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L'esprit objectif entre l'herméneutique et les sciences sociales
In: Sociologie et sociétés, Band 53, Heft 1-2, S. 35-57
ISSN: 0038-030X
Le domaine de l'esprit objectif excède la dimension morale et politique à laquelle le limitait Hegel pour intégrer les oeuvres, les techniques ou encore les institutions au sens large. Le rapport entre la dimension présente, génétique, actuelle, et les dépôts de son activité, permet d'articuler une enquête sociologique sur le commun avec une herméneutique des objets sociaux. L'analyse synchronique des formes de la socialité se faisant se trouve complétée d'une considération diachronique sur l'historicité des phénomènes culturels. L'article explore la constitution de l'objet des sciences sociales dans son rapport avec la problématique de l'esprit objectif, qui permet une comparaison avec la tradition herméneutique. Il évoque Hegel, Boeckh, Dilthey ainsi que la différence entre Simmel et Durkheim, les traditions allemande et française. Il suggère que le modèle simmelien apporte un gain en souplesse analytique qui le situe au croisement des apports de l'herméneutique et de la sociologie.
Préséance, cohésion, hiérarchie sociales à Lyon en 1789. Contribution au débat sur société d'ordres et société de classes
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 23, Heft 3, S. 442-460
Penser le fragile et l'incertain en vue d'une société vive
International audience ; il apparaît indispensable de regarder ce qui est en train de naître en dehors ou à côté des institutions qui s'effondrent. Ces émergences basées sur la discrétion, la fragilité, la simplicité, l'ouverture, le partage et la solidarité, accueillent également l'incertitude structurelle et structurante de notre quotidien. Ainsi en est-il, entre autres, de l'économie sociale ou solidaire qui inaugure une économie renouvelant les solidarités et les coopérations au sein de notre société et qui préfigure de nouvelles formes organisationnelles, a priori moins pérennes, car renonçant à la maîtrise et à la toute-puissance. Partout dans le monde, on assiste aussi à l'apparition de nouvelles formes de mobilisations et d'organisations souvent temporaires. Elles sont le fait de collectifs mixtes, d'artistes, de professionnels ; de citoyens qui innovent au quotidien, fabriquent des situations au sens de Guy Debord et contribuent à l'émergence d'un espace public du faire. Elles se situent souvent dans l'entre-deux, le tiers, le hors là et le hors les murs, loin des enceintes et cénacles institutionnels. Elles s'affirment sur la Toile et s'incarnent dans les rues, sur les places dans une «esthétique de la débrouille», du bricolage et de la palette, entre désobéissance, résistance et mobilisation citoyenne, dynamique politique et jeu, design de situations et transgression, clandestinité et mise en scène spectaculaire, frugalité et ambition, jardinage et révolution.
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Penser le fragile et l'incertain en vue d'une société vive
International audience ; il apparaît indispensable de regarder ce qui est en train de naître en dehors ou à côté des institutions qui s'effondrent. Ces émergences basées sur la discrétion, la fragilité, la simplicité, l'ouverture, le partage et la solidarité, accueillent également l'incertitude structurelle et structurante de notre quotidien. Ainsi en est-il, entre autres, de l'économie sociale ou solidaire qui inaugure une économie renouvelant les solidarités et les coopérations au sein de notre société et qui préfigure de nouvelles formes organisationnelles, a priori moins pérennes, car renonçant à la maîtrise et à la toute-puissance. Partout dans le monde, on assiste aussi à l'apparition de nouvelles formes de mobilisations et d'organisations souvent temporaires. Elles sont le fait de collectifs mixtes, d'artistes, de professionnels ; de citoyens qui innovent au quotidien, fabriquent des situations au sens de Guy Debord et contribuent à l'émergence d'un espace public du faire. Elles se situent souvent dans l'entre-deux, le tiers, le hors là et le hors les murs, loin des enceintes et cénacles institutionnels. Elles s'affirment sur la Toile et s'incarnent dans les rues, sur les places dans une «esthétique de la débrouille», du bricolage et de la palette, entre désobéissance, résistance et mobilisation citoyenne, dynamique politique et jeu, design de situations et transgression, clandestinité et mise en scène spectaculaire, frugalité et ambition, jardinage et révolution.
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The idea of social science and its relationship with political science ; L'idée d'une science sociale et sa relation à la science politique
From the publication of the French translation of a book by Peter Winch, the article reverted to the tendency of political science and, more broadly, of social sciences to adopt the naturalist view that the phenomena they deal with existed independently from the point of view of the members of society involved in their production. In this sense, the opposing positions of Bruno Latour and Pierre Favre, published in RFSP issues 58 (4) and (5), are similar: they argue that it is possible to determine what is and is not political externally to specific practices. ; International audience Based on the French translation of a book by Peter Winch, this article reassesses the tendency in political science – and, more broadly, in the social sciences – to adopt the naturalistic view that the phenomena those sciences explore exist independently of the viewpoints of members of society involved in their production. In this sense, the contrasting positions taken by Bruno Latour and Pierre Favre, published in issues 58 (4) and (5) of the RFSP, turn out to be similar : both posit that what is and is not political can be determined without reference to specific practices. ; From the publication of the French translation of a book by Peter Winch, the article reverted to the tendency of political science and, more broadly, of social sciences to adopt the naturalist view that the phenomena they deal with existed independently from the point of view of the members of society involved in their production. In this sense, the opposing positions of Bruno Latour and Pierre Favre, published in RFSP issues 58 (4) and (5), are similar: they argue that it is possible to determine what is and is not political externally to specific practices. ; À partir de la publication de la traduction française d'un ouvrage de Peter Winch, l'article revient sur la tendance de la science politique et, plus largement, des sciences sociales à adopter le point de vue naturaliste selon lequel les phénomènes dont elles traitent existeraient indépendamment du ...
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La Corée, une société solitaire
In: Sociétés: revue des sciences humaines et sociales, Band 122, Heft 4, S. 57-63
ISSN: 1782-155X
Cet article a pour but d'illustrer les faits et les causes de la solitude des Coréens. L'aggravation de l'individualisme, la crise économique et l'augmentation du risque du chômage, le vieillissement de la population sont les causes majeures de la solitude. Les phénomènes de « singles » et de « social network services » apparaissent nettement comme les résultats de ces changements.
Science et technique: revue semestrielle de la recherche au Burkina. Série science naturelles
ISSN: 1011-6028
Intégration géographique et sociale de la population juive à la société québécoise
In: Cahiers québécois de démographie, Band 10, Heft 3, S. 379-396
ISSN: 1705-1495
Par l'examen de certaines caractéristiques géographiques, sociales et économiques, l'auteur tente de situer le niveau d'intégration de la population juive à la société québécoise. La répartition spatiale de cette population montre un isolement géographique sur un territoire bien défini comprenant un ensemble d'institutions à caractère judaique. D'autre part, on dénote une intégration et même une assimilation linguistique à la communauté anglophone, bien que près de la moitié des Juifs québécois peuvent s'exprimer en français. Finalement, la répartition professionnelle et le revenu annuel moyen illustrent bien la situation privilégiée qu'occupent les membres de cette communauté dans l'échelle socio-économique québécoise.
Église et société. Le défi des renouveaux religieux
In: Autres temps: cahiers d'ethique sociale et politique, Band 41, Heft 1, S. 69-72
ISSN: 2261-1010
Barthes et l'utopie d'une « société d'amateurs » : l'impossibilité de faire œuvre
International audience ; Contre l'agitation et la dimension gestionnaire de la vie quotidienne, Barthes cultive tout au long de son œuvre une forme de dilection pour l'effacement et l'oisiveté. Il réfléchit à des formes de vies alternatives, en marge de la communauté politique instituée. Cet imaginaire semble se cristalliser dans la figure de l'amateur, cultivant le dilettantisme et l'improductivité. Nous commencerons par montrer la façon dont Barthes théorise la figure de l'amateur en tant qu'individu solitaire, qui ne produirait que clandestinement et pour sa jouissance propre, en mobilisant la notion bataillienne de dépense. Nous verrons ensuite comment Barthes en vient dans les années 1970 à multiplier les références à une « société d'amateurs », politisant par-là une figure jusqu'alors solitaire et en retrait. Bâtir une « société d'amateurs », en ce sens, pourrait constituer un levier d'émancipation politique pour toute une civilisation qui se libérerait de l'impératif de productivité et de rendement. Enfin, nous tracerons un parallèle entre la « société d'amateurs » et la micro-communauté idiorrythmique théorisée par Barthes dans son premier cours au Collège de France. Nous nous demanderons alors si la « société d'amateurs » pourrait être fondée pratiquement, ou si elle est condamnée à n'être qu'un fantasme. En dernière instance, nous montrerons que la « société d'amateurs » ne pourrait exister autrement que comme utopie ou comme imagination de l'impossible.
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Barthes et l'utopie d'une « société d'amateurs » : l'impossibilité de faire œuvre
International audience ; Contre l'agitation et la dimension gestionnaire de la vie quotidienne, Barthes cultive tout au long de son œuvre une forme de dilection pour l'effacement et l'oisiveté. Il réfléchit à des formes de vies alternatives, en marge de la communauté politique instituée. Cet imaginaire semble se cristalliser dans la figure de l'amateur, cultivant le dilettantisme et l'improductivité. Nous commencerons par montrer la façon dont Barthes théorise la figure de l'amateur en tant qu'individu solitaire, qui ne produirait que clandestinement et pour sa jouissance propre, en mobilisant la notion bataillienne de dépense. Nous verrons ensuite comment Barthes en vient dans les années 1970 à multiplier les références à une « société d'amateurs », politisant par-là une figure jusqu'alors solitaire et en retrait. Bâtir une « société d'amateurs », en ce sens, pourrait constituer un levier d'émancipation politique pour toute une civilisation qui se libérerait de l'impératif de productivité et de rendement. Enfin, nous tracerons un parallèle entre la « société d'amateurs » et la micro-communauté idiorrythmique théorisée par Barthes dans son premier cours au Collège de France. Nous nous demanderons alors si la « société d'amateurs » pourrait être fondée pratiquement, ou si elle est condamnée à n'être qu'un fantasme. En dernière instance, nous montrerons que la « société d'amateurs » ne pourrait exister autrement que comme utopie ou comme imagination de l'impossible.
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L'État devant la Personne et la Société
In: Revue française de science politique, Band 2, Heft 4, S. 768-781
ISSN: 1950-6686