Über die Staatswissenschaft
In: Theorie als Kampf?, S. 255-267
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In: Theorie als Kampf?, S. 255-267
In: Theorie als Kampf?: zur politischen Soziologie Pierre Bourdieus, S. 255-267
Die Autoren entwerfen im vorliegenden Beitrag das Projekt einer "Staatswissenschaft" im Sinne einer "interdisziplinären und interkulturell vergleichenden Geschichte der Genese und Organisation von Staaten". Mit diesem Projekt verbinden sie eine entschiedene Absage an die dominante Tradition der Staatstheorie und politischen Philosophie, die in der Entwicklung des europäischen Staates einen linearen Prozess fortschreitender "Modernisierung" und "Rationalisierung" sieht. In einer kulturvergleichenden Perspektive, die neben den kanonischen staatlichen Rechtfertigungstheorien auch die "praktische" Wissensproduktion der Administratoren und bürokratischen Akteure in den Blick nimmt, erscheinen Staat und Bürokratie nicht als geschlossene Kollektive oder Quasi-Subjekte, sondern als umkämpfte Felder, in denen Akteure mit höchst divergenten Interessen, Ressourcen und Einsätzen ihre jeweilige Definition der "öffentlichen Sache" durchzusetzen versuchen. Die vorliegende komparatistische und interdisziplinäre Perspektive bedeutet ebenfalls eine Absage an die traditionelle Staatsgeschichte, die die "verheerende" Aufteilung in Ideengeschichte und Sozialgeschichte kritiklos akzeptiert. (ICA2)
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 133, Heft 3, S. 3-11
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 133, Heft 1, S. 3-11
ISSN: 1955-2564
In: Bibliothèque républicaine
International audience ; Ce poster propose un aperçu des méthodes et des résultats issus de la collaboration entre les équipes de l'Université de Neuchâtel et du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) sur le projet « Réformation et votations » (1), financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.Au sein du Corps helvétique, la Réforme se greffe sur une tradition communale et civique célébrant le vote comme la voie de la décision juste ; le recours au vote est très vite considéré comme une possible solution à la division religieuse, combinant respect des consciences et légitimation de l'adoption ou du rejet de la nouvelle foi grâce au recours au principe majoritaire. L'historiographie n'a guère envisagé ces votes autrement que comme des phénomènes marginaux, peu dignes d'intérêt par rapport à l'étude de la marche des idées ou l'analyse des choix politiques des cantons suisses. Or, une plongée dans les archives, les chroniques et les correspondances révèle un phénomène d'une ampleur étonnante, qui constitue le cœur même du processus de Réformation au sein de nombreux territoires.Au vu du nombre de cas identifiés, il peut être tentant d'imaginer un modèle explicatif général, qui permettrait de montrer comment on votait sur la foi dans les terres helvétiques. Un tel choix menacerait toutefois d'uniformisation et d'écrasement une mosaïque complexe d'acteurs, de procédures et de pratiques, dont il importe de saisir la diversité dans le temps et dans l'espace pour arriver à comprendre les flux et reflux des idées nouvelles et les modalités exactes de l'adoption ou du rejet de la Réforme, qui découlent d'une multitude de facteurs politiques, religieux et sociaux spécifiques à chaque communauté.Le recours aux humanités numériques permet de mener à bien cette tâche, difficilement réalisable sans le recours à une base de données à entrées multiples et construite de manière à pouvoir évoluer en fonction des données recueillies et des questions identifiées. Notre choix s'est porté sur la Base d'Hébergement de Projets (BHP) du programme symogih.org (2), dont l'architecture et le fonctionnement ont été validés par les nombreux projets menés à bien grâce à cet outil. Les données recueillies pour « Réformation et votations » au fil des sources sont systématiquement saisies dans la BHP et classées en catégories (acteurs individuels et collectifs, lieux et communautés, relations de pouvoir, événements, etc.), afin de pouvoir être extraites et recombinées en vue de produire cartes, visualisations de données, analyses de réseaux, etc. (3). En application des principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Re-usable), les données sont en outre réutilisables par d'autres projets qui pourraient aussi s'intéresser à ces informations, qui seront publiées à la fin du projet sur un point d'accès SPARQL. La saisie des données de « Réformation et votations » dans la BHP se double du développement par les partenaires lyonnais d'un site web dédié qui permettra l'analyse par Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN) des textes (chroniques, correspondances, recès des Diètes) transcrits durant la première phase du projet, ouvrant la voie à des analyses lexicales sur le corpus et leur couplage aux données de la BHP.Ces outils de modélisation des données permettront de poser les fondements d'une véritable typologie des modalités du passage des communautés à la foi nouvelle, dépassant l'image simplificatrice d'une Réforme adoptée ou rejetée comme un tout monolithique. Le recours aux outils développés par le LARHRA libère l'analyse historique d'un récit privilégiant anecdotes et cas isolés d'une part, et prévient d'autre part toute uniformisation. Il révèlera ainsi, avec un niveau de granularité inédit à ce jour, la variété et la complexité des pratiques et procédures qui, mises bout à bout, font le passage à la Réforme, et mettra en lumière la dynamique à l'œuvre dans l'Ancienne Confédération entre 1523 et 1551 (4).(1) https://www.unine.ch/histoire/home/recherche/projets_fns_en_cours_1/en-cours/reformation-et-votations.html(2) http://symogih.org(3) http://pyprojects.symogih.org/refovote/index, en cours de développement (4) Premières publications : M. Aberle, F. Flückiger, O. Christin, « La Réformation des clercs. Ancienne Confédération helvétique, 1525-1535 », RHP 3/1, 2018, p. 9-30 ; M. Aberle, « Cantonner la France. La circulation du modèle politique de Suisse au cours des guerres de religion », traverse 1, 2019, à paraître.
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International audience ; Ce poster propose un aperçu des méthodes et des résultats issus de la collaboration entre les équipes de l'Université de Neuchâtel et du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) sur le projet « Réformation et votations » (1), financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.Au sein du Corps helvétique, la Réforme se greffe sur une tradition communale et civique célébrant le vote comme la voie de la décision juste ; le recours au vote est très vite considéré comme une possible solution à la division religieuse, combinant respect des consciences et légitimation de l'adoption ou du rejet de la nouvelle foi grâce au recours au principe majoritaire. L'historiographie n'a guère envisagé ces votes autrement que comme des phénomènes marginaux, peu dignes d'intérêt par rapport à l'étude de la marche des idées ou l'analyse des choix politiques des cantons suisses. Or, une plongée dans les archives, les chroniques et les correspondances révèle un phénomène d'une ampleur étonnante, qui constitue le cœur même du processus de Réformation au sein de nombreux territoires.Au vu du nombre de cas identifiés, il peut être tentant d'imaginer un modèle explicatif général, qui permettrait de montrer comment on votait sur la foi dans les terres helvétiques. Un tel choix menacerait toutefois d'uniformisation et d'écrasement une mosaïque complexe d'acteurs, de procédures et de pratiques, dont il importe de saisir la diversité dans le temps et dans l'espace pour arriver à comprendre les flux et reflux des idées nouvelles et les modalités exactes de l'adoption ou du rejet de la Réforme, qui découlent d'une multitude de facteurs politiques, religieux et sociaux spécifiques à chaque communauté.Le recours aux humanités numériques permet de mener à bien cette tâche, difficilement réalisable sans le recours à une base de données à entrées multiples et construite de manière à pouvoir évoluer en fonction des données recueillies et des questions identifiées. Notre choix s'est porté sur la ...
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International audience ; Ce poster propose un aperçu des méthodes et des résultats issus de la collaboration entre les équipes de l'Université de Neuchâtel et du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) sur le projet « Réformation et votations » (1), financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.Au sein du Corps helvétique, la Réforme se greffe sur une tradition communale et civique célébrant le vote comme la voie de la décision juste ; le recours au vote est très vite considéré comme une possible solution à la division religieuse, combinant respect des consciences et légitimation de l'adoption ou du rejet de la nouvelle foi grâce au recours au principe majoritaire. L'historiographie n'a guère envisagé ces votes autrement que comme des phénomènes marginaux, peu dignes d'intérêt par rapport à l'étude de la marche des idées ou l'analyse des choix politiques des cantons suisses. Or, une plongée dans les archives, les chroniques et les correspondances révèle un phénomène d'une ampleur étonnante, qui constitue le cœur même du processus de Réformation au sein de nombreux territoires.Au vu du nombre de cas identifiés, il peut être tentant d'imaginer un modèle explicatif général, qui permettrait de montrer comment on votait sur la foi dans les terres helvétiques. Un tel choix menacerait toutefois d'uniformisation et d'écrasement une mosaïque complexe d'acteurs, de procédures et de pratiques, dont il importe de saisir la diversité dans le temps et dans l'espace pour arriver à comprendre les flux et reflux des idées nouvelles et les modalités exactes de l'adoption ou du rejet de la Réforme, qui découlent d'une multitude de facteurs politiques, religieux et sociaux spécifiques à chaque communauté.Le recours aux humanités numériques permet de mener à bien cette tâche, difficilement réalisable sans le recours à une base de données à entrées multiples et construite de manière à pouvoir évoluer en fonction des données recueillies et des questions identifiées. Notre choix s'est porté sur la Base d'Hébergement de Projets (BHP) du programme symogih.org (2), dont l'architecture et le fonctionnement ont été validés par les nombreux projets menés à bien grâce à cet outil. Les données recueillies pour « Réformation et votations » au fil des sources sont systématiquement saisies dans la BHP et classées en catégories (acteurs individuels et collectifs, lieux et communautés, relations de pouvoir, événements, etc.), afin de pouvoir être extraites et recombinées en vue de produire cartes, visualisations de données, analyses de réseaux, etc. (3). En application des principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Re-usable), les données sont en outre réutilisables par d'autres projets qui pourraient aussi s'intéresser à ces informations, qui seront publiées à la fin du projet sur un point d'accès SPARQL. La saisie des données de « Réformation et votations » dans la BHP se double du développement par les partenaires lyonnais d'un site web dédié qui permettra l'analyse par Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN) des textes (chroniques, correspondances, recès des Diètes) transcrits durant la première phase du projet, ouvrant la voie à des analyses lexicales sur le corpus et leur couplage aux données de la BHP.Ces outils de modélisation des données permettront de poser les fondements d'une véritable typologie des modalités du passage des communautés à la foi nouvelle, dépassant l'image simplificatrice d'une Réforme adoptée ou rejetée comme un tout monolithique. Le recours aux outils développés par le LARHRA libère l'analyse historique d'un récit privilégiant anecdotes et cas isolés d'une part, et prévient d'autre part toute uniformisation. Il révèlera ainsi, avec un niveau de granularité inédit à ce jour, la variété et la complexité des pratiques et procédures qui, mises bout à bout, font le passage à la Réforme, et mettra en lumière la dynamique à l'œuvre dans l'Ancienne Confédération entre 1523 et 1551 (4).(1) https://www.unine.ch/histoire/home/recherche/projets_fns_en_cours_1/en-cours/reformation-et-votations.html(2) http://symogih.org(3) http://pyprojects.symogih.org/refovote/index, en cours de développement (4) Premières publications : M. Aberle, F. Flückiger, O. Christin, « La Réformation des clercs. Ancienne Confédération helvétique, 1525-1535 », RHP 3/1, 2018, p. 9-30 ; M. Aberle, « Cantonner la France. La circulation du modèle politique de Suisse au cours des guerres de religion », traverse 1, 2019, à paraître.
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International audience ; Ce poster propose un aperçu des méthodes et des résultats issus de la collaboration entre les équipes de l'Université de Neuchâtel et du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) sur le projet « Réformation et votations » (1), financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.Au sein du Corps helvétique, la Réforme se greffe sur une tradition communale et civique célébrant le vote comme la voie de la décision juste ; le recours au vote est très vite considéré comme une possible solution à la division religieuse, combinant respect des consciences et légitimation de l'adoption ou du rejet de la nouvelle foi grâce au recours au principe majoritaire. L'historiographie n'a guère envisagé ces votes autrement que comme des phénomènes marginaux, peu dignes d'intérêt par rapport à l'étude de la marche des idées ou l'analyse des choix politiques des cantons suisses. Or, une plongée dans les archives, les chroniques et les correspondances révèle un phénomène d'une ampleur étonnante, qui constitue le cœur même du processus de Réformation au sein de nombreux territoires.Au vu du nombre de cas identifiés, il peut être tentant d'imaginer un modèle explicatif général, qui permettrait de montrer comment on votait sur la foi dans les terres helvétiques. Un tel choix menacerait toutefois d'uniformisation et d'écrasement une mosaïque complexe d'acteurs, de procédures et de pratiques, dont il importe de saisir la diversité dans le temps et dans l'espace pour arriver à comprendre les flux et reflux des idées nouvelles et les modalités exactes de l'adoption ou du rejet de la Réforme, qui découlent d'une multitude de facteurs politiques, religieux et sociaux spécifiques à chaque communauté.Le recours aux humanités numériques permet de mener à bien cette tâche, difficilement réalisable sans le recours à une base de données à entrées multiples et construite de manière à pouvoir évoluer en fonction des données recueillies et des questions identifiées. Notre choix s'est porté sur la Base d'Hébergement de Projets (BHP) du programme symogih.org (2), dont l'architecture et le fonctionnement ont été validés par les nombreux projets menés à bien grâce à cet outil. Les données recueillies pour « Réformation et votations » au fil des sources sont systématiquement saisies dans la BHP et classées en catégories (acteurs individuels et collectifs, lieux et communautés, relations de pouvoir, événements, etc.), afin de pouvoir être extraites et recombinées en vue de produire cartes, visualisations de données, analyses de réseaux, etc. (3). En application des principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Re-usable), les données sont en outre réutilisables par d'autres projets qui pourraient aussi s'intéresser à ces informations, qui seront publiées à la fin du projet sur un point d'accès SPARQL. La saisie des données de « Réformation et votations » dans la BHP se double du développement par les partenaires lyonnais d'un site web dédié qui permettra l'analyse par Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN) des textes (chroniques, correspondances, recès des Diètes) transcrits durant la première phase du projet, ouvrant la voie à des analyses lexicales sur le corpus et leur couplage aux données de la BHP.Ces outils de modélisation des données permettront de poser les fondements d'une véritable typologie des modalités du passage des communautés à la foi nouvelle, dépassant l'image simplificatrice d'une Réforme adoptée ou rejetée comme un tout monolithique. Le recours aux outils développés par le LARHRA libère l'analyse historique d'un récit privilégiant anecdotes et cas isolés d'une part, et prévient d'autre part toute uniformisation. Il révèlera ainsi, avec un niveau de granularité inédit à ce jour, la variété et la complexité des pratiques et procédures qui, mises bout à bout, font le passage à la Réforme, et mettra en lumière la dynamique à l'œuvre dans l'Ancienne Confédération entre 1523 et 1551 (4).(1) https://www.unine.ch/histoire/home/recherche/projets_fns_en_cours_1/en-cours/reformation-et-votations.html(2) http://symogih.org(3) http://pyprojects.symogih.org/refovote/index, en cours de développement (4) Premières publications : M. Aberle, F. Flückiger, O. Christin, « La Réformation des clercs. Ancienne Confédération helvétique, 1525-1535 », RHP 3/1, 2018, p. 9-30 ; M. Aberle, « Cantonner la France. La circulation du modèle politique de Suisse au cours des guerres de religion », traverse 1, 2019, à paraître.
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International audience ; Ce poster propose un aperçu des méthodes et des résultats issus de la collaboration entre les équipes de l'Université de Neuchâtel et du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA) sur le projet « Réformation et votations » (1), financé par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.Au sein du Corps helvétique, la Réforme se greffe sur une tradition communale et civique célébrant le vote comme la voie de la décision juste ; le recours au vote est très vite considéré comme une possible solution à la division religieuse, combinant respect des consciences et légitimation de l'adoption ou du rejet de la nouvelle foi grâce au recours au principe majoritaire. L'historiographie n'a guère envisagé ces votes autrement que comme des phénomènes marginaux, peu dignes d'intérêt par rapport à l'étude de la marche des idées ou l'analyse des choix politiques des cantons suisses. Or, une plongée dans les archives, les chroniques et les correspondances révèle un phénomène d'une ampleur étonnante, qui constitue le cœur même du processus de Réformation au sein de nombreux territoires.Au vu du nombre de cas identifiés, il peut être tentant d'imaginer un modèle explicatif général, qui permettrait de montrer comment on votait sur la foi dans les terres helvétiques. Un tel choix menacerait toutefois d'uniformisation et d'écrasement une mosaïque complexe d'acteurs, de procédures et de pratiques, dont il importe de saisir la diversité dans le temps et dans l'espace pour arriver à comprendre les flux et reflux des idées nouvelles et les modalités exactes de l'adoption ou du rejet de la Réforme, qui découlent d'une multitude de facteurs politiques, religieux et sociaux spécifiques à chaque communauté.Le recours aux humanités numériques permet de mener à bien cette tâche, difficilement réalisable sans le recours à une base de données à entrées multiples et construite de manière à pouvoir évoluer en fonction des données recueillies et des questions identifiées. Notre choix s'est porté sur la Base d'Hébergement de Projets (BHP) du programme symogih.org (2), dont l'architecture et le fonctionnement ont été validés par les nombreux projets menés à bien grâce à cet outil. Les données recueillies pour « Réformation et votations » au fil des sources sont systématiquement saisies dans la BHP et classées en catégories (acteurs individuels et collectifs, lieux et communautés, relations de pouvoir, événements, etc.), afin de pouvoir être extraites et recombinées en vue de produire cartes, visualisations de données, analyses de réseaux, etc. (3). En application des principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Re-usable), les données sont en outre réutilisables par d'autres projets qui pourraient aussi s'intéresser à ces informations, qui seront publiées à la fin du projet sur un point d'accès SPARQL. La saisie des données de « Réformation et votations » dans la BHP se double du développement par les partenaires lyonnais d'un site web dédié qui permettra l'analyse par Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN) des textes (chroniques, correspondances, recès des Diètes) transcrits durant la première phase du projet, ouvrant la voie à des analyses lexicales sur le corpus et leur couplage aux données de la BHP.Ces outils de modélisation des données permettront de poser les fondements d'une véritable typologie des modalités du passage des communautés à la foi nouvelle, dépassant l'image simplificatrice d'une Réforme adoptée ou rejetée comme un tout monolithique. Le recours aux outils développés par le LARHRA libère l'analyse historique d'un récit privilégiant anecdotes et cas isolés d'une part, et prévient d'autre part toute uniformisation. Il révèlera ainsi, avec un niveau de granularité inédit à ce jour, la variété et la complexité des pratiques et procédures qui, mises bout à bout, font le passage à la Réforme, et mettra en lumière la dynamique à l'œuvre dans l'Ancienne Confédération entre 1523 et 1551 (4).(1) https://www.unine.ch/histoire/home/recherche/projets_fns_en_cours_1/en-cours/reformation-et-votations.html(2) http://symogih.org(3) http://pyprojects.symogih.org/refovote/index, en cours de développement (4) Premières publications : M. Aberle, F. Flückiger, O. Christin, « La Réformation des clercs. Ancienne Confédération helvétique, 1525-1535 », RHP 3/1, 2018, p. 9-30 ; M. Aberle, « Cantonner la France. La circulation du modèle politique de Suisse au cours des guerres de religion », traverse 1, 2019, à paraître.
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In: AOC, cahier#1
World Affairs Online