Raul Magni-Berton, Laurence Morel (dir.), Démocraties directes: Bruxelles, Bruylant, 2022, 550 pages
In: Critique internationale, Volume 102, Issue 1, p. 181-186
ISSN: 1777-554X
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In: Critique internationale, Volume 102, Issue 1, p. 181-186
ISSN: 1777-554X
In: Cahiers du genre, Volume 75, Issue 2, p. 314-319
ISSN: 1968-3928
In: Critique internationale, Volume 89, Issue 4, p. 201-205
ISSN: 1777-554X
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 75, Issue 3, p. 63-93
ISSN: 1950-6708
Résumé La démocratie radicale propose une conception activiste de la politique démocratique, érigeant la participation active à l'exercice du pouvoir en condition nécessaire de l'accès à l'autonomie individuelle et collective. Cet activisme implique le dynamisme d'une démocratie toujours en devenir, marquée par la transformation récurrente, voire continue, des structures comme des acteurs sociopolitiques. L'action politique est ainsi appelée à prendre en charge le processus d'institution des subjectivités démocratiques, soit à travers la confrontation conflictuelle avec l'altérité dans l'espace public, soit à travers l'expérimentation préfigurative de socialités alternatives. Cette perspective théorique fait ainsi écho à la tendance croissante des mouvements sociaux contemporains à adopter des modes d'action préfiguratifs, visant, à travers la création de structures et de relations sociales alternatives, à impulser de nouveaux processus de formation des subjectivités, susceptibles de concurrencer la socialisation antérieure, et de favoriser l'émergence de sujets animés d'un ethos à la fois réflexif et actif, plus favorable à l'engagement dans la pratique démocratique et à l'accès à l'autonomie.
In: Revue française de science politique, Volume 68, Issue 1, p. XXIII-XXIII
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Volume 67, Issue 4, p. XVII-XVII
ISSN: 1950-6686
In: La Revue du MAUSS, Volume 48, Issue 2, p. 211-227
ISSN: 1776-3053
L'émancipation doit être pensée non à l'écart, mais à partir de l'éducation. L'autonomie exige non seulement la libération des dominations extérieures, mais aussi et surtout la formation d'une subjectivité animée d'un certain ethos , d'un certain rapport à soi et au monde, caractérisé par l'activité, la réflexivité et la créativité. Or cet ethos peut être favorisé par divers vecteurs éducatifs, en particulier par la constitution d'espaces sociaux alternatifs, d'hétérotopies susceptibles de produire des effets de décentrement et de contre-socialisation. L'autonomie apparaît alors comme une conquête incertaine et inachevée, toujours à reprendre et à prolonger, à travers un processus dynamique, animé par une tension agonique entre éducation et émancipation, de formation et d'autotransformation de la subjectivité.
In: La Revue du MAUSS, Volume 45, Issue 1, p. 394-396
ISSN: 1776-3053
Cet article, en hommage à Ernesto Laclau, infiniment mieux connu et reconnu à l'étranger qu'en France, rappelle toute l'importance et l'originalité du parcours théorique du philosophe politique argentin.
In: Revue française de science politique, Volume 64, Issue 1, p. XVII-XVII
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Volume 64, Issue 1, p. 142-143
ISSN: 0035-2950
In: Participations: Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, Volume 5, Issue 1, p. 201-226
ISSN: 2034-7669
La conception délibérative de la démocratie appelle une réforme des institutions politiques, mais aussi une redéfinition conceptuelle de la logique démocratique. En plaçant la formation au cœur de la pratique civique, la délibération entraîne les opinions et les subjectivités sur la pente dynamique d'une citoyenneté processuelle. Cette interpénétration des logiques éducative et politique ne va pas sans difficultés : d'abord, les effets de la délibération ne sont pas univoques, mais dépendent de l'interaction de dispositifs et de publics toujours singuliers ; ensuite, la participation démocratique paraît animée d'une logique complexe, pratico-poiétique, suivant un schéma dialectique où d'une hétéronomie formatrice doit émerger l'autonomie civique. D'où une imperfection essentielle aux dispositifs délibératifs, qui constituent moins un nouveau modèle démocratique qu'une nouvelle façon de concevoir la démocratie : une réalisation expérimentale, toujours singulière, sans cesse perfectible.
In: La Revue du MAUSS, Volume 38, Issue 2, p. 213-234
ISSN: 1776-3053
Plutôt que comme un ordre social ou politique identifié à certaines caractéristiques juridiques ou institutionnelles, la démocratie agonistique doit être appréhendée de façon dynamique, comme un processus infini de désorganisation et de réorganisation de la réalité sociale-historique. En effet la démocratie, en affirmant la liberté et l'efficacité de l'action humaine, induit un conflit récurrent portant sur la légitimité du monde présent et à venir, sur la manière dont il convient d'agir et de transformer le monde. C'est ce caractère agonistique de la démocratie à elle-même et au monde qui, par sa puissance critique et créatrice, impulse et entretient le déploiement de l'autonomie politique – un déploiement logiquement interminable, puisque toujours susceptible de remettre en question l'ordre des choses au nom de l'autonomie humaine.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 35, Issue 3, p. 207-220
ISSN: 1950-6708
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Issue 35, p. 207-220
ISSN: 1291-1941
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 29, Issue 1, p. 169-187
ISSN: 1950-6708
Résumé Notion récente, l'éducation à la citoyenneté se présente comme une inflexion de la formation civique, visant un renouvellement de sa forme pour mieux assurer sa fonction institutionnelle d'intégration des individus au collectif. Mais, l'éducation ôtant une praxis où moyens et fins sont interdépendants, une modification des modalités de l'éducation induit logiquement celle de la finalité. De fait, l'éducation à la citoyenneté s'indexe à une conception originale du politique pensé non plus comme lieu, mais comme moment spécifique dédié à la régulation de tout collectif. Le mécanisme d'abstraction civique perdure, mais il s'effectue à partir des situations concrètes dans lesquelles l'individu est inscrit, et par une réflexion à fondement dialogique. Se dessine alors une forme de démocratie générale et dialogique, où le politique est déconcentré et démultiplié mais où la décision prise en commun après délibération reste le mode de structuration privilégié du collectif. Mais la démocratie procédurale et dialogique a des limites, dans la mesure où elle suppose d'être fondée dans un corpus substantiel de valeurs qui lui confère sa légitimité.