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Au cours de l'été 2001 fut inaugurée l'exposition Erinnerungsstücke (Fragments de souvenir) au Schiller-National-museum de Marbach, sur les rives du Nec-kar. Un petit nombre d'objets-témoins y étaient exposés, ayant pour certains appartenu à des poètes et pour d'autres qui furent confectionnés en mémoire à ces poètes. Les lignes qui suivent, écrites pour l'inauguration de cette exposition, se proposent de traiter du processus de fixation de la mémoire par des objets matériels à caractère unique, associés à l'histoire d'une personne. De nos jours, les possibilités techniques d'enregistrement et de sauvegarde des réalités favorisent la fixation et la restitution en multiples exemplaires de l'image que l'on se fait des choses ou des événements. La concentration de la mémoire et l'intensité du souvenir laissent progressivement place aux amoncellements d'objets et aux alignements de photos dans les albums. Sur le marché commercial du souvenir, l'exem¬ plaire unique n'a que peu d'intérêt. C'est par contraste que se révèle le message de l'exposition. Alors que l'accumulation d'objets-souvenirs finit par dissimuler ce qu'ils sont censés rappeler, et efface le souvenir lui-même, les pièces de souvenir uniques contribuent, elles, car elles nous y obligent en silence, à retrouver le parcours qui les associe, en tant qu'objet singulier, à la personne qu'elles doivent évoquer. La pièce de souvenir, tout en n'étant qu'un construit fragmentaire, est alors néanmoins, au sens plein, un souvenir.

Which is the other bank ?
The following ideas have been presented at the tenth anniversary of the meetings of the "Laboratoire de Sociologie de la Culture Européenne de Strasbourg" and the "Ludwig-Uhland Institut" in Tübingen.
From a question of Claudio Magris : "The other bank of the river ? Who is on the other bank ?" emerges a dialectic of identity and otherness. Theoretically, three constellations are possible :
-I live on one bank and know the other bank.
-I am situated between the two banks.
-I am on my way to the other bank and no return is possible.
Living on one bank of the river, one can consider the other bank with indifference, ignorance, hatred, tolerance, sympathy and even empathy.
Living in the middle, is putting oneself between two cultures, no longer knowing who one is, and where one stands. Young immigrants try to solve the problem by choosing either to keep their former culture, or to assimilate to the new one. Often, they build up their own culture, between two worlds.
The third constellation is the passage from one bank to the other, with no return, illustrated by the image of death.

Von den zugewanderten Spätaussiedlern wird nicht nur betont, sie seien Deutsche; es wird auch immer wieder formuliert, sie fühlten sich als Deutsche. Der Autor verdeutlicht, daß in diesem Zusammenhang Deutschsein einmal als objektiver Tatbestand sowie als subjektive Einschätzung verstanden wird. Während der objektive Tatbestand des Deutschseins rechtlich definiert ist, läßt sich die subjektive Einschätzung über kulturelle Faktoren näher erfassen (Sprache, Religion; öffentliche und private kulturelle Formen). "Will man die kulturelle Situation der Spätaussiedler verstehen, so ist es die wichtigste Voraussetzung, sich deren Selbsteinschätzung zu vergegenwärtigen." Dies wird an verschiedenen Einzelbeispielen verdeutlicht, die zudem die Lebenssituation in Deutschland lebender Spätaussiedler und deren Integrationsschwierigkeiten beleuchten. Am Beispiel der Wohnungssuche wird exemplarisch der kulturelle Hintergrund der Eingliederungsproblematik verdeutlicht. Abschließend werden hieraus einige Vorschläge zur Entschärfung des Integrationsproblems entwickelt. (ICD)