Éthique et Natures
In: Autres temps: cahiers d'ethique sociale et politique, Volume 40, Issue 1, p. 101-105
ISSN: 2261-1010
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In: Autres temps: cahiers d'ethique sociale et politique, Volume 40, Issue 1, p. 101-105
ISSN: 2261-1010
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Volume 36, Issue 4, p. 20-24
ISSN: 2111-4587
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Volume 10, Issue 3, p. 68-88
ISSN: 2111-4587
In: Qu'est-ce que l'humain ?. 2000; Université de tous les savoirs, Paris, FRA, 2000-03-02-2000-03-02, 275-286
Nature et Agriculture, une histoire commune : très brève à l'horloge de l'univers, près de 10 000 ans à celle de l'humanité. Histoires de nécessités et d'adversités ; histoires rurales singulières et plurielles, tellement entrelacées aujourd'hui que leurs devenirs respectifs semblent ne pouvoir échapper à une destinée commune. On serait d'ailleurs pressé d'en finir : l'agriculture n'a-t-elle pas à se plier au sens d'une fin de l'Histoire où l'échange et l'intérêt marchands expliqueraient in fine toute réalité sociale ? Désormais en effet, les politiques agricoles accordent une plus large place aux incitations marchandes, tant pour la production alimentaire que pour les biens et services co-produits par l'activité : qualité des produits, pollutions, aménités environnementales. Ces mêmes politiques sont mises en demeure par ailleurs de pallier l'insuffisante rémunération des producteurs fournie par des marchés aujourd'hui mondialisés. Dans ce vaste aggiornamento rural, les préoccupations dites "environnementales" revendiquent une préséance où l'agriculture fait souvent figure d'accusée. Elle consomme et produit du "rural" ; plus précisément des ressources et actifs naturels (eau, sol, air, paysage.) qui sont à partager avec d'autres utilisateurs en dehors souvent d'un échange marchand explicite. Si le prix du marché n'est pas systématiquement un juste prix, il a au moins le mérite de visibiliser et d'expliciter la transaction, quitte ensuite à l'encadrer juridiquement. En l'absence de marché voire surtout d'un cadre juridique d'appropriation, la "justice" de l'échange et du partage est plus difficile à faire respecter. Pour dépasser le dialogue de sourds ou la foire d'empoigne actuelle, l'économie de ces échanges reste souvent à concevoir. ou à restaurer, ce qui pourrait être l'un des objets nouveaux d'une économie rurale à réhabiliter tant au niveau factuel qu'académique.
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Intitulé Nature urbaine en projets, cet ouvrage a pour ambition de faire connaître le devenir de la nature quand elle se situe en milieu urbain et, inversement, ce qu'il advient de la ville dès lors qu'elle se préoccupe de la nature. Sa première partie, historique, concerne l'évolution des formes de nature urbaine ou, mieux, la circulation des modèles, des savoirs et des représentations culturelles qui, du XIXe au XXe siècle, ont fondé les projets de nature en ville. L'histoire de ces formes de nature urbaine étant cernée, l'objectif est de comprendre la demande sociale de « nature en ville », d'un point de vue sociologique et économique. La troisième partie explore une voie contiguë à l'héritage historique et à l'actualité sociale de la nature urbaine. Elle interroge la portée de l'écologie dans le champ théorico-pratique du paysagisme et des politiques publiques de paysage. De quels médias scientifiques et esthétiques – cartographiques, par exemple – souhaitent les praticiens et les usagers des villes disposer pour concevoir, de façon participative, une nature urbaine durable ? Telle est la question que la quatrième partie instruit avant d'envisager cette médiation esthétique et scientifique sous l'angle de l'éthique. Pour envisager le devenir des villes aux prises avec la nature, un dernier point traite d'une nouvelle alliance entre nature et ville en partant des matériaux de l'innovation urbaine. Dans ce livre, ce sont les signes d'une nouvelle alliance entre ville et nature qui sont repérés.
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Intitulé Nature urbaine en projets, cet ouvrage a pour ambition de faire connaître le devenir de la nature quand elle se situe en milieu urbain et, inversement, ce qu'il advient de la ville dès lors qu'elle se préoccupe de la nature. Sa première partie, historique, concerne l'évolution des formes de nature urbaine ou, mieux, la circulation des modèles, des savoirs et des représentations culturelles qui, du XIXe au XXe siècle, ont fondé les projets de nature en ville. L'histoire de ces formes de nature urbaine étant cernée, l'objectif est de comprendre la demande sociale de « nature en ville », d'un point de vue sociologique et économique. La troisième partie explore une voie contiguë à l'héritage historique et à l'actualité sociale de la nature urbaine. Elle interroge la portée de l'écologie dans le champ théorico-pratique du paysagisme et des politiques publiques de paysage. De quels médias scientifiques et esthétiques – cartographiques, par exemple – souhaitent les praticiens et les usagers des villes disposer pour concevoir, de façon participative, une nature urbaine durable ? Telle est la question que la quatrième partie instruit avant d'envisager cette médiation esthétique et scientifique sous l'angle de l'éthique. Pour envisager le devenir des villes aux prises avec la nature, un dernier point traite d'une nouvelle alliance entre nature et ville en partant des matériaux de l'innovation urbaine. Dans ce livre, ce sont les signes d'une nouvelle alliance entre ville et nature qui sont repérés.
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In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Issue 116, p. 47-63
ISSN: 0246-2346
World Affairs Online
In: Nature et agriculture pour la ville. Les nouveaux désirs des citadins s'imposent.2012, 195-210
À notre époque où l'urbanisation des sociétés est de plus en plus importante, la question de la relation existant entre la satisfaction du désir de nature et le niveau de bien-être des hommes est particulièrement pertinente. Dans ce contexte, notre article est bâti en trois parties : ◆ Nous montrerons d'abord que la satisfaction du besoin de nature des populations actuelles prend des formes différentes, mais ayant souvent des effets négatifs sur l'environnement et sur le contentement à moyen et long termes de ce désir de nature. ◆ Puis, nous nous interrogerons sur la manière d'aller vers des espaces urbains garants de la sauvegarde de l'environnement, tout en satisfaisant le désir de nature. Nous étudierons ainsi la place donnée aux espaces publics dans les projets urbains et la façon dont ils répondent à la demande sociale de nature urbaine. Nous nous intéresserons aussi à l'usage des espaces urbains délaissés et aux effets sociaux et spatiaux des jardins communautaires qui se répandent dans les villes-centre. ◆ Nous conclurons sur la durabilité urbaine, en questionnant la satisfaction du désir de nature dans les politiques d'aménagement urbain.
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In: Questions contemporaines
In: Publications du Centre de recherches Lumières, nature, sociétés
The law in force does not lack principles and instruments to govern activities that may have an impact on the environment. However, the concept of ordinary nature has not been introduced yet. Interest in common species and areas' without scientifical, aesthetical or historical features has been mainly addressed by neighbouring disciplines such as conservation biology, sociology, geography or even philosophy. In response to this indifference, the thesis proposes to shed light on the legal understanding of the concept of ordinary nature by looking at theconditions of its foundation and implementation that would allow it to be recognized as a new conservation imperative. By questioning environmental law's fondements, the thesis submits a more ecocentric legal structuring. It presents alternatives to individualistic modalities that structure our legal order. By giving a hint at new socio-ecosystem interdependencies, the legal understanding of ordinary nature also triggers new ideas on the national political organization. Therefore, the issue is twofold. The thesis aims to improve avenues of reform aboutenvironmental law while also ambitioning to establish sustainable environmental requirements at the very heart of the social contract. ; Le droit ne manque pas de principes et d'instruments pour régir les activités susceptibles d'avoir des incidences sur l'environnement. Pourtant, la migration du concept de nature ordinaire en droit n'est pas encore réalisée. L'intérêt pour les espèces communes et les espaces ne présentant pas de particularités scientifique, esthétique ou historique est surtout abordé par des disciplines voisines telles que la biologie de la conservation, la sociologie, la géographie ou bien encore la philosophie. En réaction à cette indifférence, la thèse propose d'éclairer l'appréhension juridique du concept de nature ordinaire, d'examiner les conditions de son institution et les processus qui en permettraient la consécration en tant que nouvel impératif de conservation. De cette manière, elle interroge profondément le degré de maturité du droit de l'environnement,l'appréhension juridique de la nature ordinaire mettant ce dernier à l'épreuve d'une structuration et d'une formulation plus écocentrées. La thèse aboutit à présenter des alternatives aux modalités profondément individualistes qui structurent l'architecture et le contenu de notre ordre juridique. À même de construire de nouvelles interdépendances socio-écosystémiques, l'appréhension juridique de la nature ordinaire réanime plus généralement des réflexions sur l'étude de l'organisation politique de l'État. L'enjeu de cette thèse est donc double. Elle vise à proposer des pistes de réforme du droit de l'environnement et elle ambitionne aussi d'établir durablement les impératifs environnementaux au cœur du contrat social.
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