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Introduction : la vaccination des médecins est importante pour leur propre protection et pour la réduction du risque de transmission des maladies infectieuses. Il paraissait pertinent de s'intéresser à la couverture vaccinale (CV) des médecins généralistes (MG) de la Somme, ces derniers étant les prescripteurs et les acteurs de la vaccination, afin de savoir s'ils suivaient les recommandations établies par le Haut Comité de Santé Publique. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude observationnelle, transversale, par envoi de questionnaire au printemps 2018, auprès de 300 MG de la Somme, après tirage au sort. Résultats : 47,3% des MG ont répondu. 40,3% étaient à jour pour l'ensemble des vaccins, 74,1% étaient à jour pour les vaccins obligatoires (dTP, BCG, hépatite B) et 48,2% pour les vaccins recommandés (ROR, grippe, varicelle, coqueluche). 87,9% des conjoints étaient à jour pour le dTPc et 48,8% pour le ROR. Les CV chez les enfants était respectivement de 91,3%, 99,1%, 100,0%, 59,1%, 70,2%, 17,2% et 75,7% pour l'hépatite B, le ROR, DTPc, BCG, pneumocoque, rotavirus, méningocoque C. Discussion : aucune CV n'atteignait les recommandations ministérielles. Les jeunes MG étaient mieux vaccinés que leurs confrères plus âgés. Ceci est probablement lié à une politique vaccinale plus importante. Globalement, les MG étaient mieux vaccinés en 2018 par rapport aux données de la littérature et suivent les recommandations pour leur(s) enfant(s). Conclusion : les CV restent insuffisantes chez les MG, surtout celles des vaccins recommandés. A défaut de mettre en place une obligation vaccinale, il faudrait renforcer les campagnes d'information.

Introduction : la vaccination des médecins est importante pour leur propre protection et pour la réduction du risque de transmission des maladies infectieuses. Il paraissait pertinent de s'intéresser à la couverture vaccinale (CV) des médecins généralistes (MG) de la Somme, ces derniers étant les prescripteurs et les acteurs de la vaccination, afin de savoir s'ils suivaient les recommandations établies par le Haut Comité de Santé Publique. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude observationnelle, transversale, par envoi de questionnaire au printemps 2018, auprès de 300 MG de la Somme, après tirage au sort. Résultats : 47,3% des MG ont répondu. 40,3% étaient à jour pour l'ensemble des vaccins, 74,1% étaient à jour pour les vaccins obligatoires (dTP, BCG, hépatite B) et 48,2% pour les vaccins recommandés (ROR, grippe, varicelle, coqueluche). 87,9% des conjoints étaient à jour pour le dTPc et 48,8% pour le ROR. Les CV chez les enfants était respectivement de 91,3%, 99,1%, 100,0%, 59,1%, 70,2%, 17,2% et 75,7% pour l'hépatite B, le ROR, DTPc, BCG, pneumocoque, rotavirus, méningocoque C. Discussion : aucune CV n'atteignait les recommandations ministérielles. Les jeunes MG étaient mieux vaccinés que leurs confrères plus âgés. Ceci est probablement lié à une politique vaccinale plus importante. Globalement, les MG étaient mieux vaccinés en 2018 par rapport aux données de la littérature et suivent les recommandations pour leur(s) enfant(s). Conclusion : les CV restent insuffisantes chez les MG, surtout celles des vaccins recommandés. A défaut de mettre en place une obligation vaccinale, il faudrait renforcer les campagnes d'information.

La vaccination constitue une avancée majeure en matière de santé publique. Au cours des siècles, elle n'a cessé d'évoluer et de se perfectionner pour finalement occuper une place importante dans le système de santé français. Cependant, depuis quelques années, de nombreuses polémiques et controverses sont venues ternir l'image des vaccins et altérer la confiance de la population. Ainsi, les taux de la couverture vaccinale s'amenuisent et des maladies infectieuses comme la rougeole réapparaissent. L'objectif de cette thèse est de mieux appréhender les actions entreprises par les pouvoirs publics afin d'améliorer la couverture vaccinale et de déterminer la place du pharmacien dans cette démarche. Après avoir fait des rappels sur les généralités associées aux vaccins, nous avons dépeint les nouvelles recommandations vaccinales applicables en France en insistant sur le calendrier vaccinal, la politique vaccinale et la situation vaccinale. Nous avons ensuite défini le rôle du pharmacien dans la vaccination en identifiant ces anciennes et nouvelles missions. Nous nous sommes également attardés sur les enjeux de la vaccination à l'officine et ses conséquences sur la santé publique. Pour étayer cette thèse, nous avons réalisé trois enquêtes menées auprès des pharmaciens de France, des étudiants en pharmacie de l'université de Rouen et des patients de Normandie. Ces études permirent d'évaluer leurs connaissances et de recueillir leurs avis sur la vaccination, les recommandations vaccinales et l'implication du pharmacien dans le circuit vaccinal.

La vaccination constitue une avancée majeure en matière de santé publique. Au cours des siècles, elle n'a cessé d'évoluer et de se perfectionner pour finalement occuper une place importante dans le système de santé français. Cependant, depuis quelques années, de nombreuses polémiques et controverses sont venues ternir l'image des vaccins et altérer la confiance de la population. Ainsi, les taux de la couverture vaccinale s'amenuisent et des maladies infectieuses comme la rougeole réapparaissent. L'objectif de cette thèse est de mieux appréhender les actions entreprises par les pouvoirs publics afin d'améliorer la couverture vaccinale et de déterminer la place du pharmacien dans cette démarche. Après avoir fait des rappels sur les généralités associées aux vaccins, nous avons dépeint les nouvelles recommandations vaccinales applicables en France en insistant sur le calendrier vaccinal, la politique vaccinale et la situation vaccinale. Nous avons ensuite défini le rôle du pharmacien dans la vaccination en identifiant ces anciennes et nouvelles missions. Nous nous sommes également attardés sur les enjeux de la vaccination à l'officine et ses conséquences sur la santé publique. Pour étayer cette thèse, nous avons réalisé trois enquêtes menées auprès des pharmaciens de France, des étudiants en pharmacie de l'université de Rouen et des patients de Normandie. Ces études permirent d'évaluer leurs connaissances et de recueillir leurs avis sur la vaccination, les recommandations vaccinales et l'implication du pharmacien dans le circuit vaccinal.

Cette thèse a pour but de retracer les différentes évolutions du calendrier vaccinal en France. Dans une première partie, elle retrace l'évolution des différentes stratégies vaccinales, de la mise en place de la première obligation vaccinale en 1902 jusqu'aux dernières modifications du calendrier vaccinal. Les enjeux liés à ces recommandations y sont abordés : Les objectifs vaccinaux sont rapidement passés de la protection de l'individu à celle de la société.Dans une seconde partie les résultats de la politique vaccinale Française sont commentés par la comparaison des différentes couvertures vaccinales obtenues. Se posent ainsi les questions de l'adaptation de ces recommandations au cours du temps. L'analyse pour la France des données d'incidence et de prévalence des infections et leur confrontation à la stratégie vaccinale montrent clairement des inadéquations. Le système actuel, associant obligations et recommandations n'est pas toujours adapté. En effet, la différenciation entre obligations et recommandations est surtout historique et n'est pas forcément corrélée à l'incidence actuelle des pathologies.

Cette thèse a pour but de retracer les différentes évolutions du calendrier vaccinal en France. Dans une première partie, elle retrace l'évolution des différentes stratégies vaccinales, de la mise en place de la première obligation vaccinale en 1902 jusqu'aux dernières modifications du calendrier vaccinal. Les enjeux liés à ces recommandations y sont abordés : Les objectifs vaccinaux sont rapidement passés de la protection de l'individu à celle de la société.Dans une seconde partie les résultats de la politique vaccinale Française sont commentés par la comparaison des différentes couvertures vaccinales obtenues. Se posent ainsi les questions de l'adaptation de ces recommandations au cours du temps. L'analyse pour la France des données d'incidence et de prévalence des infections et leur confrontation à la stratégie vaccinale montrent clairement des inadéquations. Le système actuel, associant obligations et recommandations n'est pas toujours adapté. En effet, la différenciation entre obligations et recommandations est surtout historique et n'est pas forcément corrélée à l'incidence actuelle des pathologies.

Introduction : dans les armées la vaccination est réglementaire donc obligatoire. La dernière étude de couverture vaccinale dans les armées a été réalisé par le Centre d'Épidémiologie et de Santé Publique des Armées (CESPA) en 2005 et concluait à une couverture vaccinale insuffisante. Afin d'améliorer cette couverture le CESPA diffuse aux militaires une plaquette d'information sur la vaccination. L'objectif principal de cette étude était d'effectuer une enquête de couverture vaccinale sur une antenne médicale. L'objectif secondaire était d'effectuer une évaluation qualitative de la plaquette d'information sur la vaccination dans les armées version 2016 diffusée par le CESPA. Matériel et méthodes : l'enquête de couverture vaccinale a été menée dans l'antenne médicale de Nîmes qui soutient des militaires issus de différents corps d'arme. La couverture vaccinale a été calculée pour chaque valence du calendrier vaccinal des armées pour l'antenne médicale et pour chaque corps d'arme représenté à partir d'une base de données unique anonymisée. Durant un mois, les militaires consultant à l'antenne médicale ont renseigné anonymement un auto-questionnaire d'évaluation de la plaquette d'information.Résultats : l'étude portait sur tous les militaires soutenus par l'antenne médicale soit 2101 militaires. Pour l'antenne médicale, les couvertures vaccinales étaient les suivantes : 73,8% pour la grippe, 99,3% pour le vaccin Diphtérie Tétanos Poliomyélite, 85,6% pour le vaccin Rougeole Rubéole Oreillons, 97,4% pour l'Hépatite B, 96,9% pour l'Hépatite A, 91,1% pour la Fièvre Jaune, 71,7% pour la Fièvre Typhoïde et 94,5% pour le vaccin anti-Méningites tétravalent. Les répondants au questionnaire montraient une bonne adhésion à la vaccination mais se sentaient peu concerné par la vaccination. Ils avaient moyennement bien compris les informations relayées par le document. Ils ont jugé la plaquette d'information globalement utile et bien présentée. Discussion-conclusion : la couverture vaccinale dans l'antenne médicale étudiée était globalement satisfaisante et supérieure à celle rapportée par l'étude de 2005. Une étude nationale pourrait confirmer la tendance sur l'ensemble des armées. La plaquette d'information du CESPA sur la vaccination semble être un bon outil pédagogique et peut être améliorée dans l'objectif de mieux coller aux interrogations des militaires.

Introduction : dans les armées la vaccination est réglementaire donc obligatoire. La dernière étude de couverture vaccinale dans les armées a été réalisé par le Centre d'Épidémiologie et de Santé Publique des Armées (CESPA) en 2005 et concluait à une couverture vaccinale insuffisante. Afin d'améliorer cette couverture le CESPA diffuse aux militaires une plaquette d'information sur la vaccination. L'objectif principal de cette étude était d'effectuer une enquête de couverture vaccinale sur une antenne médicale. L'objectif secondaire était d'effectuer une évaluation qualitative de la plaquette d'information sur la vaccination dans les armées version 2016 diffusée par le CESPA. Matériel et méthodes : l'enquête de couverture vaccinale a été menée dans l'antenne médicale de Nîmes qui soutient des militaires issus de différents corps d'arme. La couverture vaccinale a été calculée pour chaque valence du calendrier vaccinal des armées pour l'antenne médicale et pour chaque corps d'arme représenté à partir d'une base de données unique anonymisée. Durant un mois, les militaires consultant à l'antenne médicale ont renseigné anonymement un auto-questionnaire d'évaluation de la plaquette d'information.Résultats : l'étude portait sur tous les militaires soutenus par l'antenne médicale soit 2101 militaires. Pour l'antenne médicale, les couvertures vaccinales étaient les suivantes : 73,8% pour la grippe, 99,3% pour le vaccin Diphtérie Tétanos Poliomyélite, 85,6% pour le vaccin Rougeole Rubéole Oreillons, 97,4% pour l'Hépatite B, 96,9% pour l'Hépatite A, 91,1% pour la Fièvre Jaune, 71,7% pour la Fièvre Typhoïde et 94,5% pour le vaccin anti-Méningites tétravalent. Les répondants au questionnaire montraient une bonne adhésion à la vaccination mais se sentaient peu concerné par la vaccination. Ils avaient moyennement bien compris les informations relayées par le document. Ils ont jugé la plaquette d'information globalement utile et bien présentée. Discussion-conclusion : la couverture vaccinale dans l'antenne médicale étudiée était globalement satisfaisante et supérieure à celle rapportée par l'étude de 2005. Une étude nationale pourrait confirmer la tendance sur l'ensemble des armées. La plaquette d'information du CESPA sur la vaccination semble être un bon outil pédagogique et peut être améliorée dans l'objectif de mieux coller aux interrogations des militaires.

International audience ; OBJECTIVE: In France infant vaccines protecting against 11 diseases have changed from a recommended to a mandatory status for all children born on or after January 1, 2018. Using the Vaccinoscopie survey, we measured the impact of this new vaccination policy on vaccine coverage rates (VCRs) and on mothers' perception of vaccination.METHODS: Online survey with 1000 mothers of 0- to 11-month-old infants.RESULTS: VCRs for at least one dose at the age of 6 months strongly progressed for diseases that previously did not meet Public Health objectives (+8 points for Hepatitis B and +31 points for meningococcal C vaccines). Mothers were more favorable to mandatory vaccination and better informed in 2018 than in 2017.CONCLUSIONS: These first results showed a positive impact of the extension of mandatory vaccination on mothers' opinion regarding vaccination and on infant VCRs. ; Objectifs: En France, pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018, les vaccins du nourrisson protégeant contre 11 maladies, auparavant recommandés, sont devenus obligatoires. L'enquête Vaccinoscopie permet de mesurer l'impact de cette nouvelle politique vaccinale sur les couvertures vaccinales (CV) et l'opinion des mères sur la vaccination.Méthodes: Étude réalisée sur Internet par questionnaire auto-administré auprès de 1000 mères de nourrissons âgés de 0–11 mois.Résultats: Les CV pour au moins une dose à l'âge de 6 mois ont fortement progressé pour les valences qui n'atteignaient pas les objectifs de santé publique (+8 points pour l'hépatite B et +31 points pour le méningocoque C). Les mères étaient plus favorables à la vaccination obligatoire et mieux informées en 2018 qu'en 2017.Conclusion: Ces premiers résultats montrent un impact positif de l'extension de la vaccination obligatoire sur les CV du nourrisson et sur l'opinion des mères quant à la vaccination.

International audience ; OBJECTIVE: In France infant vaccines protecting against 11 diseases have changed from a recommended to a mandatory status for all children born on or after January 1, 2018. Using the Vaccinoscopie survey, we measured the impact of this new vaccination policy on vaccine coverage rates (VCRs) and on mothers' perception of vaccination.METHODS: Online survey with 1000 mothers of 0- to 11-month-old infants.RESULTS: VCRs for at least one dose at the age of 6 months strongly progressed for diseases that previously did not meet Public Health objectives (+8 points for Hepatitis B and +31 points for meningococcal C vaccines). Mothers were more favorable to mandatory vaccination and better informed in 2018 than in 2017.CONCLUSIONS: These first results showed a positive impact of the extension of mandatory vaccination on mothers' opinion regarding vaccination and on infant VCRs. ; Objectifs: En France, pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018, les vaccins du nourrisson protégeant contre 11 maladies, auparavant recommandés, sont devenus obligatoires. L'enquête Vaccinoscopie permet de mesurer l'impact de cette nouvelle politique vaccinale sur les couvertures vaccinales (CV) et l'opinion des mères sur la vaccination.Méthodes: Étude réalisée sur Internet par questionnaire auto-administré auprès de 1000 mères de nourrissons âgés de 0–11 mois.Résultats: Les CV pour au moins une dose à l'âge de 6 mois ont fortement progressé pour les valences qui n'atteignaient pas les objectifs de santé publique (+8 points pour l'hépatite B et +31 points pour le méningocoque C). Les mères étaient plus favorables à la vaccination obligatoire et mieux informées en 2018 qu'en 2017.Conclusion: Ces premiers résultats montrent un impact positif de l'extension de la vaccination obligatoire sur les CV du nourrisson et sur l'opinion des mères quant à la vaccination.

International audience ; OBJECTIVE: In France infant vaccines protecting against 11 diseases have changed from a recommended to a mandatory status for all children born on or after January 1, 2018. Using the Vaccinoscopie survey, we measured the impact of this new vaccination policy on vaccine coverage rates (VCRs) and on mothers' perception of vaccination.METHODS: Online survey with 1000 mothers of 0- to 11-month-old infants.RESULTS: VCRs for at least one dose at the age of 6 months strongly progressed for diseases that previously did not meet Public Health objectives (+8 points for Hepatitis B and +31 points for meningococcal C vaccines). Mothers were more favorable to mandatory vaccination and better informed in 2018 than in 2017.CONCLUSIONS: These first results showed a positive impact of the extension of mandatory vaccination on mothers' opinion regarding vaccination and on infant VCRs. ; Objectifs: En France, pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018, les vaccins du nourrisson protégeant contre 11 maladies, auparavant recommandés, sont devenus obligatoires. L'enquête Vaccinoscopie permet de mesurer l'impact de cette nouvelle politique vaccinale sur les couvertures vaccinales (CV) et l'opinion des mères sur la vaccination.Méthodes: Étude réalisée sur Internet par questionnaire auto-administré auprès de 1000 mères de nourrissons âgés de 0–11 mois.Résultats: Les CV pour au moins une dose à l'âge de 6 mois ont fortement progressé pour les valences qui n'atteignaient pas les objectifs de santé publique (+8 points pour l'hépatite B et +31 points pour le méningocoque C). Les mères étaient plus favorables à la vaccination obligatoire et mieux informées en 2018 qu'en 2017.Conclusion: Ces premiers résultats montrent un impact positif de l'extension de la vaccination obligatoire sur les CV du nourrisson et sur l'opinion des mères quant à la vaccination.

International audience ; OBJECTIVE: In France infant vaccines protecting against 11 diseases have changed from a recommended to a mandatory status for all children born on or after January 1, 2018. Using the Vaccinoscopie survey, we measured the impact of this new vaccination policy on vaccine coverage rates (VCRs) and on mothers' perception of vaccination.METHODS: Online survey with 1000 mothers of 0- to 11-month-old infants.RESULTS: VCRs for at least one dose at the age of 6 months strongly progressed for diseases that previously did not meet Public Health objectives (+8 points for Hepatitis B and +31 points for meningococcal C vaccines). Mothers were more favorable to mandatory vaccination and better informed in 2018 than in 2017.CONCLUSIONS: These first results showed a positive impact of the extension of mandatory vaccination on mothers' opinion regarding vaccination and on infant VCRs. ; Objectifs: En France, pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018, les vaccins du nourrisson protégeant contre 11 maladies, auparavant recommandés, sont devenus obligatoires. L'enquête Vaccinoscopie permet de mesurer l'impact de cette nouvelle politique vaccinale sur les couvertures vaccinales (CV) et l'opinion des mères sur la vaccination.Méthodes: Étude réalisée sur Internet par questionnaire auto-administré auprès de 1000 mères de nourrissons âgés de 0–11 mois.Résultats: Les CV pour au moins une dose à l'âge de 6 mois ont fortement progressé pour les valences qui n'atteignaient pas les objectifs de santé publique (+8 points pour l'hépatite B et +31 points pour le méningocoque C). Les mères étaient plus favorables à la vaccination obligatoire et mieux informées en 2018 qu'en 2017.Conclusion: Ces premiers résultats montrent un impact positif de l'extension de la vaccination obligatoire sur les CV du nourrisson et sur l'opinion des mères quant à la vaccination.

International audience ; OBJECTIVE: In France infant vaccines protecting against 11 diseases have changed from a recommended to a mandatory status for all children born on or after January 1, 2018. Using the Vaccinoscopie survey, we measured the impact of this new vaccination policy on vaccine coverage rates (VCRs) and on mothers' perception of vaccination.METHODS: Online survey with 1000 mothers of 0- to 11-month-old infants.RESULTS: VCRs for at least one dose at the age of 6 months strongly progressed for diseases that previously did not meet Public Health objectives (+8 points for Hepatitis B and +31 points for meningococcal C vaccines). Mothers were more favorable to mandatory vaccination and better informed in 2018 than in 2017.CONCLUSIONS: These first results showed a positive impact of the extension of mandatory vaccination on mothers' opinion regarding vaccination and on infant VCRs. ; Objectifs: En France, pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018, les vaccins du nourrisson protégeant contre 11 maladies, auparavant recommandés, sont devenus obligatoires. L'enquête Vaccinoscopie permet de mesurer l'impact de cette nouvelle politique vaccinale sur les couvertures vaccinales (CV) et l'opinion des mères sur la vaccination.Méthodes: Étude réalisée sur Internet par questionnaire auto-administré auprès de 1000 mères de nourrissons âgés de 0–11 mois.Résultats: Les CV pour au moins une dose à l'âge de 6 mois ont fortement progressé pour les valences qui n'atteignaient pas les objectifs de santé publique (+8 points pour l'hépatite B et +31 points pour le méningocoque C). Les mères étaient plus favorables à la vaccination obligatoire et mieux informées en 2018 qu'en 2017.Conclusion: Ces premiers résultats montrent un impact positif de l'extension de la vaccination obligatoire sur les CV du nourrisson et sur l'opinion des mères quant à la vaccination.

Introduction : les programmes de vaccination prophylactique contre le virus du papillome humain constituent une initiative majeure de santé publique dans le monde entier. Selon les données actuelles, la couverture vaccinale en France reste parmi les plus basses au niveau des pays industrialisés. Le but de ce travail est de faire l'état des lieux de l'efficience, des modalités de mise en place et des perspectives d'avenir de la vaccination anti-HPV en France et à travers le monde.Matériel et méthode : une revue de la littérature a été réalisée pour cette étude. Dans un premier temps, nous avons recherché les données d'efficacité des essais cliniques pré-AMM des vaccins anti-HPV disponibles puis les données d'impact de cette vaccination dans le monde réel. Notre deuxième axe de recherche s'est appliqué à déterminer dans quel contexte vaccinal anti-HPV de tels résultats peuvent être réalisés, puis à le comparer au contexte français. En troisième lieu, nous avons cherché à évaluer dans quelle mesure les modalités appliquées dans les différents programmes vaccinaux internationaux leur permettait d'accéder à une couverture vaccinale jugée optimale.Résultats et discussion : en France, la dynamique de vaccination connaît une inflexion et le taux de couverture vaccinale reste très faible et bien loin des objectifs fixés par les autorités de santé. Pourtant, l'impact des programmes de vaccination anti-HPV dans le monde réel est de plus en plus évident, en particulier dans les pays à forte couverture vaccinale. La stratégie des programmes vaccinaux adoptée dans ces pays diverge de la stratégie française en termes de recommandations ainsi que sur les modalités de distribution, de communication et de suivi. Une distribution scolaire mais aussi et surtout dans le cadre d'un programme gratuit apparait comme un facteur clef de la réussite de ces programmes. La vaccination anti-HPV lorsqu'elle est mixte et débutée précocement semble également associée à une meilleure couverture vaccinale. D'autres outils tels que la mise en place d'un registre national de vaccination et une gestion optimale de la communication et de la médiatisation autour du vaccin peuvent apporter un soutien à la mise en œuvre d'un programme vaccinal. Dans le climat de défiance envers la vaccination actuellement observé en France, ces différents outils sont des points d'optimisation potentiels de la politique vaccinale française anti-HPV.Conclusion : une vaccination HPV précoce, organisée, médiatisée et volontariste semble être la clé dans plusieurs états d'une couverture vaccinale optimale et d'une bonne observance du schéma vaccinal, conditions non réalisées à ce jour en France. Une politique vaccinale nationale de santé publique permettrait par l'accès généralisé et gratuit au vaccin de gommer les actuelles inégalités sociales d'accès à la prévention primaire comme secondaire, et d'assurer un suivi au long cours par la création d'un registre national de vaccination.

Introduction : les programmes de vaccination prophylactique contre le virus du papillome humain constituent une initiative majeure de santé publique dans le monde entier. Selon les données actuelles, la couverture vaccinale en France reste parmi les plus basses au niveau des pays industrialisés. Le but de ce travail est de faire l'état des lieux de l'efficience, des modalités de mise en place et des perspectives d'avenir de la vaccination anti-HPV en France et à travers le monde.Matériel et méthode : une revue de la littérature a été réalisée pour cette étude. Dans un premier temps, nous avons recherché les données d'efficacité des essais cliniques pré-AMM des vaccins anti-HPV disponibles puis les données d'impact de cette vaccination dans le monde réel. Notre deuxième axe de recherche s'est appliqué à déterminer dans quel contexte vaccinal anti-HPV de tels résultats peuvent être réalisés, puis à le comparer au contexte français. En troisième lieu, nous avons cherché à évaluer dans quelle mesure les modalités appliquées dans les différents programmes vaccinaux internationaux leur permettait d'accéder à une couverture vaccinale jugée optimale.Résultats et discussion : en France, la dynamique de vaccination connaît une inflexion et le taux de couverture vaccinale reste très faible et bien loin des objectifs fixés par les autorités de santé. Pourtant, l'impact des programmes de vaccination anti-HPV dans le monde réel est de plus en plus évident, en particulier dans les pays à forte couverture vaccinale. La stratégie des programmes vaccinaux adoptée dans ces pays diverge de la stratégie française en termes de recommandations ainsi que sur les modalités de distribution, de communication et de suivi. Une distribution scolaire mais aussi et surtout dans le cadre d'un programme gratuit apparait comme un facteur clef de la réussite de ces programmes. La vaccination anti-HPV lorsqu'elle est mixte et débutée précocement semble également associée à une meilleure couverture vaccinale. D'autres outils tels que la mise en place d'un registre national de vaccination et une gestion optimale de la communication et de la médiatisation autour du vaccin peuvent apporter un soutien à la mise en œuvre d'un programme vaccinal. Dans le climat de défiance envers la vaccination actuellement observé en France, ces différents outils sont des points d'optimisation potentiels de la politique vaccinale française anti-HPV.Conclusion : une vaccination HPV précoce, organisée, médiatisée et volontariste semble être la clé dans plusieurs états d'une couverture vaccinale optimale et d'une bonne observance du schéma vaccinal, conditions non réalisées à ce jour en France. Une politique vaccinale nationale de santé publique permettrait par l'accès généralisé et gratuit au vaccin de gommer les actuelles inégalités sociales d'accès à la prévention primaire comme secondaire, et d'assurer un suivi au long cours par la création d'un registre national de vaccination.