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Classical theory of contemporary political regimes has distinguished three main categories: democratic, totalitarian, & authoritarian. The current authors have turned their attention to this classification in the context of Tunisia in order to reexamine the pertinence of theories on authoritarianism. According to this review, this classic theory considers authoritarian government in residual terms -- in other words as being neither democratic not totalitarian -- & further more as a transitory system bound to turn to one of the other mentioned extremes. Through reviewing a broad spectrum of contemporary writings on Tunisian politics, the current article aims to reflect on political action between historical conditionality & the possible. References. C. Brunski

La Mauritanie, Etat recent fonde en 1960, se cherche tant en ce qui concerne ses donnees internes qu'au niveau de ses relations internationales. Dans cet article, l'auteur tente de degager le poids des facteurs internes dans les relations exterieures de la Mauritanie ainsi que l'influence des facteurs externes sur l'ordre politique interne. Pour ce, il presente tout d'abord les conditions, les raisons qui ont mene a la creation de l'Etat mauritanien. L'auteur presente ensuite les difficultes rencontrees par le nouvel Etat au cours des annees: difficultes ethniques, politique d'assimilation pronee par l'Etat, marginalisation voire exclusion de la communaute internationale jusqu'a la prise du pouvoir militaire en 1978 qui mena la Mauritanie de part ses relations avec l'Irak, notamment pendant la Seconde Guerre du Golf dans une nasse inextricable ou tous les financements etrangers furent stoppes. Enfin, l'auteur explique, comment c'est a ce moment que, paradoxalement, la Mauritanie a pu sortir de l'impasse et a pu, ainsi entamer le processus de democratisation meme si encore aujourd'hui beaucoup de problemes restent a regler. (DÜI-Mfg)

L'État mauritanien est le produit du jeu complexe des rapports entre les ordres interne et externe. Si la démocratisation du pouvoir militaire a été un faux pas de l'ordre international elle constitue en revanche une chance de stabilisation du régime.