Pour encourager le développement d'une vision, de la recherche et de l'innovation dans la première ligne, le Fonds Dr. Daniël De Coninck finance deux chaires de consortiums d'universités et de hautes écoles: une en Flandre et une en Wallonie-Bruxelles. Ces chaires encouragent l'acquisition et le partage de connaissances sur les soins de première ligne. Le lecteur trouvera une description des deux Chaires à la page suivante. Le Fonds a estimé qu'une étroite collaboration entre diverses institutions et d'autres acteurs importants du terrain était une condition essentielle au soutien à la première ligne. Les 18, 20 et 21 mai 2021 s'est déroulée en ligne – Covid-19 oblige – la première conférence commune aux deux Chaires interdisciplinaires de la première ligne financées par le Fonds Docteur Daniël De Coninck – Be.Hive et l'Academie voor de Eerste Lijn. Cet évènement a réuni les parties prenantes en matière de recherche au sujet de la première ligne en Belgique, permis de partager les premiers résultats de recherche menées au sein des chaires et a porté le débat aux décideurs politiques et à la société civile. La conférence s'est déroulée sur trois jours. La première journée a été dédiée à la présentation du Fonds Daniël De Coninck et la vision de deux des trois ministres régionaux en charge de la santé, pour être suivie par quatre sessions académiques parallèles. Lors de la seconde journée, la session s'est déroulée en soirée avec deux sessions parallèles. La troisième journée a été consacrée à une présentation d'une étude européenne de haut niveau et une session académique. Enfin, le ministre fédéral de la santé a conclu la conférence. Chaque conférence était suivie d'une session questions-réponses par écrit.
Pour encourager le développement d'une vision, de la recherche et de l'innovation dans la première ligne, le Fonds Dr. Daniël De Coninck finance deux chaires de consortiums d'universités et de hautes écoles: une en Flandre et une en Wallonie-Bruxelles. Ces chaires encouragent l'acquisition et le partage de connaissances sur les soins de première ligne. Le lecteur trouvera une description des deux Chaires à la page suivante. Le Fonds a estimé qu'une étroite collaboration entre diverses institutions et d'autres acteurs importants du terrain était une condition essentielle au soutien à la première ligne. Les 18, 20 et 21 mai 2021 s'est déroulée en ligne – Covid-19 oblige – la première conférence commune aux deux Chaires interdisciplinaires de la première ligne financées par le Fonds Docteur Daniël De Coninck – Be.Hive et l'Academie voor de Eerste Lijn. Cet évènement a réuni les parties prenantes en matière de recherche au sujet de la première ligne en Belgique, permis de partager les premiers résultats de recherche menées au sein des chaires et a porté le débat aux décideurs politiques et à la société civile. La conférence s'est déroulée sur trois jours. La première journée a été dédiée à la présentation du Fonds Daniël De Coninck et la vision de deux des trois ministres régionaux en charge de la santé, pour être suivie par quatre sessions académiques parallèles. Lors de la seconde journée, la session s'est déroulée en soirée avec deux sessions parallèles. La troisième journée a été consacrée à une présentation d'une étude européenne de haut niveau et une session académique. Enfin, le ministre fédéral de la santé a conclu la conférence. Chaque conférence était suivie d'une session questions-réponses par écrit.
L'équité en matière d'accès aux soins Au moment d'évaluer les projets de Soins Intégrés , cet article propose quelques pistes de réflexion à partir d'une revue systématique de littérature concernant l'accès équitable en matière de soins de santé . Selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) paru en 2016, trois questions basiques devraient être posées dans le cadre d'un accès équitable aux soins: Qui bénéficie d'une couverture de soins? Quels sont les soins couverts? Quelle proportion de ces soins sont couverts? Toujours selon ce rapport, un des buts premiers des systèmes de soins de s'assurer que tout citoyen bénéficie d'une couverture de soins et de s'assurer que ces accès soient équitables . Le concept d'équité La revue systématique de Goddart et Smith parue en 2001 interroge la pertinence du concept d'équité en matière d'accès aux soins dans la littérature, vu la diversité avec lequel ce concept est traité. Pour cette raison, les auteurs proposent d'utiliser une grille d'analyse pour évaluer l'équité de l'accès aux soins, notamment parmi les groupes de citoyens présentant des caractéristiques socio-économiques différentes. Comme l'indique le titre, il s'agit bien ici de l'équité en matière d'accès égal aux soins qu'il est question ici, pour des citoyens ayant des besoins égaux. On parle parfois d'équité horizontale). Il est important de souligner que ce n'est pas la même chose que l'égalité de traitement (pour des besoins égaux) ou l'égalité des résultats de santé. L'équité en matière d'accès aux soins est vue ici à partir de l'offre, dans le sens que des services égaux sont mis à disposition à des citoyens (patients) ayant des besoins égaux. Par opposition, les variations de traitement peuvent survenir à la suite de l'interaction entre l'offre et la demande, qui peuvent dépendre des préférences et perceptions des patients et prestataires. Les variations des résultats de santé, de leur côté, vont dépendre de facteurs supplémentaires, en plus de ceux liés à la délivrance des soins . Lorsqu'on examine un système de santé, il est important de relever surtout les inégalités d'accès systématiques, qu'ont à subir certains groupes de citoyens (selon l'appartenance sociale, d'âge, de sexe, de groupe ethnique ou d'aire géographique). La notion de besoin Pour pouvoir étudier dans quelle mesure l'accès aux soins est équitable pour des besoins égaux, il est intéressant de se pencher sur ce qu'est un besoin. En effet, ce terme est loin d'être simple. Les questions suivantes peuvent se poser : Ce besoin est-il lié à un niveau de maladie d'une personne ou à sa capacité de bénéficier d'un traitement ? Dans quelle mesure les contributions non-médicales à ce besoin doivent-elles être prises en compte, telles les conditions sociales ? Comment mesurer l'état de santé de manière pertinente ? P.ex., plusieurs études se basent sur l'auto-rapportage de la santé. Or, on sait que la perception de la santé peut varier systématiquement entre certains groupes de personnes. A quel stade ce besoin doit-il être mesuré ? Par exemple, deux individus ayant un groupe de problèmes de santé identiques auront des besoins en soins différents en fonction de leurs expériences antérieures avec les soins de santé. Il est donc important de pouvoir utiliser un concept opérationnel pour refléter ce besoin. Une possibilité est d'envisager un individu 'représentatif' parmi chaque groupe de populations, qui présenterait un niveau de circonstances cliniques et sociales, qui pourraient se traduire en besoins. Le but est d'ensuite d'évaluer en quoi l'accès aux soins, l'utilisation des soins, la qualité et les résultats des soins varieront en fonction du groupe auquel appartient un individu. Le concept d'accès aux soins La prochaine étape consiste à formuler un concept utile de l'accès aux soins. Bien sûr, le contexte dans lequel ces soins sont délivrés sont importants et cela dépendra, entre d'autres de la couverture d'assurance en soins de santé, mais aussi des éléments suivants : (a) de la disponibilité (certains soins de santé ne sont pas disponibles à certains groupes de patients, p.ex. les chirurgiens seraient moins enclins à proposer des reconstructions du sein après une ablation chez des patientes âgées) ; (b) de la qualité (la qualité de certains services à des patients similaires peut varier entre les groupes) ; (c) des coûts (les services de santé peuvent imposer des coûts qui peuvent varier entre les groupes) ; (d) l'information (les services de santé peuvent ne pas s'assurer que la disponibilité de certains services est connue avec la même clarté par tous les groupes). Les éléments décrits ci-dessus sont difficiles à observer directement et l'accès aux soins est plus généralement mesuré par des indicateurs tels que la disponibilité de l'offre, le temps d'attente, la part à payer par le patient et d'autres barrières aux soins. L'utilisation Pour finir, la mesure de l'utilisation peut, elle aussi, être problématique, lorsqu'elle ne repose que sur une seule mesure. Par exemple, le nombre de contacts avec un médecin généraliste peut être utilisée comme mesure de l'utilisation en soins de santé primaire. Le nombre de contacts seul n'est pas une mesure suffisante, vu que cela ne donnera pas d'informations à propos de la qualité ou de la quantité de soins reçus. En effet, un contact peut avec un médecin généraliste peut avoir lieu pour des motifs administratifs (p.ex. un certificat d'incapacité de travail pour l'employeur). C'est la raison pour laquelle il est recommandé d'utiliser plusieurs mesures pour évaluer l'utilisation des soins. Pour l'évaluation des projets de Soins Intégrés Par conséquent, plusieurs mesures seront effectuées pour aborder l'équité en matière de soins de santé auprès des personnes incluses dans les projets 'Integreo'. Premièrement, la question de l'accès financier sera posée directement aux bénéficiaires des projets, sous la forme de la question du renoncement aux soins ou traitements pour des motifs financiers au cours des douze mois écoulés. Deuxièmement, la population étudiée sera stratifiée selon le statut socio-économique (ex. via les revenus d'intégration et l'habitat) et géographique, afin d'investiguer des différences d'utilisation de soins éventuelles. Troisièmement, des focus group seront organisés avec des bénéficiaires issus de groupes vulnérables en matière de santé, afin de récolter leur perception par rapport à l'accès aux soins (la disponibilité, la qualité, les coûts et l'accès à l'information). Une grosse question de l'équipe de recherche à ce stade est la disponibilité des données. Néanmoins, si l'égalité d'accès est réellement une priorité sur l'agenda de nos politiques, nous espérons qu'ils mettront tout en œuvre pour rendre possible la mise à disposition de ces données, une partie vitale de la progression vers un système de santé plus équitable.
L'équité en matière d'accès aux soins Au moment d'évaluer les projets de Soins Intégrés , cet article propose quelques pistes de réflexion à partir d'une revue systématique de littérature concernant l'accès équitable en matière de soins de santé . Selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) paru en 2016, trois questions basiques devraient être posées dans le cadre d'un accès équitable aux soins: Qui bénéficie d'une couverture de soins? Quels sont les soins couverts? Quelle proportion de ces soins sont couverts? Toujours selon ce rapport, un des buts premiers des systèmes de soins de s'assurer que tout citoyen bénéficie d'une couverture de soins et de s'assurer que ces accès soient équitables . Le concept d'équité La revue systématique de Goddart et Smith parue en 2001 interroge la pertinence du concept d'équité en matière d'accès aux soins dans la littérature, vu la diversité avec lequel ce concept est traité. Pour cette raison, les auteurs proposent d'utiliser une grille d'analyse pour évaluer l'équité de l'accès aux soins, notamment parmi les groupes de citoyens présentant des caractéristiques socio-économiques différentes. Comme l'indique le titre, il s'agit bien ici de l'équité en matière d'accès égal aux soins qu'il est question ici, pour des citoyens ayant des besoins égaux. On parle parfois d'équité horizontale). Il est important de souligner que ce n'est pas la même chose que l'égalité de traitement (pour des besoins égaux) ou l'égalité des résultats de santé. L'équité en matière d'accès aux soins est vue ici à partir de l'offre, dans le sens que des services égaux sont mis à disposition à des citoyens (patients) ayant des besoins égaux. Par opposition, les variations de traitement peuvent survenir à la suite de l'interaction entre l'offre et la demande, qui peuvent dépendre des préférences et perceptions des patients et prestataires. Les variations des résultats de santé, de leur côté, vont dépendre de facteurs supplémentaires, en plus de ceux liés à la délivrance des soins . Lorsqu'on examine un système de santé, il est important de relever surtout les inégalités d'accès systématiques, qu'ont à subir certains groupes de citoyens (selon l'appartenance sociale, d'âge, de sexe, de groupe ethnique ou d'aire géographique). La notion de besoin Pour pouvoir étudier dans quelle mesure l'accès aux soins est équitable pour des besoins égaux, il est intéressant de se pencher sur ce qu'est un besoin. En effet, ce terme est loin d'être simple. Les questions suivantes peuvent se poser : Ce besoin est-il lié à un niveau de maladie d'une personne ou à sa capacité de bénéficier d'un traitement ? Dans quelle mesure les contributions non-médicales à ce besoin doivent-elles être prises en compte, telles les conditions sociales ? Comment mesurer l'état de santé de manière pertinente ? P.ex., plusieurs études se basent sur l'auto-rapportage de la santé. Or, on sait que la perception de la santé peut varier systématiquement entre certains groupes de personnes. A quel stade ce besoin doit-il être mesuré ? Par exemple, deux individus ayant un groupe de problèmes de santé identiques auront des besoins en soins différents en fonction de leurs expériences antérieures avec les soins de santé. Il est donc important de pouvoir utiliser un concept opérationnel pour refléter ce besoin. Une possibilité est d'envisager un individu 'représentatif' parmi chaque groupe de populations, qui présenterait un niveau de circonstances cliniques et sociales, qui pourraient se traduire en besoins. Le but est d'ensuite d'évaluer en quoi l'accès aux soins, l'utilisation des soins, la qualité et les résultats des soins varieront en fonction du groupe auquel appartient un individu. Le concept d'accès aux soins La prochaine étape consiste à formuler un concept utile de l'accès aux soins. Bien sûr, le contexte dans lequel ces soins sont délivrés sont importants et cela dépendra, entre d'autres de la couverture d'assurance en soins de santé, mais aussi des éléments suivants : (a) de la disponibilité (certains soins de santé ne sont pas disponibles à certains groupes de patients, p.ex. les chirurgiens seraient moins enclins à proposer des reconstructions du sein après une ablation chez des patientes âgées) ; (b) de la qualité (la qualité de certains services à des patients similaires peut varier entre les groupes) ; (c) des coûts (les services de santé peuvent imposer des coûts qui peuvent varier entre les groupes) ; (d) l'information (les services de santé peuvent ne pas s'assurer que la disponibilité de certains services est connue avec la même clarté par tous les groupes). Les éléments décrits ci-dessus sont difficiles à observer directement et l'accès aux soins est plus généralement mesuré par des indicateurs tels que la disponibilité de l'offre, le temps d'attente, la part à payer par le patient et d'autres barrières aux soins. L'utilisation Pour finir, la mesure de l'utilisation peut, elle aussi, être problématique, lorsqu'elle ne repose que sur une seule mesure. Par exemple, le nombre de contacts avec un médecin généraliste peut être utilisée comme mesure de l'utilisation en soins de santé primaire. Le nombre de contacts seul n'est pas une mesure suffisante, vu que cela ne donnera pas d'informations à propos de la qualité ou de la quantité de soins reçus. En effet, un contact peut avec un médecin généraliste peut avoir lieu pour des motifs administratifs (p.ex. un certificat d'incapacité de travail pour l'employeur). C'est la raison pour laquelle il est recommandé d'utiliser plusieurs mesures pour évaluer l'utilisation des soins. Pour l'évaluation des projets de Soins Intégrés Par conséquent, plusieurs mesures seront effectuées pour aborder l'équité en matière de soins de santé auprès des personnes incluses dans les projets 'Integreo'. Premièrement, la question de l'accès financier sera posée directement aux bénéficiaires des projets, sous la forme de la question du renoncement aux soins ou traitements pour des motifs financiers au cours des douze mois écoulés. Deuxièmement, la population étudiée sera stratifiée selon le statut socio-économique (ex. via les revenus d'intégration et l'habitat) et géographique, afin d'investiguer des différences d'utilisation de soins éventuelles. Troisièmement, des focus group seront organisés avec des bénéficiaires issus de groupes vulnérables en matière de santé, afin de récolter leur perception par rapport à l'accès aux soins (la disponibilité, la qualité, les coûts et l'accès à l'information). Une grosse question de l'équipe de recherche à ce stade est la disponibilité des données. Néanmoins, si l'égalité d'accès est réellement une priorité sur l'agenda de nos politiques, nous espérons qu'ils mettront tout en œuvre pour rendre possible la mise à disposition de ces données, une partie vitale de la progression vers un système de santé plus équitable.
Contexte La vaccination est un outil central de la santé publique, qui a sauvé des millions de vies et des milliards de dollars depuis sa création. Cependant, les difficultés liées à l'hésitation à se faire vacciner et les questions pratiques (coût, accessibilité, etc.) entravent les efforts des gouvernements pour atteindre une couverture suffisante pour protéger efficacement leurs populations. Pour améliorer l'accessibilité, certains pays autorisent des prestataires de soins autres que les médecins (infirmières, sages-femmes, pharmaciens) à administrer les vaccins, un processus connu sous le nom de transfert de tâches. Cet article a pour but de recenser les différentes politiques mises en place en Europe et dans certains pays de l'OCDE concernant les profils de prestataires de soins autorisés à administrer les vaccins, les formations requises et la manière dont la vaccination est enregistrée. Méthodes Entre avril et août 2020, des textes ont été recherchés dans la littérature scientifique et grise. Sur la base des textes retrouvés et des lacunes identifiées, des questionnaires en ligne ont été élaborés et distribués aux organisations professionnelles représentant les infirmières, les sages-femmes et les pharmaciens. Les résultats des questionnaires ont ensuite été triangulés avec la littérature scientifique et grise. Résultats Sur les 34 pays inclus dans l'étude, 25 autorisent les infirmières à vacciner, 13 les pharmaciens et 12 les sages-femmes. Les pharmaciens sont soumis à davantage de restrictions concernant les vaccins qu'ils peuvent administrer. En général, si les infirmières peuvent vacciner, elles peuvent administrer tous les vaccins. Les cours de formation pour les pharmaciens s'ajoutent à leur formation initiale et varient dans les sujets abordés ; certains comprennent l'immunologie générale, le cadre juridique et les compétences en communication, d'autres se concentrent davantage sur les procédures d'administration des vaccins et la gestion des urgences. Pour les infirmières et les sages-femmes, ...
Contexte La vaccination est un outil central de la santé publique, qui a sauvé des millions de vies et des milliards de dollars depuis sa création. Cependant, les difficultés liées à l'hésitation à se faire vacciner et les questions pratiques (coût, accessibilité, etc.) entravent les efforts des gouvernements pour atteindre une couverture suffisante pour protéger efficacement leurs populations. Pour améliorer l'accessibilité, certains pays autorisent des prestataires de soins autres que les médecins (infirmières, sages-femmes, pharmaciens) à administrer les vaccins, un processus connu sous le nom de transfert de tâches. Cet article a pour but de recenser les différentes politiques mises en place en Europe et dans certains pays de l'OCDE concernant les profils de prestataires de soins autorisés à administrer les vaccins, les formations requises et la manière dont la vaccination est enregistrée. Méthodes Entre avril et août 2020, des textes ont été recherchés dans la littérature scientifique et grise. Sur la base des textes retrouvés et des lacunes identifiées, des questionnaires en ligne ont été élaborés et distribués aux organisations professionnelles représentant les infirmières, les sages-femmes et les pharmaciens. Les résultats des questionnaires ont ensuite été triangulés avec la littérature scientifique et grise. Résultats Sur les 34 pays inclus dans l'étude, 25 autorisent les infirmières à vacciner, 13 les pharmaciens et 12 les sages-femmes. Les pharmaciens sont soumis à davantage de restrictions concernant les vaccins qu'ils peuvent administrer. En général, si les infirmières peuvent vacciner, elles peuvent administrer tous les vaccins. Les cours de formation pour les pharmaciens s'ajoutent à leur formation initiale et varient dans les sujets abordés ; certains comprennent l'immunologie générale, le cadre juridique et les compétences en communication, d'autres se concentrent davantage sur les procédures d'administration des vaccins et la gestion des urgences. Pour les infirmières et les sages-femmes, ...
En réponse aux défis de la fragmentation des soins pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l'état fédéral belge a proposé le projet Integreo, un plan conjoint en faveur des maladies chroniques. Il s'agit d'une quête à la poursuite du « triple/quadruple aim ». Après l'exposé de la genèse et du contenu du plan Integreo, nous présenterons le devis de recherche mixte. L'exposé finira par l'introduction d'une discussion sur l'ambition de vouloir inclure les acteurs des différents niveaux de pouvoir aux différentes étapes de la recherche, et sur la conciliation des agendas de recherche et politique, tout en gardant une indépendance intellectuelle.
En réponse aux défis de la fragmentation des soins pour les personnes atteintes de maladies chroniques, l'état fédéral belge a proposé le projet Integreo, un plan conjoint en faveur des maladies chroniques. Il s'agit d'une quête à la poursuite du « triple/quadruple aim ». Après l'exposé de la genèse et du contenu du plan Integreo, nous présenterons le devis de recherche mixte. L'exposé finira par l'introduction d'une discussion sur l'ambition de vouloir inclure les acteurs des différents niveaux de pouvoir aux différentes étapes de la recherche, et sur la conciliation des agendas de recherche et politique, tout en gardant une indépendance intellectuelle.
Background / Objective: In the international literature, case management is often found to be a valuable way of organizing home care services and providing continuity of care. However, not many studies have provided evidence that case management can be effective in delaying institutionalization of older persons. The Belgian federal government is interested in funding home care projects that attain this goal. Twenty two case management projects will be analyzed during a 4-year period to reach a policy decision. Methods: Professional caregivers are asked to fill out the comprehensive geriatric assessment interRAI Home Care (HC) and an ad-hoc economic questionnaire describing the social services use and the time of informal care Informal caregivers also fill out the Zarit Burden scale 12 items and older persons fill out the WHOQOL-8. After descriptive statistics, the study population is stratified according to impairment levels (ADL, depression and cognition). Multivariate analyses are performed to identify significant associations and the effect of case management on the delay of institutionalization. Results: The study population consists of frail older persons in 21 case management projects (n=8534, average age: 79.7 median age 81.0, 67.6% women. The total of older persons in case management projects is 5004. This population shows moderate to high ADL impairment (47% CI(0.45 - 0.48)), moderate to high cognitive problems (27% CI(0.25 - 0.27)) and daily depression symptoms (27% CI(.25 - .28). These clients will be compared to a population not receiving any case management. International Journal of Integrated Care – Volume 14, 01 October – URN:NBN:NL:UI:10-1-116159– http://www.ijic.org/ Conclusion: This research will show the effect of case management combined with home care interventions in order to delay institutionalization of older persons. This information can help home care providers to adapt their services into a more integrated form of care model where case management will bring different types of services together. The results will also help policy makers to decide whether case management should be funded or not.
Background / Objective: In the international literature, case management is often found to be a valuable way of organizing home care services and providing continuity of care. However, not many studies have provided evidence that case management can be effective in delaying institutionalization of older persons. The Belgian federal government is interested in funding home care projects that attain this goal. Twenty two case management projects will be analyzed during a 4-year period to reach a policy decision. Methods: Professional caregivers are asked to fill out the comprehensive geriatric assessment interRAI Home Care (HC) and an ad-hoc economic questionnaire describing the social services use and the time of informal care Informal caregivers also fill out the Zarit Burden scale 12 items and older persons fill out the WHOQOL-8. After descriptive statistics, the study population is stratified according to impairment levels (ADL, depression and cognition). Multivariate analyses are performed to identify significant associations and the effect of case management on the delay of institutionalization. Results: The study population consists of frail older persons in 21 case management projects (n=8534, average age: 79.7 median age 81.0, 67.6% women. The total of older persons in case management projects is 5004. This population shows moderate to high ADL impairment (47% CI(0.45 - 0.48)), moderate to high cognitive problems (27% CI(0.25 - 0.27)) and daily depression symptoms (27% CI(.25 - .28). These clients will be compared to a population not receiving any case management. International Journal of Integrated Care – Volume 14, 01 October – URN:NBN:NL:UI:10-1-116159– http://www.ijic.org/ Conclusion: This research will show the effect of case management combined with home care interventions in order to delay institutionalization of older persons. This information can help home care providers to adapt their services into a more integrated form of care model where case management will bring different types of services together. The results will also help policy makers to decide whether case management should be funded or not.
La Belgique s'est lancée depuis une décennie dans quelques projets d'ampleur pour améliorer les soins aux personnes nécessitant des soins complexes: les trajets de soins diabète et insuffisance rénale, la réforme du système de soins pour les personnes ayant besoin de soins en santé mentale, les alternatives de soins pour les personnes âgées fragiles, afin qu'elles puissent rester chez elles le plus longtemps possible et, enfin, les projets de soins intégrés. Ce dernier est le format le plus abouti. Au moment d'évaluer les projets, de multiples défis et leçons ont été tirées pouvant intéresser les chercheurs, politiques et professionnels de la santé et de l'aide. Ce sont des points qui seront présentés ici.
La Belgique s'est lancée depuis une décennie dans quelques projets d'ampleur pour améliorer les soins aux personnes nécessitant des soins complexes: les trajets de soins diabète et insuffisance rénale, la réforme du système de soins pour les personnes ayant besoin de soins en santé mentale, les alternatives de soins pour les personnes âgées fragiles, afin qu'elles puissent rester chez elles le plus longtemps possible et, enfin, les projets de soins intégrés. Ce dernier est le format le plus abouti. Au moment d'évaluer les projets, de multiples défis et leçons ont été tirées pouvant intéresser les chercheurs, politiques et professionnels de la santé et de l'aide. Ce sont des points qui seront présentés ici.
INTRODUCTION The Belgian government Integreo program (www.integreo.be) aims at a nationwide whole-system change in health and social care towards more Integrated Care (IC), by means of geographically defined integrated care projects (ICPs). Starting in early 2018, the twelve ICPs are implementing their action plan to change the organization of their regional network, covering up to 150.000 inhabitants, towards more IC. They receive limited financing: one FTE coordinator. As the final goal of the national plan is to anchor successful changes and scale-up best practices, FAITH.be (Federated consortium for Appraisal of Integrated care Teams in Health in Belgium) developed a mixed methods realist evaluation framework which aims at responding to the questions if, how, for whom and why the implementation of the ICP is successful or not so far, and learn lessons to help the ICPs to adjust their governance to support successful implementation of a whole-system change in their region. We will present preliminary insights of the implementation analysis, describing the main difficulties ICPs struggle with and how they address them. THEORY/METHODS We use participative action and realist methods following RAMESES II standards (http://www.ramesesproject.org/). Data collection tools are chosen in consultation with stakeholders: coordinators, partners of and policy makers. Intermediate results are fed back and discussed with the stakeholders. Two methods are combined: qualitative enquiry for all ICPs and case study methods for three selected ICPs. Normalization Process Theory (NPT) (1) is chosen to guide the analysis. RESULTS First observations show that ICPs struggle with divergence in vision about priorities and timelines between ICPs, Governmental agencies at both federal and regional level. After postponement of crucial policy decisions and delivery of promised ICT-tools, ICPs are forced to adapt their action plan, which impedes their coherence. Moreover, due to the limited financing, ICPs are expected to pre-finance their actions towards IC, which impedes the involvement of key stakeholders, such as GPs' and social care workers' organisations and raises tensions between care providers, e.g. working in a fee-for service system versus those working in bundled payment systems. Hence, this hinders collective action and participation. DISCUSSION These preliminary results will be further discussed and extended with the stakeholders. By the time of the conference, we will present the main issues for each social mechanism as described by NPT and explain why, how and for whom these difficulties occur and describe observed strategies to cope with them. CONCLUSIONS First results show how the divergence of visions between policy makers and stakeholders in ICPs, hinder ICPs to implement innovative actions towards IC. LESSONS LEARNED Even though co-creation is considered an important pillar of the Integreo Plan, the lack of convergence of visions between policy agencies and ICPs hinders the implementation of innovative actions towards IC. LIMITATIONS The results only reflect the views of ICPs, not the policy makers. SUGGESTIONS FOR FUTURE RESEARCH The results of the implementation analysis will be linked to the outcome and cost analysis of the ICPs (see: https://interfaithbel.blog/methodological-information/). 1. Murray E, Treweek S, Pope C, MacFarlane A, Ballini L, Dowrick C, et al. Normalisation process theory: a framework for developing, evaluating and implementing complex interventions. BMC medicine. 2010;8:63.