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Si Barthes a pu écrire, à la fin de sa vie, « Jamais un philosophe ne fut mon guide », il n'en fut pas moins toujours conscient d'avoir sans cesse à se situer par rapport à la philosophie comme langage et comme discours, tout en refusant de s'identifier à la figure du philosophe.

Friedrich Stadler und sein Team schließen über 40 Jahre nach Präsentation der ersten beiden Bände das von Rudolf Haller initiierte Projekt einer umfassenden Werkschau Otto Neuraths (1882–1945) ab. In acht Bänden wird auf fast 5.000 Seiten das Schaffen eines Polyhistors dokumentiert und zugänglich gemacht, dessen intellektueller Spannweite man nicht einmal gerecht wird, wenn man ihn als Philosophen, Nationalökonomen, Gesellschaftstechniker und Aufklärer bezeichnet.

Erster Teil. Reine Phänomenologie und transzendentale Philosophie -- I. Natürliche und phänomenologische Einstellung -- II. Die Wege zur Reduktion als eine phänomenologische Kritik der Erfahrung -- Zweiter Teil. Die Skepsis -- I. Die Skepsis als Voraussetzung und Verneinung der Philosophie -- II. Die Skepsis als die Antiphilosophie -- III. Die Skepsis als die Anfangssituation der Philosophie -- Dritter Teil. Der transzendental-genetische Idealismus und das Problem der Erscheinung -- I. Der intentionalanalytische Rückgang auf die Erscheinung -- II. Von der statischen zur genetischen Phänomenologie -- III. Das Problem der Erscheinung.

Der Beitrag soll die politischen Auffassungen des während der Weimarer Republik in Breslau lehrenden Philosophen und Sozialdemokraten Siegfried Marck nachzeichnen. In den Vordergrund der Studie wurde die politische Entwicklung des aus einem jüdischen national-liberalen Elternhause stammenden Marck gestellt, welcher sich auf Grund seiner Erlebnisse als Soldat 1919 der Breslauer MSPD angeschlossen hatte und sich besonders in der Volkshochschulbewegung engagierte. Der politisch zuerst dem rechten Parteiflügel zuzuordnende Marck wechselte 1926 zur Linksopposition über, was vom Autor auf das Verhalten der Parteirechten besonders gegenüber den Jungsozialisten, denen er sich eng verbunden fühlte, und gegenüber den Intellektuellen zurückgeführt wird. Dabei lehnte er jedoch weiterhin einen doktrinären Radikalismus ab und bewertete den Marxismus als "Antiphilosophie", wie in einer Zusammenfassung seines philosophischen Hauptwerkes vom Autor festgestellt wird. Im französischen Exil schloß sich Marck zunächst der radikalen Linken an, wandte sich dann jedoch dem "personalistischen Neuhumanismus" zu, dessen Grundauffassungen kurz geschildert werden. (AR)

Le rôle d'Étienne-Charles Loménie de Brienne dans les Assemblées du clergé entre 1762 et 1780 fut déterminant. Son action s'y exerça sur deux terrains : la défense, contre les Parlements, des prérogatives de l'Église (notamment sur les sacrements et sur l'application du décret Unigenitus) d'une part ; la lutte contre les « mauvais livres » d'autre part. Ces deux combats n'en furent-ils pas en réalité un seul et unique ? Nous souhaitons montrer qu'en dénonçant les publications contraires à la religion et à l'État, Loménie prétend faire cause commune avec le Parlement de Paris, et ainsi parvenir à l'accord auquel il n'avait pu jusque-là aboutir. Il donne aussi par là une illustration concrète de la maxime qui dans ces années guide son action politique (« La cause de Dieu est aussi celle du Roi »), selon laquelle les deux puissances sont unies par un lien organique. La menace extérieure que représentent les doctrines déistes et matérialistes lui permet de justifier la nécessité de réaffirmer les liens d'unité et d'intérêt entre l'Église et l'état. Les philosophes, et les ouvrages qui les font condamner, ne tiennent dans le jeu du cardinal qu'un rôle secondaire. Loménie ne s'oppose pas aux philosophes, il s'en sert comme d'un terme auxiliaire pour tenter une conciliation avec les Parlements, ultime tentative vouée à l'échec, mais qui prouve les talents de stratège du futur principal ministre.

Le rôle d'Étienne-Charles Loménie de Brienne dans les Assemblées du clergé entre 1762 et 1780 fut déterminant. Son action s'y exerça sur deux terrains : la défense, contre les Parlements, des prérogatives de l'Église (notamment sur les sacrements et sur l'application du décret Unigenitus) d'une part ; la lutte contre les « mauvais livres » d'autre part. Ces deux combats n'en furent-ils pas en réalité un seul et unique ? Nous souhaitons montrer qu'en dénonçant les publications contraires à la religion et à l'État, Loménie prétend faire cause commune avec le Parlement de Paris, et ainsi parvenir à l'accord auquel il n'avait pu jusque-là aboutir. Il donne aussi par là une illustration concrète de la maxime qui dans ces années guide son action politique (« La cause de Dieu est aussi celle du Roi »), selon laquelle les deux puissances sont unies par un lien organique. La menace extérieure que représentent les doctrines déistes et matérialistes lui permet de justifier la nécessité de réaffirmer les liens d'unité et d'intérêt entre l'Église et l'état. Les philosophes, et les ouvrages qui les font condamner, ne tiennent dans le jeu du cardinal qu'un rôle secondaire. Loménie ne s'oppose pas aux philosophes, il s'en sert comme d'un terme auxiliaire pour tenter une conciliation avec les Parlements, ultime tentative vouée à l'échec, mais qui prouve les talents de stratège du futur principal ministre.

Das Denken des rumänisch-französischen Schriftstellers E. M. Cioran (1911-1995) wurde oft als Skepsis begriffen. Dennoch hat Cioran keinen anderen Philosophentypus mit mehr Mißtrauen betrachtet als den Skeptiker: Dieser beschränke sich auf die philosophisch etablierten, »erlaubten Zweifel« an äußeren Tatsachen, er wende die Skepsis nicht auf sich selbst an. So entgingen dem methodischen Zweifler jene Einsichten, die allein die Verzweiflung bereithält. Verzweiflung ist der Zweifel an der eigenen Person, damit aber auch die zugleich destruktive und schöpferische Bewegung eines freigewordenen Denkens. -- »Erlaubte Zweifel« bietet dem deutschsprachigen Publikum erstmals ein philosophisches Gesamtporträt Ciorans. In seinem Mittelpunkt steht das leidenschaftliche und polemische Verhältnis Ciorans zur Philosophie selbst, wie es ihn als Denker, als Leser sowie als Autor charakterisierte. Inhaltsverzeichnis Statt eines Vorworts -- I. Vom Skeptizismus der Alten zur Verzweiflung der Modernen: Lektüren -- Spätzeit - Kynismus - Kyrenaiker - Stoa - Epikur - Pyrrhonismus - Spätantike - Antike Lebensweisheit, christliche Sterbekunst - Gnosis - Buddhismus, Indien, Asien - Mystik - Moralistik - Montaigne - La Rochefoucauld - Pascal - Skepsisintegration - Hume - Achtzehntes Jahrhundert - Anthropologie - Nihilismus - Postromantik - Kierkegaard - Lebensphilosophie - Schopenhauer - Nietzsche - Klages - Psychoanalyse - Existenz-Philosophien - Heidegger - Sartre - Camus - Fortschrittsskepsis - Geschichtsskepsis - Sprachskepsis - Wittgenstein - Negativität - Verzweiflung -- II. Der Gelegenheitsdenker: Begriffe und Befindlichkeiten -- Antiphilosophie - Launen, Affekte, Stimmungen - Ohnmacht, Allmacht, Repräsentation - Ehrgeiz - Schreiben (I): Notwehr - Schreiben (II): Ressentiment - Stilmodelle - Definitionsscheu - Meinungsfreiheit - Glaubensschwäche - Überfülle

International audience ; Qualifié par la critique de 'phénomène littéraire', Le Comte de Valmont ou les Égarements de la raison s'est rapidement imposé comme le prototype du roman apologétique, transposition dans la fiction narrative du système des preuves de la religion chrétienne. Né dans le derniers tiers du siècle, dans le contexte des luttes qui opposèrent l'Église et le parti philosophique, et à ce titre portant l'empreinte des débats du temps, ce genre sombra avec la société qu'il prétendait défendre. Si Le Comte de Valmont se lit encore après la Révolution, et jusque vers 1850, c'est en vertu de la tonalité générale que son auteur a su lui donner. Contrairement à Crillon, Gauchat ou Barruel, l'abbé Gérard a volontairement estompé la dimension polémique, et choisi de privilégier, notamment dans la suite qu'il donne en 1776, le tableau positif du christianisme, de ses bienfaits, de son utilité, notamment sociale et politique. Il a exposé la pensée sociale catholique telle qu'elle s'est fixée à la fin du XVIIe siècle, et a ainsi ouvert la voie au roman social catholique, dont le XIXe siècle donnera de plus amples illustrations.

International audience ; Qualifié par la critique de 'phénomène littéraire', Le Comte de Valmont ou les Égarements de la raison s'est rapidement imposé comme le prototype du roman apologétique, transposition dans la fiction narrative du système des preuves de la religion chrétienne. Né dans le derniers tiers du siècle, dans le contexte des luttes qui opposèrent l'Église et le parti philosophique, et à ce titre portant l'empreinte des débats du temps, ce genre sombra avec la société qu'il prétendait défendre. Si Le Comte de Valmont se lit encore après la Révolution, et jusque vers 1850, c'est en vertu de la tonalité générale que son auteur a su lui donner. Contrairement à Crillon, Gauchat ou Barruel, l'abbé Gérard a volontairement estompé la dimension polémique, et choisi de privilégier, notamment dans la suite qu'il donne en 1776, le tableau positif du christianisme, de ses bienfaits, de son utilité, notamment sociale et politique. Il a exposé la pensée sociale catholique telle qu'elle s'est fixée à la fin du XVIIe siècle, et a ainsi ouvert la voie au roman social catholique, dont le XIXe siècle donnera de plus amples illustrations.