Le présent rapport constitue une première réponse à la saisine relative à l'habitat favorable à la santé adressée par la Direction générale de la santé le 21 avril 2018 au Haut Conseil de la santé publique. Ce rapport constitue un document de référence identifiant les propriétés de l'habitat ayant un impact sur la santé. Une description de l'ensemble des facteurs influençant positivement ou négativement la santé a été réalisée, selon différentes dimensions : l'environnement extérieur proche du logement, caractéristiques du bâti et des occupants incluant leurs comportements. Pour chaque dimension, les sources documentaires les plus pertinentes ont été référencées, sans prétention d'exhaustivité, ainsi que les réglementations applicables et les recommandations d'usage ou d'entretien. Les facteurs identifiés sont pour la plupart du temps interconnectés et les effets sur la santé des occupants résultent de leurs actions combinées. Les risques « émergents » de type nanomatériaux, ondes électromagnétiques, perturbateurs endocriniens ou bien objets connectés et leur impact sur la vie privée sortent du cadre de ce rapport et n'y sont pas abordés. La description réalisée dans ce rapport des propriétés de l'habitat ayant un impact sur la santé est la première étape d'un processus visant à terme à proposer des lignes directrices pour les règles générales d'hygiène en matière de salubrité des habitations.
International audience ; The paper presents the case study of the city of Matera after a double certification: in 1993, the city was granted World Heritage status by UNESCO; in 2014, it was chosen as European Capital of Culture for 2019. Matera is considered in this study as an "ordinary city" (Robinson, 2006) and analyzed through its material transformations and new forms of urban governance that result. Branded as a "national shame" in 1950, the city becomes today a symbol of Culture. The city, partially excavated in the rock, has conveyed several generations of images associated with policies of rehousing, urban renewal as well as local, national and supranational strategies. Through the representative case of Matera, we wish to analyse the influence of labelling on urban production and on development strategies of medium-sized cities in a context of international competition where metropolitan cities dominate. ; L'article présente le cas d'étude de la ville de Matera, dont le territoire urbain est en pleine reconversion sous l'effet d'une double labellisation: patrimoine mondial de l'Unesco en 1993 et Capitale Européenne de la Culture pour l'année 2019. Chef-lieu de la province éponyme dans la région de Basilicate (ou Lucanie) en Italie méridionale, Matera est appréhendée dans cette étude en tant que « ville ordinaire » (Robinson, 2006) et analysée à travers ses transformations matérielles et les nouvelles formes de gouvernance urbaine qui en résultent. Stigmatisée au milieu du XXe siècle en raison de son insalubrité et de sa pauvreté, puis décriée comme « honte nationale » avant de devenir aujourd'hui haut-lieu culturel de l'Italie du Sud, la cité en partie troglodyte a véhiculé plusieurs générations d'images contrastées associées à des politiques de relogement, de renouvellement urbain ainsi qu'à des stratégies locales, nationales, et supranationales. Par une approche ciblée sur le cas représentatif de Matera, nous souhaitons éclairer un questionnement plus large autour de la labellisation et des ...
In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon's breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers' practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective dimensions prove the plurality of fortunes: while the model of the small business allows audacious craftsmen whatever their professional and geographical origins (many of them come from Alsace and Germany) to succeed by highlighting their work and satisfying their ambitions, the industrial model is more selective. In the medium term, only a few businessmen will survive, their smaller colleagues and competitors suffering the joint effects of economic conjuncture, market rationalization and family tragedies. At the edge of World War One, six breweries are still in operation: having proven its early adaptation ability by modifying its structure in order to assimilate the productivist modernization, the Rhône brewing sector can be considered as an exception among the pre-industrial activities, a fortiori among those from the food-processing sector. ; Le XIXe siècle est en France celui de la bière : production et consommation annuelles passent en l'espace de cent ans de moins de trois à plus de quinze millions d'hectolitres. Profitant de sa position de carrefour commercial et de la qualité de ses eaux, Lyon occupe une place à part dans ce marché de masse en construction. Remettant en question l'hermétisme de supposées frontières alimentaires, la ville se démarque en effet dès les dernières années de l'Ancien Régime par un notable recours à la boisson houblonnée et la fabrication d'un produit aux qualités organoleptiques bien particulières qu'elle exporte en direction d'un large quart Sud-est du pays. Savamment entretenue, cette position originale fait de la cité rhodanienne l'un des principaux centres de production de bière français de la première moitié du siècle. La donne change à compter du Second Empire. Aux évolutions des modes et pratiques alimentaires à l'égard des alcools s'ajoutent décloisonnement des marchés et avancées technologiques affectant de manière irrémédiable l'activité. Le secteur brassicole régional, très largement lyonnais, passe ainsi en quelques décennies d'une structure artisanale voyant coexister une myriade de petits établissements employant quelques individus et produisant chacun annuellement quelques centaines d'hectolitres à une dimension industrielle où un nombre réduit de grandes usines concentrent main-d'œuvre, capitaux et parts de marché. L'encadrement réglementaire lui-même, qu'il s'agisse de législation professionnelle ou de régulation de l'insalubrité, et les politiques fiscales, à l'échelle de la ville comme du pays, participent à cette transition. Alors que la redéfinition des logiques urbaines et commerciales impacte directement les pratiques des brasseurs en les forçant à revoir leurs procédés de fabrication et leurs stratégies de formation, d'approvisionnement et de vente, c'est la progressive structuration d'une filière de la bière qui apparaît en filigrane. Il faut néanmoins se garder de voir ces entrepreneurs comme de simples victimes de mouvements qui leur échappent : plus que spectateurs d'une révolution protéiforme, ils s'en font les acteurs. L'étude prosopographique de 337 parcours considérés dans leurs dimensions individuelles et collectives atteste de la pluralité des destins : quand le modèle de la petite entreprise permet aux artisans les plus audacieux, qu'ils viennent d'un ailleurs professionnel ou géographique (sont notamment mises à jour les origines germaniques et alsaciennes de nombre d'entre eux), de valoriser leur travail et de satisfaire leurs ambitions, celui de l'industrie fait d'une poignée seulement de véritables brasseurs d'affaires. Ce seront les seuls à survivre, la plupart de leurs collègues et concurrents payant à terme les effets conjoints de la conjoncture économique, de la rationalisation du marché et des tragédies familiales. À l'orée du premier conflit mondial, seules six brasseries sont encore opérationnelles : ayant démontré sa précoce capacité d'adaptation en modifiant sa structure afin de donner aux établissements subsistants les moyens d'assimiler la modernisation productiviste, le monde brassicole rhodanien fait figure d'exception parmi les activités pré-industrielles, a fortiori parmi celles relevant du secteur agroalimentaire.
In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon's breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers' practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective dimensions prove the plurality of fortunes: while the model of the small business allows audacious craftsmen whatever their professional and geographical origins (many of them come from Alsace and Germany) to succeed by highlighting their work and satisfying their ambitions, the industrial model is more selective. In the medium term, only a few businessmen will survive, their smaller colleagues and competitors suffering the joint effects of economic conjuncture, market rationalization and family tragedies. At the edge of World War One, six breweries are still in operation: having proven its early adaptation ability by modifying its structure in order to assimilate the productivist modernization, the Rhône brewing sector can be considered as an exception among the pre-industrial activities, a fortiori among those from the food-processing sector. ; Le XIXe siècle est en France celui de la bière : production et consommation annuelles passent en l'espace de cent ans de moins de trois à plus de quinze millions d'hectolitres. Profitant de sa position de carrefour commercial et de la qualité de ses eaux, Lyon occupe une place à part dans ce marché de masse en construction. Remettant en question l'hermétisme de supposées frontières alimentaires, la ville se démarque en effet dès les dernières années de l'Ancien Régime par un notable recours à la boisson houblonnée et la fabrication d'un produit aux qualités organoleptiques bien particulières qu'elle exporte en direction d'un large quart Sud-est du pays. Savamment entretenue, cette position originale fait de la cité rhodanienne l'un des principaux centres de production de bière français de la première moitié du siècle. La donne change à compter du Second Empire. Aux évolutions des modes et pratiques alimentaires à l'égard des alcools s'ajoutent décloisonnement des marchés et avancées technologiques affectant de manière irrémédiable l'activité. Le secteur brassicole régional, très largement lyonnais, passe ainsi en quelques décennies d'une structure artisanale voyant coexister une myriade de petits établissements employant quelques individus et produisant chacun annuellement quelques centaines d'hectolitres à une dimension industrielle où un nombre réduit de grandes usines concentrent main-d'œuvre, capitaux et parts de marché. L'encadrement réglementaire lui-même, qu'il s'agisse de législation professionnelle ou de régulation de l'insalubrité, et les politiques fiscales, à l'échelle de la ville comme du pays, participent à cette transition. Alors que la redéfinition des logiques urbaines et commerciales impacte directement les pratiques des brasseurs en les forçant à revoir leurs procédés de fabrication et leurs stratégies de formation, d'approvisionnement et de vente, c'est la progressive structuration d'une filière de la bière qui apparaît en filigrane. Il faut néanmoins se garder de voir ces entrepreneurs comme de simples victimes de mouvements qui leur échappent : plus que spectateurs d'une révolution protéiforme, ils s'en font les acteurs. L'étude prosopographique de 337 parcours considérés dans leurs dimensions individuelles et collectives atteste de la pluralité des destins : quand le modèle de la petite entreprise permet aux artisans les plus audacieux, qu'ils viennent d'un ailleurs professionnel ou géographique (sont notamment mises à jour les origines germaniques et alsaciennes de nombre d'entre eux), de valoriser leur travail et de satisfaire leurs ambitions, celui de l'industrie fait d'une poignée seulement de véritables brasseurs d'affaires. Ce seront les seuls à survivre, la plupart de leurs collègues et concurrents payant à terme les effets conjoints de la conjoncture économique, de la rationalisation du marché et des tragédies familiales. À l'orée du premier conflit mondial, seules six brasseries sont encore opérationnelles : ayant démontré sa précoce capacité d'adaptation en modifiant sa structure afin de donner aux établissements subsistants les moyens d'assimiler la modernisation productiviste, le monde brassicole rhodanien fait figure d'exception parmi les activités pré-industrielles, a fortiori parmi celles relevant du secteur agroalimentaire.
In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon's breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers' practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective dimensions prove the plurality of fortunes: while the model of the small business allows audacious craftsmen whatever their professional and geographical origins (many of them come from Alsace and Germany) to succeed by highlighting their work and satisfying their ambitions, the industrial model is more selective. In the medium term, only a few businessmen will survive, their smaller colleagues and competitors suffering the joint effects of economic conjuncture, market rationalization and family tragedies. At the edge of World War One, six breweries are still in operation: having proven its early adaptation ability by modifying its structure in order to assimilate the productivist modernization, the Rhône brewing sector can be considered as an exception among the pre-industrial activities, a fortiori among those from the food-processing sector. ; Le XIXe siècle est en France celui de la bière : production et consommation annuelles passent en l'espace de cent ans de moins de trois à plus de quinze millions d'hectolitres. Profitant de sa position de carrefour commercial et de la qualité de ses eaux, Lyon occupe une place à part dans ce marché de masse en construction. Remettant en question l'hermétisme de supposées frontières alimentaires, la ville se démarque en effet dès les dernières années de l'Ancien Régime par un notable recours à la boisson houblonnée et la fabrication d'un produit aux qualités organoleptiques bien particulières qu'elle exporte en direction d'un large quart Sud-est du pays. Savamment entretenue, cette position originale fait de la cité rhodanienne l'un des principaux centres de production de bière français de la première moitié du siècle. La donne change à compter du Second Empire. Aux évolutions des modes et pratiques alimentaires à l'égard des alcools s'ajoutent décloisonnement des marchés et avancées technologiques affectant de manière irrémédiable l'activité. Le secteur brassicole régional, très largement lyonnais, passe ainsi en quelques décennies d'une structure artisanale voyant coexister une myriade de petits établissements employant quelques individus et produisant chacun annuellement quelques centaines d'hectolitres à une dimension industrielle où un nombre réduit de grandes usines concentrent main-d'œuvre, capitaux et parts de marché. L'encadrement réglementaire lui-même, qu'il s'agisse de législation professionnelle ou de régulation de l'insalubrité, et les politiques fiscales, à l'échelle de la ville comme du pays, participent à cette transition. Alors que la redéfinition des logiques urbaines et commerciales impacte directement les pratiques des brasseurs en les forçant à revoir leurs procédés de fabrication et leurs stratégies de formation, d'approvisionnement et de vente, c'est la progressive structuration d'une filière de la bière qui apparaît en filigrane. Il faut néanmoins se garder de voir ces entrepreneurs comme de simples victimes de mouvements qui leur échappent : plus que spectateurs d'une révolution protéiforme, ils s'en font les acteurs. L'étude prosopographique de 337 parcours considérés dans leurs dimensions individuelles et collectives atteste de la pluralité des destins : quand le modèle de la petite entreprise permet aux artisans les plus audacieux, qu'ils viennent d'un ailleurs professionnel ou géographique (sont notamment mises à jour les origines germaniques et alsaciennes de nombre d'entre eux), de valoriser leur travail et de satisfaire leurs ambitions, celui de l'industrie fait d'une poignée seulement de véritables brasseurs d'affaires. Ce seront les seuls à survivre, la plupart de leurs collègues et concurrents payant à terme les effets conjoints de la conjoncture économique, de la rationalisation du marché et des tragédies familiales. À l'orée du premier conflit mondial, seules six brasseries sont encore opérationnelles : ayant démontré sa précoce capacité d'adaptation en modifiant sa structure afin de donner aux établissements subsistants les moyens d'assimiler la modernisation productiviste, le monde brassicole rhodanien fait figure d'exception parmi les activités pré-industrielles, a fortiori parmi celles relevant du secteur agroalimentaire.
In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon's breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers' practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective dimensions prove the plurality of fortunes: while the model of the small business allows audacious craftsmen whatever their professional and geographical origins (many of them come from Alsace and Germany) to succeed by highlighting their work and satisfying their ambitions, the industrial model is more selective. In the medium term, only a few businessmen will survive, their smaller colleagues and competitors suffering the joint effects of economic conjuncture, market rationalization and family tragedies. At the edge of World War One, six breweries are still in operation: having proven its early adaptation ability by modifying its structure in order to assimilate the productivist modernization, the Rhône brewing sector can be considered as an exception among the pre-industrial activities, a fortiori among those from the food-processing sector. ; Le XIXe siècle est en France celui de la bière : production et consommation annuelles passent en l'espace de cent ans de moins de trois à plus de quinze millions d'hectolitres. Profitant de sa position de carrefour commercial et de la qualité de ses eaux, Lyon occupe une place à part dans ce marché de masse en construction. Remettant en question l'hermétisme de supposées frontières alimentaires, la ville se démarque en effet dès les dernières années de l'Ancien Régime par un notable recours à la boisson houblonnée et la fabrication d'un produit aux qualités organoleptiques bien particulières qu'elle exporte en direction d'un large quart Sud-est du pays. Savamment entretenue, cette position originale fait de la cité rhodanienne l'un des principaux centres de production de bière français de la première moitié du siècle. La donne change à compter du Second Empire. Aux évolutions des modes et pratiques alimentaires à l'égard des alcools s'ajoutent décloisonnement des marchés et avancées technologiques affectant de manière irrémédiable l'activité. Le secteur brassicole régional, très largement lyonnais, passe ainsi en quelques décennies d'une structure artisanale voyant coexister une myriade de petits établissements employant quelques individus et produisant chacun annuellement quelques centaines d'hectolitres à une dimension industrielle où un nombre réduit de grandes usines concentrent main-d'œuvre, capitaux et parts de marché. L'encadrement réglementaire lui-même, qu'il s'agisse de législation professionnelle ou de régulation de l'insalubrité, et les politiques fiscales, à l'échelle de la ville comme du pays, participent à cette transition. Alors que la redéfinition des logiques urbaines et commerciales impacte directement les pratiques des brasseurs en les forçant à revoir leurs procédés de fabrication et leurs stratégies de formation, d'approvisionnement et de vente, c'est la progressive structuration d'une filière de la bière qui apparaît en filigrane. Il faut néanmoins se garder de voir ces entrepreneurs comme de simples victimes de mouvements qui leur échappent : plus que spectateurs d'une révolution protéiforme, ils s'en font les acteurs. L'étude prosopographique de 337 parcours considérés dans leurs dimensions individuelles et collectives atteste de la pluralité des destins : quand le modèle de la petite entreprise permet aux artisans les plus audacieux, qu'ils viennent d'un ailleurs professionnel ou géographique (sont notamment mises à jour les origines germaniques et alsaciennes de nombre d'entre eux), de valoriser leur travail et de satisfaire leurs ambitions, celui de l'industrie fait d'une poignée seulement de véritables brasseurs d'affaires. Ce seront les seuls à survivre, la plupart de leurs collègues et concurrents payant à terme les effets conjoints de la conjoncture économique, de la rationalisation du marché et des tragédies familiales. À l'orée du premier conflit mondial, seules six brasseries sont encore opérationnelles : ayant démontré sa précoce capacité d'adaptation en modifiant sa structure afin de donner aux établissements subsistants les moyens d'assimiler la modernisation productiviste, le monde brassicole rhodanien fait figure d'exception parmi les activités pré-industrielles, a fortiori parmi celles relevant du secteur agroalimentaire.
In France, the nineteenth century is the age of beer: in a hundred years, annual production and consumption grow from less than three to more than fifteen million hectolitres. Thanks to its advantageous commercial position and the quality of its waters, Lyon occupies a unique place in this developing mass-market. Calling presumed alimentary boundaries into question, the city distinguishes itself as soon as the end of the Ancien Régime through a wide use of the hoppy beverage and the making of a product with specific organoleptic qualities being exported to the southeast quarter of the country. Skilfully maintained, this original situation turns Lyon into one of the main French beer production centres of the first half of the century. Things change with the advent of the Second Empire. New drinking trends and habits, birth of a European then worldwide consumption market and substantial scientific and technical improvements combine themselves to change the activity into a definite way. Thus, the Rhône brewing sector, leaded by Lyon's breweries and initially made of numerous and small short-lived handcraft production units selling locally only, becomes in a few decades an industry operating towards foreign markets and formed by a handful of big factories gathering workforce, capitals and market share. Regulatory framework itself (professional legislation or insalubrity control) and fiscal politics on national and municipal scales contribute also to the transition. Since they have to adapt their manufacturing and formation processes, as well as supplying and selling strategies, the redefinition of urban and commercial logics has a direct impact on brewers' practices: in a wider sense, it is the organization of the beer sector which progressively reveals itself. However, it would be untrue to see these businessmen as powerless victims of an uncontrolled process. More than spectators, they are actors of a protean revolution. The prosopographical study of 337 careers considered in their individual and collective ...
Shortages and unsanitary conditions characterized the French housing stock of 1939. The destruction caused by the Second World War and the demographic recovery following the conflict further accentuate this situation. To salve this serious housing crisis, « Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme » (MRU-Ministry of Reconstruction and Town Planning,) mobilized during the 1950s, financial, land, legislative and technical resources unprecedented. How does this Ministry, created in 1944, manage to implement a real public housing policy? This thesis proposes to study the indispensable collaboration of the central and departmental services of the MRU with the different local actors (municipalities, municipal employees, inhabitants and companies). His approach by the local wants to nuance the idea of centralism and state leadership that seem at first sight to characterize this period. To answer this problem I chose to focus on the construction, rehabilitation and destruction of social housing in Montluçon from 1948 to 1988. This medium industrial town was bombed in June 1940 and especially in September 1943 but it is not declared « sinistrée » (disaster). A town is only declared « sinistrée » (to be affected disaster) when more than 30% of its housing stock has been destroyed or damaged. The need for popular housing in this city is however very important to accommodate the workforce of the many steel, mechanical, chemical, pneumatic or electrical enterprises. « Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon » (OPHLM - Social Housing office) built more than 3,800 dwellings between 1956 and 1975, mostly in « Grands ensembles» (Housing Estates). These constructions contribute to reducing the shortage of housing in the agglomeration. But at least some of these dwellings are being put into service at a time when the European economic context is deteriorating as a result of« Choc pétrolier de 1973 » (1973 Oil crisis). The crisis was all the earlier in Montluçon because the steel companies were in great difficulty during the sixties. At the end of the seventies, the city's HLM park no longer corresponds to the needs of the inhabitants. Vacant housing, degraded housing and social problems led the communist municipality to consider the rehabilitation and even the destruction of buildings even before the end of their depreciation. The conventions « Habitat Vie Sociale (HVS-Habitat social lite) », « Développement Social des Quartiers (DSQ- Social Development of Neighbourhoods ) »or« Banlieue 89 » (Suburb 89) accompany the local elected officiais in the mutation of the « Grand ensemble» (Housing estate) of Fontbouillant. ; Pénurie et insalubrité caractérisent le parc immobilier français de 1939. Les destructions liées à la seconde guerre mondiale et la reprise démographique qui suit le conflit accentuent encore cette situation. Pour résoudre cette grave crise du logement, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), mobilise lors de la décennie 1950, des moyens financiers, fonciers, législatifs et techniques sans précédent. Comment ce Ministère, créé en 1944, parvient-il à mettre en mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ? Cette thèse se propose d'étudier l'indispensable collaboration des services centraux et départementaux du MRU avec les différents acteurs locaux (municipalités, employés municipaux, habitants et entreprises). Son approche par le local veut nuancer l'idée d'un centralisme et d'un dirigisme étatique qui semblent à première vue caractériser cette période. Pour répondre à cette problématique j'ai choisi de m'intéresser à la construction, la réhabilitation et la destruction de logement sociaux à Montluçon de 1948 à 1988. Cette ville moyenne industrielle a été bombardé en juin 1940 et surtout en septembre 1943 mais elle n'est pas déclarée sinistrée. Une ville n'est déclarée sinistrée que lorsque plus de 30% de son parc de logements a été détruits ou endommagés. Les besoins en logements populaires de cette ville sont pourtant très importants pour loger la main d'œuvre des nombreuses entreprises sidérurgiques, mécaniques, chimiques, pneumatiques ou électriques. L'Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon (OPHLM) construit plus de 3 800 logements entre 1956 et 1975, très majoritairement dans des grands ensembles. Ces constructions contribuent à réduire la pénurie de logements de l'agglomération. Mais ces logements, tout au moins une partie, sont mis en service au moment où le contexte économique européen se dégrade à la suite du choc pétrolier de 1973. La crise est d'autant plus précoce à Montluçon car les entreprises sidérurgiques sont en grandes difficultés au cours des années soixante. A la fin des années soixante-dix, le parc HLM de la ville ne correspond plus aux besoins des habitants. Logements vacants, habitat dégradé et problèmes sociaux conduisent la municipalité communiste à envisager la réhabilitation et même la destruction d'immeubles avant même la fin de leur amortissement. Les conventions Habitat Vie Sociale (HVS), Développement Social des Quartiers (DSQ) ou encore Banlieue 89 accompagnent les élus locaux dans la mutation du grand ensemble de Fontbouillant.
Shortages and unsanitary conditions characterized the French housing stock of 1939. The destruction caused by the Second World War and the demographic recovery following the conflict further accentuate this situation. To salve this serious housing crisis, « Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme » (MRU-Ministry of Reconstruction and Town Planning,) mobilized during the 1950s, financial, land, legislative and technical resources unprecedented. How does this Ministry, created in 1944, manage to implement a real public housing policy? This thesis proposes to study the indispensable collaboration of the central and departmental services of the MRU with the different local actors (municipalities, municipal employees, inhabitants and companies). His approach by the local wants to nuance the idea of centralism and state leadership that seem at first sight to characterize this period. To answer this problem I chose to focus on the construction, rehabilitation and destruction of social housing in Montluçon from 1948 to 1988. This medium industrial town was bombed in June 1940 and especially in September 1943 but it is not declared « sinistrée » (disaster). A town is only declared « sinistrée » (to be affected disaster) when more than 30% of its housing stock has been destroyed or damaged. The need for popular housing in this city is however very important to accommodate the workforce of the many steel, mechanical, chemical, pneumatic or electrical enterprises. « Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon » (OPHLM - Social Housing office) built more than 3,800 dwellings between 1956 and 1975, mostly in « Grands ensembles» (Housing Estates). These constructions contribute to reducing the shortage of housing in the agglomeration. But at least some of these dwellings are being put into service at a time when the European economic context is deteriorating as a result of« Choc pétrolier de 1973 » (1973 Oil crisis). The crisis was all the earlier in Montluçon because the steel companies were in great difficulty during the sixties. At the end of the seventies, the city's HLM park no longer corresponds to the needs of the inhabitants. Vacant housing, degraded housing and social problems led the communist municipality to consider the rehabilitation and even the destruction of buildings even before the end of their depreciation. The conventions « Habitat Vie Sociale (HVS-Habitat social lite) », « Développement Social des Quartiers (DSQ- Social Development of Neighbourhoods ) »or« Banlieue 89 » (Suburb 89) accompany the local elected officiais in the mutation of the « Grand ensemble» (Housing estate) of Fontbouillant. ; Pénurie et insalubrité caractérisent le parc immobilier français de 1939. Les destructions liées à la seconde guerre mondiale et la reprise démographique qui suit le conflit accentuent encore cette situation. Pour résoudre cette grave crise du logement, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), mobilise lors de la décennie 1950, des moyens financiers, fonciers, législatifs et techniques sans précédent. Comment ce Ministère, créé en 1944, parvient-il à mettre en mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ? Cette thèse se propose d'étudier l'indispensable collaboration des services centraux et départementaux du MRU avec les différents acteurs locaux (municipalités, employés municipaux, habitants et entreprises). Son approche par le local veut nuancer l'idée d'un centralisme et d'un dirigisme étatique qui semblent à première vue caractériser cette période. Pour répondre à cette problématique j'ai choisi de m'intéresser à la construction, la réhabilitation et la destruction de logement sociaux à Montluçon de 1948 à 1988. Cette ville moyenne industrielle a été bombardé en juin 1940 et surtout en septembre 1943 mais elle n'est pas déclarée sinistrée. Une ville n'est déclarée sinistrée que lorsque plus de 30% de son parc de logements a été détruits ou endommagés. Les besoins en logements populaires de cette ville sont pourtant très importants pour loger la main d'œuvre des nombreuses entreprises sidérurgiques, mécaniques, chimiques, pneumatiques ou électriques. L'Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon (OPHLM) construit plus de 3 800 logements entre 1956 et 1975, très majoritairement dans des grands ensembles. Ces constructions contribuent à réduire la pénurie de logements de l'agglomération. Mais ces logements, tout au moins une partie, sont mis en service au moment où le contexte économique européen se dégrade à la suite du choc pétrolier de 1973. La crise est d'autant plus précoce à Montluçon car les entreprises sidérurgiques sont en grandes difficultés au cours des années soixante. A la fin des années soixante-dix, le parc HLM de la ville ne correspond plus aux besoins des habitants. Logements vacants, habitat dégradé et problèmes sociaux conduisent la municipalité communiste à envisager la réhabilitation et même la destruction d'immeubles avant même la fin de leur amortissement. Les conventions Habitat Vie Sociale (HVS), Développement Social des Quartiers (DSQ) ou encore Banlieue 89 accompagnent les élus locaux dans la mutation du grand ensemble de Fontbouillant.
Shortages and unsanitary conditions characterized the French housing stock of 1939. The destruction caused by the Second World War and the demographic recovery following the conflict further accentuate this situation. To solve this serious housing crisis, « Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme » (MRU-Ministry of Reconstruction and Town Planning,) mobilized during the 1950s, financial, land, legislative and technical resources unprecedented. How does this Ministry, created in 1944, manage to implement a real public housing policy? This thesis proposes to study the indispensable collaboration of the central and departmental services of the MRU with the different local actors (municipalities, municipal employees, inhabitants and companies). His approach by the local wants to nuance the idea of centralism and state leadership that seem at first sight to characterize this period.To answer this problem I chose to focus on the construction, rehabilitation and destruction of social housing in Montluçon from 1948 to 1988.This medium industrial town was bombed in June 1940 and especially in September 1943 but it is not declared « sinistrée » (disaster). A town is only declared « sinistrée » (to be affected –disaster) when more than 30% of its housing stock has been destroyed or damaged. The need for popular housing in this city is however very important to accommodate the workforce of the many steel, mechanical, chemical, pneumatic or electrical enterprises. « Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon » (OPHLM - Social Housing office) built more than 3,800 dwellings between 1956 and 1975, mostly in « Grands ensembles » (Housing Estates). These constructions contribute to reducing the shortage of housing in the agglomeration. But at least some of these dwellings are being put into service at a time when the European economic context is deteriorating as a result of « Choc pétrolier de 1973 » (1973 Oil crisis). The crisis was all the earlier in Montluçon that the steel companies were in great difficulty during the sixties. At the end of the seventies, the city's HLM park no longer corresponds to the needs of the inhabitants. Vacant housing, degraded housing and social problems led the communist municipality to consider the rehabilitation and even the destruction of buildings even before the end of their depreciation. The conventions « Habitat Vie Sociale (HVS-Habitat social life) », « Développement Social des Quartiers (DSQ- Social Development of Neighbourhoods ) » or « Banlieue 89 » (Suburb 89) accompany the local elected officials in the mutation of the « Grand ensemble » (Housing estate) of Fontbouillant. ; Pénurie et insalubrité caractérisent le parc immobilier français de 1939. Les destructions liées à la seconde guerre mondiale et la reprise démographique qui suit le conflit accentuent encore cette situation. Pour résoudre cette grave crise du logement, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), mobilise lors de la décennie 1950, des moyens financiers, fonciers, législatifs et techniques sans précédent. Comment ce Ministère, créé en 1944, parvient-il à mettre en mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ? Cette thèse se propose d'étudier l'indispensable collaboration des services centraux et départementaux du MRU avec les différents acteurs locaux (municipalités, employés municipaux, habitants et entreprises). Son approche par le local veut nuancer l'idée d'un centralisme et d'un dirigisme étatique qui semblent à première vue caractériser cette période.Pour répondre à cette problématique j'ai choisi de m'intéresser à la construction, la réhabilitation et la destruction de logement sociaux à Montluçon de 1948 à 1988.Cette ville moyenne industrielle a été bombardé en juin 1940 et surtout en septembre 1943 mais elle n'est pas déclarée sinistrée. Une ville n'est déclarée sinistrée que lorsque plus de 30% de son parc de logements a été détruits ou endommagés. Les besoins en logements populaires de cette ville sont pourtant très importants pour loger la main d'œuvre des nombreuses entreprises sidérurgiques, mécaniques, chimiques, pneumatiques ou électriques. L'Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon (OPHLM) construit plus de 3 800 logements entre 1956 et 1975, très majoritairement dans des grands ensembles. Ces constructions contribuent à réduire la pénurie de logements de l'agglomération. Mais ces logements, tout au moins une partie, sont mis en service au moment où le contexte économique européen se dégrade à la suite du choc pétrolier de 1973. La crise est d'autant plus précoce à Montluçon que les entreprises sidérurgiques sont en grandes difficultés au cours des années soixante. A la fin des années soixante-dix, le parc HLM de la ville ne correspond plus aux besoins des habitants. Logements vacants, habitat dégradé et problèmes sociaux conduisent la municipalité communiste à envisager la réhabilitation et même la destruction d'immeubles avant même la fin de leur amortissement. Les conventions Habitat Vie Sociale (HVS), Développement Social des Quartiers (DSQ) ou encore Banlieue 89 accompagnent les élus locaux dans la mutation du grand ensemble de Fontbouillant.
Shortages and unsanitary conditions characterized the French housing stock of 1939. The destruction caused by the Second World War and the demographic recovery following the conflict further accentuate this situation. To solve this serious housing crisis, « Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme » (MRU-Ministry of Reconstruction and Town Planning,) mobilized during the 1950s, financial, land, legislative and technical resources unprecedented. How does this Ministry, created in 1944, manage to implement a real public housing policy? This thesis proposes to study the indispensable collaboration of the central and departmental services of the MRU with the different local actors (municipalities, municipal employees, inhabitants and companies). His approach by the local wants to nuance the idea of centralism and state leadership that seem at first sight to characterize this period.To answer this problem I chose to focus on the construction, rehabilitation and destruction of social housing in Montluçon from 1948 to 1988.This medium industrial town was bombed in June 1940 and especially in September 1943 but it is not declared « sinistrée » (disaster). A town is only declared « sinistrée » (to be affected –disaster) when more than 30% of its housing stock has been destroyed or damaged. The need for popular housing in this city is however very important to accommodate the workforce of the many steel, mechanical, chemical, pneumatic or electrical enterprises. « Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon » (OPHLM - Social Housing office) built more than 3,800 dwellings between 1956 and 1975, mostly in « Grands ensembles » (Housing Estates). These constructions contribute to reducing the shortage of housing in the agglomeration. But at least some of these dwellings are being put into service at a time when the European economic context is deteriorating as a result of « Choc pétrolier de 1973 » (1973 Oil crisis). The crisis was all the earlier in Montluçon that the steel companies were in great difficulty during the sixties. At the end of the seventies, the city's HLM park no longer corresponds to the needs of the inhabitants. Vacant housing, degraded housing and social problems led the communist municipality to consider the rehabilitation and even the destruction of buildings even before the end of their depreciation. The conventions « Habitat Vie Sociale (HVS-Habitat social life) », « Développement Social des Quartiers (DSQ- Social Development of Neighbourhoods ) » or « Banlieue 89 » (Suburb 89) accompany the local elected officials in the mutation of the « Grand ensemble » (Housing estate) of Fontbouillant. ; Pénurie et insalubrité caractérisent le parc immobilier français de 1939. Les destructions liées à la seconde guerre mondiale et la reprise démographique qui suit le conflit accentuent encore cette situation. Pour résoudre cette grave crise du logement, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), mobilise lors de la décennie 1950, des moyens financiers, fonciers, législatifs et techniques sans précédent. Comment ce Ministère, créé en 1944, parvient-il à mettre en mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ? Cette thèse se propose d'étudier l'indispensable collaboration des services centraux et départementaux du MRU avec les différents acteurs locaux (municipalités, employés municipaux, habitants et entreprises). Son approche par le local veut nuancer l'idée d'un centralisme et d'un dirigisme étatique qui semblent à première vue caractériser cette période.Pour répondre à cette problématique j'ai choisi de m'intéresser à la construction, la réhabilitation et la destruction de logement sociaux à Montluçon de 1948 à 1988.Cette ville moyenne industrielle a été bombardé en juin 1940 et surtout en septembre 1943 mais elle n'est pas déclarée sinistrée. Une ville n'est déclarée sinistrée que lorsque plus de 30% de son parc de logements a été détruits ou endommagés. Les besoins en logements populaires de cette ville sont pourtant très importants pour loger la main d'œuvre des nombreuses entreprises sidérurgiques, mécaniques, chimiques, pneumatiques ou électriques. L'Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon (OPHLM) construit plus de 3 800 logements entre 1956 et 1975, très majoritairement dans des grands ensembles. Ces constructions contribuent à réduire la pénurie de logements de l'agglomération. Mais ces logements, tout au moins une partie, sont mis en service au moment où le contexte économique européen se dégrade à la suite du choc pétrolier de 1973. La crise est d'autant plus précoce à Montluçon que les entreprises sidérurgiques sont en grandes difficultés au cours des années soixante. A la fin des années soixante-dix, le parc HLM de la ville ne correspond plus aux besoins des habitants. Logements vacants, habitat dégradé et problèmes sociaux conduisent la municipalité communiste à envisager la réhabilitation et même la destruction d'immeubles avant même la fin de leur amortissement. Les conventions Habitat Vie Sociale (HVS), Développement Social des Quartiers (DSQ) ou encore Banlieue 89 accompagnent les élus locaux dans la mutation du grand ensemble de Fontbouillant.
Shortages and unsanitary conditions characterized the French housing stock of 1939. The destruction caused by the Second World War and the demographic recovery following the conflict further accentuate this situation. To salve this serious housing crisis, « Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme » (MRU-Ministry of Reconstruction and Town Planning,) mobilized during the 1950s, financial, land, legislative and technical resources unprecedented. How does this Ministry, created in 1944, manage to implement a real public housing policy? This thesis proposes to study the indispensable collaboration of the central and departmental services of the MRU with the different local actors (municipalities, municipal employees, inhabitants and companies). His approach by the local wants to nuance the idea of centralism and state leadership that seem at first sight to characterize this period. To answer this problem I chose to focus on the construction, rehabilitation and destruction of social housing in Montluçon from 1948 to 1988. This medium industrial town was bombed in June 1940 and especially in September 1943 but it is not declared « sinistrée » (disaster). A town is only declared « sinistrée » (to be affected disaster) when more than 30% of its housing stock has been destroyed or damaged. The need for popular housing in this city is however very important to accommodate the workforce of the many steel, mechanical, chemical, pneumatic or electrical enterprises. « Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon » (OPHLM - Social Housing office) built more than 3,800 dwellings between 1956 and 1975, mostly in « Grands ensembles» (Housing Estates). These constructions contribute to reducing the shortage of housing in the agglomeration. But at least some of these dwellings are being put into service at a time when the European economic context is deteriorating as a result of« Choc pétrolier de 1973 » (1973 Oil crisis). The crisis was all the earlier in Montluçon because the steel companies were in great difficulty during the sixties. At the end of the seventies, the city's HLM park no longer corresponds to the needs of the inhabitants. Vacant housing, degraded housing and social problems led the communist municipality to consider the rehabilitation and even the destruction of buildings even before the end of their depreciation. The conventions « Habitat Vie Sociale (HVS-Habitat social lite) », « Développement Social des Quartiers (DSQ- Social Development of Neighbourhoods ) »or« Banlieue 89 » (Suburb 89) accompany the local elected officiais in the mutation of the « Grand ensemble» (Housing estate) of Fontbouillant. ; Pénurie et insalubrité caractérisent le parc immobilier français de 1939. Les destructions liées à la seconde guerre mondiale et la reprise démographique qui suit le conflit accentuent encore cette situation. Pour résoudre cette grave crise du logement, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), mobilise lors de la décennie 1950, des moyens financiers, fonciers, législatifs et techniques sans précédent. Comment ce Ministère, créé en 1944, parvient-il à mettre en mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ? Cette thèse se propose d'étudier l'indispensable collaboration des services centraux et départementaux du MRU avec les différents acteurs locaux (municipalités, employés municipaux, habitants et entreprises). Son approche par le local veut nuancer l'idée d'un centralisme et d'un dirigisme étatique qui semblent à première vue caractériser cette période. Pour répondre à cette problématique j'ai choisi de m'intéresser à la construction, la réhabilitation et la destruction de logement sociaux à Montluçon de 1948 à 1988. Cette ville moyenne industrielle a été bombardé en juin 1940 et surtout en septembre 1943 mais elle n'est pas déclarée sinistrée. Une ville n'est déclarée sinistrée que lorsque plus de 30% de son parc de logements a été détruits ou endommagés. Les besoins en logements populaires de cette ville sont pourtant très importants pour loger la main d'œuvre des nombreuses entreprises sidérurgiques, mécaniques, chimiques, pneumatiques ou électriques. L'Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon (OPHLM) construit plus de 3 800 logements entre 1956 et 1975, très majoritairement dans des grands ensembles. Ces constructions contribuent à réduire la pénurie de logements de l'agglomération. Mais ces logements, tout au moins une partie, sont mis en service au moment où le contexte économique européen se dégrade à la suite du choc pétrolier de 1973. La crise est d'autant plus précoce à Montluçon car les entreprises sidérurgiques sont en grandes difficultés au cours des années soixante. A la fin des années soixante-dix, le parc HLM de la ville ne correspond plus aux besoins des habitants. Logements vacants, habitat dégradé et problèmes sociaux conduisent la municipalité communiste à envisager la réhabilitation et même la destruction d'immeubles avant même la fin de leur amortissement. Les conventions Habitat Vie Sociale (HVS), Développement Social des Quartiers (DSQ) ou encore Banlieue 89 accompagnent les élus locaux dans la mutation du grand ensemble de Fontbouillant.
Shortages and unsanitary conditions characterized the French housing stock of 1939. The destruction caused by the Second World War and the demographic recovery following the conflict further accentuate this situation. To salve this serious housing crisis, « Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme » (MRU-Ministry of Reconstruction and Town Planning,) mobilized during the 1950s, financial, land, legislative and technical resources unprecedented. How does this Ministry, created in 1944, manage to implement a real public housing policy? This thesis proposes to study the indispensable collaboration of the central and departmental services of the MRU with the different local actors (municipalities, municipal employees, inhabitants and companies). His approach by the local wants to nuance the idea of centralism and state leadership that seem at first sight to characterize this period. To answer this problem I chose to focus on the construction, rehabilitation and destruction of social housing in Montluçon from 1948 to 1988. This medium industrial town was bombed in June 1940 and especially in September 1943 but it is not declared « sinistrée » (disaster). A town is only declared « sinistrée » (to be affected disaster) when more than 30% of its housing stock has been destroyed or damaged. The need for popular housing in this city is however very important to accommodate the workforce of the many steel, mechanical, chemical, pneumatic or electrical enterprises. « Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon » (OPHLM - Social Housing office) built more than 3,800 dwellings between 1956 and 1975, mostly in « Grands ensembles» (Housing Estates). These constructions contribute to reducing the shortage of housing in the agglomeration. But at least some of these dwellings are being put into service at a time when the European economic context is deteriorating as a result of« Choc pétrolier de 1973 » (1973 Oil crisis). The crisis was all the earlier in Montluçon because the steel companies were in great difficulty during the sixties. At the end of the seventies, the city's HLM park no longer corresponds to the needs of the inhabitants. Vacant housing, degraded housing and social problems led the communist municipality to consider the rehabilitation and even the destruction of buildings even before the end of their depreciation. The conventions « Habitat Vie Sociale (HVS-Habitat social lite) », « Développement Social des Quartiers (DSQ- Social Development of Neighbourhoods ) »or« Banlieue 89 » (Suburb 89) accompany the local elected officiais in the mutation of the « Grand ensemble» (Housing estate) of Fontbouillant. ; Pénurie et insalubrité caractérisent le parc immobilier français de 1939. Les destructions liées à la seconde guerre mondiale et la reprise démographique qui suit le conflit accentuent encore cette situation. Pour résoudre cette grave crise du logement, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), mobilise lors de la décennie 1950, des moyens financiers, fonciers, législatifs et techniques sans précédent. Comment ce Ministère, créé en 1944, parvient-il à mettre en mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ? Cette thèse se propose d'étudier l'indispensable collaboration des services centraux et départementaux du MRU avec les différents acteurs locaux (municipalités, employés municipaux, habitants et entreprises). Son approche par le local veut nuancer l'idée d'un centralisme et d'un dirigisme étatique qui semblent à première vue caractériser cette période. Pour répondre à cette problématique j'ai choisi de m'intéresser à la construction, la réhabilitation et la destruction de logement sociaux à Montluçon de 1948 à 1988. Cette ville moyenne industrielle a été bombardé en juin 1940 et surtout en septembre 1943 mais elle n'est pas déclarée sinistrée. Une ville n'est déclarée sinistrée que lorsque plus de 30% de son parc de logements a été détruits ou endommagés. Les besoins en logements populaires de cette ville sont pourtant très importants pour loger la main d'œuvre des nombreuses entreprises sidérurgiques, mécaniques, chimiques, pneumatiques ou électriques. L'Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon (OPHLM) construit plus de 3 800 logements entre 1956 et 1975, très majoritairement dans des grands ensembles. Ces constructions contribuent à réduire la pénurie de logements de l'agglomération. Mais ces logements, tout au moins une partie, sont mis en service au moment où le contexte économique européen se dégrade à la suite du choc pétrolier de 1973. La crise est d'autant plus précoce à Montluçon car les entreprises sidérurgiques sont en grandes difficultés au cours des années soixante. A la fin des années soixante-dix, le parc HLM de la ville ne correspond plus aux besoins des habitants. Logements vacants, habitat dégradé et problèmes sociaux conduisent la municipalité communiste à envisager la réhabilitation et même la destruction d'immeubles avant même la fin de leur amortissement. Les conventions Habitat Vie Sociale (HVS), Développement Social des Quartiers (DSQ) ou encore Banlieue 89 accompagnent les élus locaux dans la mutation du grand ensemble de Fontbouillant.
Shortages and unsanitary conditions characterized the French housing stock of 1939. The destruction caused by the Second World War and the demographic recovery following the conflict further accentuate this situation. To solve this serious housing crisis, « Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme » (MRU-Ministry of Reconstruction and Town Planning,) mobilized during the 1950s, financial, land, legislative and technical resources unprecedented. How does this Ministry, created in 1944, manage to implement a real public housing policy? This thesis proposes to study the indispensable collaboration of the central and departmental services of the MRU with the different local actors (municipalities, municipal employees, inhabitants and companies). His approach by the local wants to nuance the idea of centralism and state leadership that seem at first sight to characterize this period.To answer this problem I chose to focus on the construction, rehabilitation and destruction of social housing in Montluçon from 1948 to 1988.This medium industrial town was bombed in June 1940 and especially in September 1943 but it is not declared « sinistrée » (disaster). A town is only declared « sinistrée » (to be affected –disaster) when more than 30% of its housing stock has been destroyed or damaged. The need for popular housing in this city is however very important to accommodate the workforce of the many steel, mechanical, chemical, pneumatic or electrical enterprises. « Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon » (OPHLM - Social Housing office) built more than 3,800 dwellings between 1956 and 1975, mostly in « Grands ensembles » (Housing Estates). These constructions contribute to reducing the shortage of housing in the agglomeration. But at least some of these dwellings are being put into service at a time when the European economic context is deteriorating as a result of « Choc pétrolier de 1973 » (1973 Oil crisis). The crisis was all the earlier in Montluçon that the steel companies were in great difficulty during the sixties. At the end of the seventies, the city's HLM park no longer corresponds to the needs of the inhabitants. Vacant housing, degraded housing and social problems led the communist municipality to consider the rehabilitation and even the destruction of buildings even before the end of their depreciation. The conventions « Habitat Vie Sociale (HVS-Habitat social life) », « Développement Social des Quartiers (DSQ- Social Development of Neighbourhoods ) » or « Banlieue 89 » (Suburb 89) accompany the local elected officials in the mutation of the « Grand ensemble » (Housing estate) of Fontbouillant. ; Pénurie et insalubrité caractérisent le parc immobilier français de 1939. Les destructions liées à la seconde guerre mondiale et la reprise démographique qui suit le conflit accentuent encore cette situation. Pour résoudre cette grave crise du logement, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU), mobilise lors de la décennie 1950, des moyens financiers, fonciers, législatifs et techniques sans précédent. Comment ce Ministère, créé en 1944, parvient-il à mettre en mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ? Cette thèse se propose d'étudier l'indispensable collaboration des services centraux et départementaux du MRU avec les différents acteurs locaux (municipalités, employés municipaux, habitants et entreprises). Son approche par le local veut nuancer l'idée d'un centralisme et d'un dirigisme étatique qui semblent à première vue caractériser cette période.Pour répondre à cette problématique j'ai choisi de m'intéresser à la construction, la réhabilitation et la destruction de logement sociaux à Montluçon de 1948 à 1988.Cette ville moyenne industrielle a été bombardé en juin 1940 et surtout en septembre 1943 mais elle n'est pas déclarée sinistrée. Une ville n'est déclarée sinistrée que lorsque plus de 30% de son parc de logements a été détruits ou endommagés. Les besoins en logements populaires de cette ville sont pourtant très importants pour loger la main d'œuvre des nombreuses entreprises sidérurgiques, mécaniques, chimiques, pneumatiques ou électriques. L'Office Public d'Habitation à Loyer Modéré de Montluçon (OPHLM) construit plus de 3 800 logements entre 1956 et 1975, très majoritairement dans des grands ensembles. Ces constructions contribuent à réduire la pénurie de logements de l'agglomération. Mais ces logements, tout au moins une partie, sont mis en service au moment où le contexte économique européen se dégrade à la suite du choc pétrolier de 1973. La crise est d'autant plus précoce à Montluçon que les entreprises sidérurgiques sont en grandes difficultés au cours des années soixante. A la fin des années soixante-dix, le parc HLM de la ville ne correspond plus aux besoins des habitants. Logements vacants, habitat dégradé et problèmes sociaux conduisent la municipalité communiste à envisager la réhabilitation et même la destruction d'immeubles avant même la fin de leur amortissement. Les conventions Habitat Vie Sociale (HVS), Développement Social des Quartiers (DSQ) ou encore Banlieue 89 accompagnent les élus locaux dans la mutation du grand ensemble de Fontbouillant.