Interdisziplinärität ist in den letzten Jahrzehnten zu einem wissenschaftspolitischen Desiderat geworden. Gleichzeitig besteht bisher kaum Einigkeit darüber, wie sich interdisziplinäre Forschung strukturieren oder operationalisieren lässt. Im vorliegenden Artikel wird ein kollaboratives Arbeiten zwischen Ethnologie und Psychiatrie beschrieben. Es werden vor allem methodische Fragen eines kollaborativen Vorgehens diskutiert und daraus 3 methodologische Forderungen für die Entwicklung alltagsnaher Forschungsdesigns abgeleitet. Im engeren Sinn wird dabei der Frage nachgegangen, in welcher Weise ethnographische Methoden dazu beitragen können, die Komplexität und Vielschichtigkeit sowohl des klinisch-therapeutischen Alltags als auch der Lebenswelten von Betroffenen und deren Bezugspersonen abzubilden und möglichst genau zu erfassen. ; Interdisciplinarity has become a desideratum within sciences and politics. At the same time, there is no consensus about how to structure or operationalize interdisciplinary activities. In this article a colaborative interaction between ethnology and psychiatry will be described. It will be focussed on methodological queries in order to be able to deduce claims for the development of praxis-oriented research designs. It will be elaborated in which sense ethnographic methods might contribute to represent and evaluate the complexity of the everyday within the clinical routines and the daily lives of patients and their families. ; Peer Reviewed
"Vorvermerk" signed: A.B. [i.e. Adolf Bastian] ; bd. 1. Das schisksal. Die gottheiten. Die seele. Das recht. Die empfindung. Kraft und stoff. Das denken. Das sein. Das körperliche. Metempsychosen. Der Gott. Causalität. Der demiurg. Ursprungslieder. Der erset mensch. Die grossmütter. Die wiedergeburten. Das genie. Der gutgesell. Das sündhafte. Der mechanismus. Die kindheit. Das paradies. Der himmelsweg. Mundus vult decipi. Der mensch und seine götter. Anmerkungen. Nachwort.--bd. 2. Die traditionelle religion. Die sündenschuld. Der gesellschaftskreis. Fasten und reinigungen. Die denkthätigkeit. Die causalität. Seelenlehren. Das zoon politikon. Metapher. Anthropomorphisirungen. Ein neuer glaube. Parallelen. Der zweck. Die freiheit. Anhang. ; Mode of access: Internet.
Ce texte, destiné à un ouvrage publié en Espagne, résume à la fois l'histoire récente de la construction des identités régionales dans le Midi de la France et les étapes successives des politiques de patrimonialisation impliquant l'ethnologie
Ce texte, destiné à un ouvrage publié en Espagne, résume à la fois l'histoire récente de la construction des identités régionales dans le Midi de la France et les étapes successives des politiques de patrimonialisation impliquant l'ethnologie
Im Sammelband Ethnologie im 21. Jahrhundert liefern die Herausgeber Thomas Bierschenk, Matthias Krings und Carola Lentz einen Einblick in die gegenwärtige deutsche Ethnologie. Dreizehn Beiträge von Ethnologen, Soziologen, Politikwissenschaftlern und Sozial- sowie Kulturanthropologen thematisieren die institutionelle Entwicklung der Disziplin; zudem gehen sie auf den Wandel der epistemischen Praktiken und die neuen Bedingungen für Feldforschung bzw. ethnologische Methodendiskurse ein. Sie benennen Selbstreflexion und Selbstkritik als Schlüsselstrategien, um die gegenwärtige Situation der deutschen Ethnologie und ihre Zukunftsperspektiven zu analysieren. Der Sammelband bietet eine Kombination aus theoretischer Reflexion und Praxisanalyse, die den Autoren sehr gut gelingt. ; In the anthology Ethnologie im 21. Jahrhundert editors Thomas Bierschenk, Matthias Krings, and Carola Lentz provide an overview on contemporary German anthropology. Thirteen articles published by scholars from the fields of anthropology, sociology, cultural and social anthropology, and political science discuss the institutional development of the discipline, the change in epistemic practices and new conditions for fieldwork and methodological approaches. Thereby they suggest self-reflection and self-criticism as key strategies for analysing the current status of German anthropology and its prospects.
Abstract In this article I explore the ontological turn in anthropological theory through three interconnected approaches. First, I situate the academic success of Amerindian ontologies in the context of recent debates on the urgency of addressing the political consequences of the anthropocene. Secondly, I undertake an archaeology of the concept of perspectivism as a central stage of the ontological turn, showing how the sub-discipline of Amerindian ethnology has always had a vocation for Copernican turnings, from the time of Montaigne until today. In conclusion, I argue for a return to aesthetics and poetics as the quintessential domains for exploring how different ontologies can teach us to look at the world differently. To understand the multiple versions of Amerindian relational ontologies we have to be able to perceive the relational character of the aesthetics they reveal. The argument is sustained by a short presentation of Huni Kuin (Cashinahua) aesthetics as revealed in huni meka, ayahuasca song.
Repris avec modification dans le mémoire de synthèse de mon HDR : Parcours en anthropologie maritime, en technologie, en anthropologie de la parenté et des rituels, de la Bretagne à la Nouvelle-Calédonie kanak, EPHE Paris 20 mai 2010. ; National audience ; Rencontre de la pratique ethnologique en milieu kanak en Nouvelle-Calédonie et du militantisme anticolonialiste d'une anthropologue engagée auprès des Kanak avec presse locale anti-indépendantiste
Repris avec modification dans le mémoire de synthèse de mon HDR : Parcours en anthropologie maritime, en technologie, en anthropologie de la parenté et des rituels, de la Bretagne à la Nouvelle-Calédonie kanak, EPHE Paris 20 mai 2010. ; National audience ; Rencontre de la pratique ethnologique en milieu kanak en Nouvelle-Calédonie et du militantisme anticolonialiste d'une anthropologue engagée auprès des Kanak avec presse locale anti-indépendantiste
Repris avec modification dans le mémoire de synthèse de mon HDR : Parcours en anthropologie maritime, en technologie, en anthropologie de la parenté et des rituels, de la Bretagne à la Nouvelle-Calédonie kanak, EPHE Paris 20 mai 2010. ; National audience ; Rencontre de la pratique ethnologique en milieu kanak en Nouvelle-Calédonie et du militantisme anticolonialiste d'une anthropologue engagée auprès des Kanak avec presse locale anti-indépendantiste
Revue d'ouvrage ; International audience ; Dans le domaine de la gestion des risques, et dans celle des inondations en particulier, un accent important a récemment été mis sur la promotion de l'information et de l'activation d'une dite « culture du risque ». Cette évolution notable émane principalement des limites attestées des politiques basées sur la technique et la maîtrise des inondations par les experts ou la puissance publique. Face à cet enjeu, les regards anthropologiques s'avèrent pertinents en ce qu'ils permettent une compréhension fine de la relation entretenue par les habitants avec le risque et la catastrophe. Le regard que nous propose Julien Langumier dans son ouvrage est de ceux-là. Il y restitue le travail ethnographique qu'il a mené durant sa thèse à Cuxac-d'Aude, village du Sud de la France dramatiquement inondé en novembre 1999. Si les projecteurs des médias sur la catastrophe orientèrent son intérêt pour le site, son regard d'ethnologue se porta sur le retour à l'anonymat d'un village sinistré, sur ce qui se passe lorsque le sujet disparaît de la chambre d'échos des médias et que ceux qui (sur)vivent dans cette zone à risque s'en retournent à leur quotidien. À travers une monographie thématique, J. Langumier va ainsi restituer les modes d'appropriation de la tragédie au niveau local. Cette étude de cas, pour locale qu'elle soit, a une portée générale en ce qu'elle « enseigne et renseigne sur les façons d'explorer anthropologiquement ces matériaux ténus, réels ou virtuels, écrits ou oraux, conscients ou inconscients qui ordonnent désormais la vie des gens qui résident là » (Zonabend, préface, 2008). Son travail de thèse tout comme l'ouvrage qui en rend compte s'organisent en trois temps, traduisant la dynamique de la recherche qui a progressivement réinscrit l'événement dans le quotidien : l'événement-récit, l'événement-cause et l'événement-mémoire. La première partie – l'événement-récit et les pratiques de témoignages – retrace les débuts de l'enquête, marqués par la volonté des personnes ...
Revue d'ouvrage ; International audience ; Dans le domaine de la gestion des risques, et dans celle des inondations en particulier, un accent important a récemment été mis sur la promotion de l'information et de l'activation d'une dite « culture du risque ». Cette évolution notable émane principalement des limites attestées des politiques basées sur la technique et la maîtrise des inondations par les experts ou la puissance publique. Face à cet enjeu, les regards anthropologiques s'avèrent pertinents en ce qu'ils permettent une compréhension fine de la relation entretenue par les habitants avec le risque et la catastrophe. Le regard que nous propose Julien Langumier dans son ouvrage est de ceux-là. Il y restitue le travail ethnographique qu'il a mené durant sa thèse à Cuxac-d'Aude, village du Sud de la France dramatiquement inondé en novembre 1999. Si les projecteurs des médias sur la catastrophe orientèrent son intérêt pour le site, son regard d'ethnologue se porta sur le retour à l'anonymat d'un village sinistré, sur ce qui se passe lorsque le sujet disparaît de la chambre d'échos des médias et que ceux qui (sur)vivent dans cette zone à risque s'en retournent à leur quotidien. À travers une monographie thématique, J. Langumier va ainsi restituer les modes d'appropriation de la tragédie au niveau local. Cette étude de cas, pour locale qu'elle soit, a une portée générale en ce qu'elle « enseigne et renseigne sur les façons d'explorer anthropologiquement ces matériaux ténus, réels ou virtuels, écrits ou oraux, conscients ou inconscients qui ordonnent désormais la vie des gens qui résident là » (Zonabend, préface, 2008). Son travail de thèse tout comme l'ouvrage qui en rend compte s'organisent en trois temps, traduisant la dynamique de la recherche qui a progressivement réinscrit l'événement dans le quotidien : l'événement-récit, l'événement-cause et l'événement-mémoire. La première partie – l'événement-récit et les pratiques de témoignages – retrace les débuts de l'enquête, marqués par la volonté des personnes ...
International audience ; L'année passée, j'ai soumis à l'atelier d'écriture un texte, rédigé pour l'occa-sion, qui posait la question de l'utilisation des données historiques en ethno-logie. Il s'agissait du synopsis de la première partie de ma thèse consacrée — comme c'est souvent le cas en ethnologie — à la présentation du cadre géographique, historique, politique et culturel de l'étude. Mon intention était de soumettre à de jeunes chercheurs, étudiant des régions du monde très diffé-rentes, le douloureux problème que rencontre l'ethnologue qui travaille en Chine : il doit affronter un monstre, l'histoire du pays. La Chine a beau-coup écrit sur sa propre histoire. Et elle revendique haut et fort cette histoire ancienne faite d'une succession de dynasties impériales qui ont chacune rédigé leurs monographies et leurs annales. Lors de l'enquête ethnographique, cette histoire revient sans cesse, tant dans les témoignages oraux que dans les documents écrits. Comment donc maîtriser ce monstre et quel espace lui accorder ensuite dans la rédaction de la thèse ? Derrière cette interrogation méthodologique, surgit alors une problématique épistémologique : dans quelle mesure l'ethno-logue (non historien) peut-il et doit-il intégrer à sa recherche les données his-toriques qu'il a collectées pour sa propre instruction ? Le passage par l'histoire est certes l'un des détours obligés que l'ethnologue doit faire pour décrypter les références du groupe humain qu'il étudie. Il se retrouve alors immergé dans un monde qui n'est pas le sien. Comment opère-t-il s'il lui incombe de « faire de l'histoire » ? La question se décline en plusieurs interrogations : comment gère-t-il les sources historiques — « l'histoire des histo-riens » — quand elles existent ? Et quand il ne dispose que de sources primaires, ses méthodes d'investigation lui permettent-elles de défendre une « histoire d'ethnologue » ? Doit-il renoncer complètement à rechercher des « vérités historiques » ? Si pour l'ethnologue il n'y a pas de déterminisme historique, ...
International audience ; L'année passée, j'ai soumis à l'atelier d'écriture un texte, rédigé pour l'occa-sion, qui posait la question de l'utilisation des données historiques en ethno-logie. Il s'agissait du synopsis de la première partie de ma thèse consacrée — comme c'est souvent le cas en ethnologie — à la présentation du cadre géographique, historique, politique et culturel de l'étude. Mon intention était de soumettre à de jeunes chercheurs, étudiant des régions du monde très diffé-rentes, le douloureux problème que rencontre l'ethnologue qui travaille en Chine : il doit affronter un monstre, l'histoire du pays. La Chine a beau-coup écrit sur sa propre histoire. Et elle revendique haut et fort cette histoire ancienne faite d'une succession de dynasties impériales qui ont chacune rédigé leurs monographies et leurs annales. Lors de l'enquête ethnographique, cette histoire revient sans cesse, tant dans les témoignages oraux que dans les documents écrits. Comment donc maîtriser ce monstre et quel espace lui accorder ensuite dans la rédaction de la thèse ? Derrière cette interrogation méthodologique, surgit alors une problématique épistémologique : dans quelle mesure l'ethno-logue (non historien) peut-il et doit-il intégrer à sa recherche les données his-toriques qu'il a collectées pour sa propre instruction ? Le passage par l'histoire est certes l'un des détours obligés que l'ethnologue doit faire pour décrypter les références du groupe humain qu'il étudie. Il se retrouve alors immergé dans un monde qui n'est pas le sien. Comment opère-t-il s'il lui incombe de « faire de l'histoire » ? La question se décline en plusieurs interrogations : comment gère-t-il les sources historiques — « l'histoire des histo-riens » — quand elles existent ? Et quand il ne dispose que de sources primaires, ses méthodes d'investigation lui permettent-elles de défendre une « histoire d'ethnologue » ? Doit-il renoncer complètement à rechercher des « vérités historiques » ? Si pour l'ethnologue il n'y a pas de déterminisme historique, ...
International audience ; L'année passée, j'ai soumis à l'atelier d'écriture un texte, rédigé pour l'occa-sion, qui posait la question de l'utilisation des données historiques en ethno-logie. Il s'agissait du synopsis de la première partie de ma thèse consacrée — comme c'est souvent le cas en ethnologie — à la présentation du cadre géographique, historique, politique et culturel de l'étude. Mon intention était de soumettre à de jeunes chercheurs, étudiant des régions du monde très diffé-rentes, le douloureux problème que rencontre l'ethnologue qui travaille en Chine : il doit affronter un monstre, l'histoire du pays. La Chine a beau-coup écrit sur sa propre histoire. Et elle revendique haut et fort cette histoire ancienne faite d'une succession de dynasties impériales qui ont chacune rédigé leurs monographies et leurs annales. Lors de l'enquête ethnographique, cette histoire revient sans cesse, tant dans les témoignages oraux que dans les documents écrits. Comment donc maîtriser ce monstre et quel espace lui accorder ensuite dans la rédaction de la thèse ? Derrière cette interrogation méthodologique, surgit alors une problématique épistémologique : dans quelle mesure l'ethno-logue (non historien) peut-il et doit-il intégrer à sa recherche les données his-toriques qu'il a collectées pour sa propre instruction ? Le passage par l'histoire est certes l'un des détours obligés que l'ethnologue doit faire pour décrypter les références du groupe humain qu'il étudie. Il se retrouve alors immergé dans un monde qui n'est pas le sien. Comment opère-t-il s'il lui incombe de « faire de l'histoire » ? La question se décline en plusieurs interrogations : comment gère-t-il les sources historiques — « l'histoire des histo-riens » — quand elles existent ? Et quand il ne dispose que de sources primaires, ses méthodes d'investigation lui permettent-elles de défendre une « histoire d'ethnologue » ? Doit-il renoncer complètement à rechercher des « vérités historiques » ? Si pour l'ethnologue il n'y a pas de déterminisme historique, quel rôle peut-il accorder à ces données ? Quelle légitimité donner à l'apport d'éléments historiques à la réflexion anthropologique ? Rappe-lons-nous le reproche qui fut adressé à Marcel Granet, un des grands noms
Ethnologie und Inszenierung ist ein Sammelband mit Texten zur Theaterethnologie. Zwanzig Autoren bringen Beispiele für Ansätze zur Theaterethnologie (so der Untertitel) aus Europa, Lateinamerika, Afrika sowie Süd- und Südostasien. Diese Ansätze behandeln die vielschichtige Beziehung von Ethnologie, Theater und Inszenierung. Die Herausgeber sind Ethnologen der Universität Marburg. Als Ethnologen begreifen sie die Theaterethnologie als einen "Zweig der Ethnologie, der sich mit Theatralischem befaßt". Eine Einschätzung, die den Protest der Theaterwissenschaftler auf den Plan rufen müßte. Denn gerade diese Einschränkung auf einen Zweig der Wissenschaften glaubte man mit dem Konzept der Theaterethnologie, einem Ansatz, der notwendigerweise mit interkulturellen Erfahrungen arbeitet und wissenschaftliche Analysen idealerweise von mehreren Seiten zuläßt, überwunden zu haben. Nur zwei der insgesamt zwanzig Autoren, Christopher Balme und Mark Pizzato, sind ausgewiesene Theaterwissenschaftler. Die übrigen Verfasser sind (bis auf einen Erziehungswissenschafter) Ethnologen oder Anthropologen. In fünf Kapiteln werden sowohl wissenschaftsgeschichtliche Themen aufgearbeitet und kulturelle, rituelle und politische Inszenierungen untersucht als auch experimentelle Ansätze aufgezeigt. Aufgrund des relativ jungen Forschungsgegenstandes ist das Arbeitsfeld Theaterethnologie naturgemäß noch nicht präzise differenziert. Daher sind die im Buch befindlichen Aufsätze auch sehr breit gestreut, wodurch der fächerübergreifende Anspruch dieser Disziplin betont wird: von wissenschaftsgeschichtlichen Ausführungen bis zur ungewöhnlichen Beschreibung des Weges einer Maske von ihrer Musealisierung zurück zum Auftritt auf der Bühne. Schmidt und Münzel bezeichnen als Theaterethnologie "die ethnologische Annäherung an bewußt, geplant inszenierte Aufführungen unterhaltsamen Charakters", es handle sich "um die Dialektik von Spiel und Ernst in Aufführungen" (S. 11). Im ersten Abschnitt gibt Christopher B. Balme einen Überblick über die Entwicklung in der Theaterwissenschaft im deutschsprachigen Raum seit den 20er Jahren, setzt diese in Bezug zur Ethnologie und vergleicht dazu die amerikanische Performance Theory wie sie von Richard Schechner vertreten wird sowie Eugenio Barbas Theateranthropologie und Jean-Marie Pradiers französische Ethnoscènologie. Balme weist darauf hin, daß die deutsche Theaterwissenschaft in ihrer Gründerzeit ethnographisch orientiert war. Carl Niessens und Artur Kutschers Handbücher waren völkerkundlich ausgerichtet, beide bezogen sich in ihren Ansätzen auf die Mimus-Theorie des Altphilologen Hermann Reich. Niessens Handbuch der Theater-Wissenschaft stützte sich zu einem großen Teil auf ethnographisches Material. Klaus Peter Köpping spricht in seinem Aufsatz Inszenierung und Transgression in Ritual und Theater von einer beinahe "theatralischen" Wende des ethnologischen Forschungsinteresses und bezieht sich damit auf das von der Deutschen Forschungsgemeinschaft herausgegebene Grundlagenpapier Theatralität – Theater als kulturelles Modell in den Kulturwissenschaften, das davon ausgeht, daß "sich das Selbstverständnis einer Kultur außerhalb Europas/Nordamerikas nicht nur in Texten und Monumenten formuliert, sondern auch – zum Teil sogar vorrangig – in theatralen Prozessen". Köpping diskutiert die Entwicklung einer Performanz-Theorie. Dabei bezieht er sich vor allem auf Victor Turner (soziales Drama) und greift zur Diskussion des Spielbegriffs auf Johan Huizinga und Roger Callois zurück. Köpping betont aber, daß nicht alles Handeln gleichzeitig Performanz ist. Die sozialen Dramen würden, wie auch die rituellen Prozesse, zur Wirklichkeitssphäre gehören und damit eigentlich nicht in das performative Genre des Theaters oder Spiels als Meta-Kommentare der Realität passen. Als wesentlich erachtet er, daß "die klare Unterscheidung zwischen Theater und sozialem wie rituellem Handeln aufrecht erhalten werden [muß], sonst bleibt uns nichts 'Apartes' mehr für das Theater". Köppings selbstverständliche Verwendung des Wortes Performanz mit "z" als eingedeutschte Version ist ein interessanter Beitrag zur notwendigen Begriffsdiskussion und sollte die Debatte darüber beleben. Ein Aufsatz von Ulrike Ziegler über die Visualisierung von Räumen und Grenzen im Spiel der Trickster und Clowns, eine Diskussion von "ritual practices as expressions of pronominal practices" von Tullio Maranhão und Mark Pizzatos "Theaters of Sacrifice" bei den Griechen, Azteken und in der Postmoderne, vervollständigen den ersten Teil des Buches. Im Abschnitt Kulturelle Inszenierungen findet sich unter anderem eine Arbeit von Ana Maria Larrea Maldonado über das schwierige Verhältnis des Staats zum "teatro popular" in Quito. Zensur, Unterdrückung und Abhängigkeit von Auftrittsgenehmigungen durch die Gemeinde kennzeichnen neben ökonomischen Problemen die Situation des "Volkstheaters" in Ecuador. Marianne König widmet sich in ihrem Beitrag dem Modernen Theater in Indonesien. Das moderne indonesische Theater entstand zeitgleich mit dem Nationalstaat Indonesien im Zuge der Unabhängigkeit von Holland nach 1945. Es zeichnet sich durch die Verwendung der "Bahasa Indonesia", der gemeinsamen "indonesischen Sprache", aus. "Modern und indonesisch werden [.] zu Synonymen, und die indonesische Sprache ist Ausdruck davon." König zeichnet anhand der Verwendung der Sprache die Abweichungen und Brüche nach, die das anfangs nationalistisch gefärbte moderne Theater im Laufe der Jahre durchlaufen hat. Anette Rein untersucht in ihrer Arbeit Tanz auf Bali das sinnliche Erleben der anderen Wirklichkeit in den rituellen Tanzformen Balis. Ein Bericht über das Fest der Köchinnen in Guadeloupe von Friederike Platzdasch beschließt dieses Kapitel. Der Teil Rituelle Inszenierungen enthält einen Forschungsbericht über religiöses Theater an der Nordküste Perus (Bernd Schmelz), die Beschreibung der Festkultur Ecuadors in Der Tag des Señor de los Milagros in San Juan, in der südlichen Sierra Ecuadors (Bettina E. Schmidt) und Der Pakt mit dem Teufel – Die Fiesta de San Juan in Otavalo, Ecuador (Elisabeth Rohr), eine Interpretation der griechischen Totenklage als performative Seinsbestimmung (Ulrike Krasberg) sowie Mark Münzels Ich bin eyn Tiger thier – Inszenierungen bei Indianern des östlichen Waldlandes. Münzel zieht einen Vergleich zwischen religiösen Inszenierungen südamerikanischer Tieflandindianer und der Faszination des Cyberspaces. Was zunächst sehr weit hergeholt erscheint, stellt sich im Laufe des Aufsatzes als durchaus brauchbarer Versuch dar. Münzel bezieht sich auf die virtuellen Welten, die Cyberspace und Theater aufzubauen verstehen, und auf deren künstlerische Gestaltbarkeit. Die Grenze zwischen "realtime" und nicht-realer oder vergangener Zeit wird dabei verwischt. Der Sinn kultischer Inszenierungen liegt in der Verwandlung von Vergangenheit in "realtime". Im vierten Teil des Buches, Politische Inszenierung, findet sich eine Arbeit über Südafrikanische Performance von Georgia A. Rakelmann. Sabine Beers Narrative Bilder und das Ende der Erzählungen ist eine Analyse der politischen Wandbilder in der westafrikanischen Hauptstadt Freetown. Die "militanten" Wandmalereien werden als Inszenierungen im öffentlichen Raum Sierra Leones beschrieben. Burkhard Schnepel geht in Der Raub der Göttin auf die Verknüpfung von Politik und Religion im Hinduismus ein. Machtverhältnisse oder Statuspositionen werden durch den Vorgang der Inszenierung theatralisiert. Den Abschluß des Bandes bildet das Kapitel Experimentelle Theaterethnologie. Nicole Janowski beschäftigt sich in ihrem Aufsatz Theatrale Aspekte von Trance und Verkörperung im Candomblé mit den Texten Hubert Fichtes über die afrobrasilianische Religion Candomblé. Thomas Mennicken erforscht in vierzehn Szenen die Zusammenhänge zwischen einer veränderten Auffassung von sozialer Wirklichkeit und aktuellem Entwicklungstendenzen in der Ethnologie. Antje von Elsbergen beschäftigt sich in ihrem Aufsatz Von der Bühne zur Vitrine und zurück – Das musealisierte Drama einer Maske mit einem Phänomen, daß man vom Besuch von Theatermuseen kennt. Objekte, die man in ihrer ganzen Lebendigkeit und Sinngebung nur auf der Bühne erfahren kann, befinden sich leblos im Ausstellungsraum. Ähnlich ist es im Völkerkundemuseum – die ausgestellten Objekte müssen, damit sie präsentiert werden können, notwendigerweise aus ihrem kulturellen Zusammenhang gerissen werden. Für die Besucher bleibt es trotzdem "schwer, sich mittels Vitrinen, Wandtafeln und Multimediashows ein Gesamtbild zu schaffen", und sie gehen fort, "ohne einen unmittelbaren Bezug zu fremder Realität hergestellt zu haben". Die ethischen Skrupel, eine fremde Kultur auf ein Ausstellungsstück zu reduzieren, veranlaßten die Autorin dazu, ein "Instrumentarium zur Selbstreflexion" zu entwickeln. Mit Hilfe eines Theaterdialogs, den die Ethnologin mit der Maske führt, wird die Möglichkeit der textuellen Annäherung an eine Kultur erprobt und die Distanz zum Forschungsobjekt hinterfragt. Das soll spielerisch zu einer "Feldforschung im Kopf" führen. Dieser Beitrag mag zwar den Forderungen nach "hard facts" in der Wissenschaft nicht ganz entsprechen, bietet aber einen originellen Ansatzpunkt im Umgang mit ungelösten Problemen. Ethnologie und Inszenierung gibt einen guten Einblick in die Arbeit von Ethnologen, die sich mit Inszenierungsformen beschäftigen und damit einen sich überschneidenden Grenzbereich von Theaterwissenschaft und Ethnologie berühren. Doch man hätte sich zum Vergleich mehr Betrachtungen aus der Sicht der Theaterwissenschaft gewünscht. Zumindest ein Theaterwissenschaftler ist allerdings fast ständig vertreten: Richard Schechner. Er wird in weit mehr als der Hälfte aller Texte in der einen oder anderen Form zitiert, obwohl Schmidt und Münzel in ihrer Einführung besonders den von Schechner geprägten Begriff der "Theater-Anthropologie" ablehnen, weil im Wort "Anthropologie" eine zu starke Betonung des Körperlichen, des Biologischen mitschwinge. Sicherlich ist gerade in den europäischen Geisteswissenschaften die Bezeichnung Theaterethnologie vorzuziehen, aber ob man die Ablehnung der Bezeichung "Anthropologie" ausgerechnet anhand des Körperlichen – gerade im Zusammenhang mit Theater! – festmachen kann, darf bezweifelt werden. Dennoch: Der Sammelband zu einem der spannendsten neuen Themenkreise gibt lesenswerte Einblicke in die Materie und ist eine gute Grundlage für weitergehende Diskussionen dieses Forschungsgegenstandes.