Quito à l'heure de la liberté des Anciens (1809-1812)
Abstract
Version abrégée de l'article : « Aux origines du républicanisme quiténien (1809-1812) : la liberté des Romains », dans Véronique Hébrard et Geneviève Verdo (éd.), Las independencias hispanoamericanas. Un objeto de historia, Madrid, Casa de Velázquez, 2013, pp. 49-63. ; International audience ; Afin d'échapper à toute illusion rétrospective dans l'examen des origines du républicanisme quiténien, deux opérations intellectuelles semblent nécessaires. La première consiste à envisager un au-delà des Lumières, en reprenant l'intuition d'Hippolyte Taine à propos de la Révolution française : ne faudrait-il pas envisager à Quito le rôle d'un « moule classique » dans la genèse du républicanisme ? La seconde propose d'effectuer plusieurs pas de côté en envisageant cette Cité-capitale dans son contexte régional, à mi-chemin entre Lima et Santafé de Bogotá. Une histoire culturelle du politique qui se priverait d'un tel jeu d'échelle, en n'envisageant la circulation des idées qu'entre les continents, donnerait matière, plus encore, à la téléologie.Dans cette optique, il faut d'abord clarifier les raisons qui ont conduit de nombreux historiens équatoriens à confondre les concepts d'Ilustración, de Luces et de néoclassicisme. Il convient ensuite de s'interroger sur ce qu'a pu signifier à Quito le retour de l'éloquence et de l'enseignement du latin dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Enfin, il s'agit d'examiner la façon dont le « temple de Minerve » a pu susciter l'édification de son homologue, celui de l'amitié républicaine.
Themen
Sprachen
Französisch
Verlag
HAL CCSD; Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales – FLACSO Ecuador; Ambassade de France en Équateur; Institut Français d'Études Andines – IFEA
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