GAULHORE research programme (Gaullists: men and Networks) launched in 2008 under the leadership of Bernard Lachaise ; International audience ; The French secularism from 1958 to 1969: however, the meaning of the word "secularism" is less obvious than it seems. ...
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Culture, médias, pouvoirs aux États-Unis et en Europe occidentale, 1945-1991
In: CAPES/Agrégation
La 4e de couverture indique : "Les rapports entre culture, médias et pouvoirs aux Etats-Unis et en Europe occidentale de 1945 à 1991 s'inscrivent dans des cadres multiples, qu'il s'agisse de la guerre froide, de l'évolution des sociétés ou des différents secteurs relevant d'une histoire culturelle en plein renouvellement. Le présent ouvrage, auquel participent des historiennes et historiens venus de divers horizons, propose une approche fondée sur : une présentation chronologique des repères et des enjeux une série d'études thématiques comparées un choix de contributions monographiques."