Le politique révoqué : notes sur le statut du politique dans le philosophie de Descartes
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L'ouvrage de Robert Nozick, Anarchy, state and utopia, cherche à dépasser les critiques adressées à rencontre de l'Étatprovidence et à établir une véritable théorie politique libertarienne, une philosophie formelle de l'Etat, sur la base de simulations et à l'aide des arguments de la théorie des jeux. La réflexion de Nozick s'articule sur un paradigme à la triple composante : l'Etat doit s'arrêter là où résident les droits individuels ; l'individualisme méthodologique est au coeur de toute évaluation de la société ; le groupe social n'est pas plus que la somme de ses composantes individuelles. Il en résulte la conception d'un Etat minimal, duquel toute coercition est évacuée, et pouvant servir de cadre aux utopies. Seul l'Etat minimal est légitime, moral et juste, car il est né d'un effet induit et ne propose plus de projet philosophique. Cette théorie rejette aussi bien la thèse anarchiste que la thèse utilitariste et s'appuie sur une nouvelle définition de la justice. Mais l'introduction de mécanismes correcteurs met à jour l'ambiguïté d'une théorie des droits dépourvue de fondements moraux spécifiquement libertariens.
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L'ouvrage de Robert Nozick, Anarchy, state and utopia, cherche à dépasser les critiques adressées à rencontre de l'Étatprovidence et à établir une véritable théorie politique libertarienne, une philosophie formelle de l'Etat, sur la base de simulations et à l'aide des arguments de la théorie des jeux. La réflexion de Nozick s'articule sur un paradigme à la triple composante : l'Etat doit s'arrêter là où résident les droits individuels ; l'individualisme méthodologique est au coeur de toute évaluation de la société ; le groupe social n'est pas plus que la somme de ses composantes individuelles. Il en résulte la conception d'un Etat minimal, duquel toute coercition est évacuée, et pouvant servir de cadre aux utopies. Seul l'Etat minimal est légitime, moral et juste, car il est né d'un effet induit et ne propose plus de projet philosophique. Cette théorie rejette aussi bien la thèse anarchiste que la thèse utilitariste et s'appuie sur une nouvelle définition de la justice. Mais l'introduction de mécanismes correcteurs met à jour l'ambiguïté d'une théorie des droits dépourvue de fondements moraux spécifiquement libertariens.
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Titre original : De Republica ; Titre original : De Legibus ; Collection : GF ; 38 ; Collection : GF ; 38 ; Contient une table des matières
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International audience ; La prise en compte de la méthode marxiste dans la recherche psychologique est rare, et difficile. Dans un livre consacré à la "Psychologie de demain", aucun auteur ne s'interroge sur l'intérêt que pourrait avoir cette méthode pour affronter les difficultés de la psychologie d'aujourd'hui, pour en discerner les origines sociales : la question de la place de cette science dans la société est abordée, à propos de ses applications, non celle du fondement historique et social de la théorie.Cette coupure, je l'ai moi même aussi pratiquée, tout en essayant de la surmonter. Si je l'ai tenté, c'est parce que j'avais rencontré Marx dans la vie sociale et politique, c'est aussi parce que les philosophes que je fréquentais - Le Senne, Brunschvicg, Heidegger - me semblaient ignorer l'essentiel des activités humaines, les échanges de l'action et de la connaissance dans un monde d'œuvres. Ils posaient les problèmes de la subjectivité, de la conscience, sans examiner celui de leur genèse sociale. C'est dans la critique, que j'aurais souhaitée marxiste, de la notion d'instrumentalité d'Heidegger que j'ai entrevu la possibilité d'une telle genèse.
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International audience ; La prise en compte de la méthode marxiste dans la recherche psychologique est rare, et difficile. Dans un livre consacré à la "Psychologie de demain", aucun auteur ne s'interroge sur l'intérêt que pourrait avoir cette méthode pour affronter les difficultés de la psychologie d'aujourd'hui, pour en discerner les origines sociales : la question de la place de cette science dans la société est abordée, à propos de ses applications, non celle du fondement historique et social de la théorie.Cette coupure, je l'ai moi même aussi pratiquée, tout en essayant de la surmonter. Si je l'ai tenté, c'est parce que j'avais rencontré Marx dans la vie sociale et politique, c'est aussi parce que les philosophes que je fréquentais - Le Senne, Brunschvicg, Heidegger - me semblaient ignorer l'essentiel des activités humaines, les échanges de l'action et de la connaissance dans un monde d'œuvres. Ils posaient les problèmes de la subjectivité, de la conscience, sans examiner celui de leur genèse sociale. C'est dans la critique, que j'aurais souhaitée marxiste, de la notion d'instrumentalité d'Heidegger que j'ai entrevu la possibilité d'une telle genèse.
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Colloque international organisé à l'Université de Cologne les 28 et 29 octobre 1983 par le Romanisches Seminar der Universität zu Köln, le Séminaire de Philologie romane de l'Université libre de Bruxelles et l'Ambassade de Belgique en République fédérale d'Allemagne. ; info:eu-repo/semantics/published
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Dans sa communication documentée concernant la diffusion des idées de Charles Darwin et des doctrines évolutionnistes en Italie, le Pr Giuseppe Montalenti a mis l'accent sur les événements politiques, philosophiques, et plus généralement culturels, qui, depuis les premières décennies de notre siècle, ont opposé un obstacle important à l'approfondissement des études et des recherches dans le domaine de la biologie évolutionniste. La philosophie idéaliste et les courants de pensée qui lui succédèrent, prenant toutefois leur point de départ théorique dans l'idéalisme de Giovanni Gentile et les doctrines de Benedetto Croce, ont été prédominants : ceci a certainement exercé une influence négative, et qui n'est pas encore tout à fait surmontée, sur le développement de secteurs importants des sciences physiques et naturelles en Italie. Contrairement à ce qui se passait en Italie, la recherche philosophique, effectuée dans plusieurs pays d'Europe et aux Etats-Unis, se posait le problème des conséquences possibles du grand développement de la science et de la technique contemporaine sur les plans épistémologique, gnoséologique et éthique. Depuis les années 30, Gaston Bachelard invitait les épistémologues et les philosophes à analyser avec des instruments adéquats les grandes « révolutions » philosophiques, implicites et souvent cachées, dans tout grand changement conceptuel, à l'intérieur des sciences physiques et naturelles. Dans la culture française, d'importants secteurs de la recherche philosophique ont prêté attention aux fondements épistémologiques des sciences physiques et naturelles, et ceci a contribué de façon déterminante à donner une nouvelle vigueur à l'étude du développement historique de la pensée scientifique.
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Dans sa communication documentée concernant la diffusion des idées de Charles Darwin et des doctrines évolutionnistes en Italie, le Pr Giuseppe Montalenti a mis l'accent sur les événements politiques, philosophiques, et plus généralement culturels, qui, depuis les premières décennies de notre siècle, ont opposé un obstacle important à l'approfondissement des études et des recherches dans le domaine de la biologie évolutionniste. La philosophie idéaliste et les courants de pensée qui lui succédèrent, prenant toutefois leur point de départ théorique dans l'idéalisme de Giovanni Gentile et les doctrines de Benedetto Croce, ont été prédominants : ceci a certainement exercé une influence négative, et qui n'est pas encore tout à fait surmontée, sur le développement de secteurs importants des sciences physiques et naturelles en Italie. Contrairement à ce qui se passait en Italie, la recherche philosophique, effectuée dans plusieurs pays d'Europe et aux Etats-Unis, se posait le problème des conséquences possibles du grand développement de la science et de la technique contemporaine sur les plans épistémologique, gnoséologique et éthique. Depuis les années 30, Gaston Bachelard invitait les épistémologues et les philosophes à analyser avec des instruments adéquats les grandes « révolutions » philosophiques, implicites et souvent cachées, dans tout grand changement conceptuel, à l'intérieur des sciences physiques et naturelles. Dans la culture française, d'importants secteurs de la recherche philosophique ont prêté attention aux fondements épistémologiques des sciences physiques et naturelles, et ceci a contribué de façon déterminante à donner une nouvelle vigueur à l'étude du développement historique de la pensée scientifique.
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Dans sa communication documentée concernant la diffusion des idées de Charles Darwin et des doctrines évolutionnistes en Italie, le Pr Giuseppe Montalenti a mis l'accent sur les événements politiques, philosophiques, et plus généralement culturels, qui, depuis les premières décennies de notre siècle, ont opposé un obstacle important à l'approfondissement des études et des recherches dans le domaine de la biologie évolutionniste. La philosophie idéaliste et les courants de pensée qui lui succédèrent, prenant toutefois leur point de départ théorique dans l'idéalisme de Giovanni Gentile et les doctrines de Benedetto Croce, ont été prédominants : ceci a certainement exercé une influence négative, et qui n'est pas encore tout à fait surmontée, sur le développement de secteurs importants des sciences physiques et naturelles en Italie. Contrairement à ce qui se passait en Italie, la recherche philosophique, effectuée dans plusieurs pays d'Europe et aux Etats-Unis, se posait le problème des conséquences possibles du grand développement de la science et de la technique contemporaine sur les plans épistémologique, gnoséologique et éthique. Depuis les années 30, Gaston Bachelard invitait les épistémologues et les philosophes à analyser avec des instruments adéquats les grandes « révolutions » philosophiques, implicites et souvent cachées, dans tout grand changement conceptuel, à l'intérieur des sciences physiques et naturelles. Dans la culture française, d'importants secteurs de la recherche philosophique ont prêté attention aux fondements épistémologiques des sciences physiques et naturelles, et ceci a contribué de façon déterminante à donner une nouvelle vigueur à l'étude du développement historique de la pensée scientifique.
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Sommaire du numéro : http://archive-edutice.ccsd.cnrs.fr/edutice-00000830 ; L'utilisation de l'informatique dans les études de sciences humaines se caractérise par de très grands contrastes. Il est des disciplines, les sciences sociales, les sciences politiques, la sociologie, l'anthropologie, l'ethnologie, la psychologie, l'archéologie, la géographie, l'histoire, la linguistique où l'informatique se trouve utilisée depuis très longtemps, dans la recherche d'abord, dès les années 1965-1970, dans l'enseignement ensuite en 3e et 2e cycles, à partir des années 1970-1975, avec l'apparition de la mini-informatique, et enfin dans les enseignements de 1er cycle, au moins sous la forme d'expériences ponctuelles, depuis 1980, avec l'explosion de la micro-informatique. Il est d'autres disciplines toutefois, dont la caractéristique générale est souvent d'être transdisciplinaires ou transversales et orientées vers la préparation de carrières du secteur tertiaire, comme les études littéraires appliquées, les études de langues et de civilisation, de langues étrangères appliquées, les études françaises pour l'étranger, les études d'interprétariat et de traduction. Les techniques d'expression et de communication, ou d'autres disciplines, au contraire très spécifiques, comme les études de philosophie, les arts plastiques, la musicologie, l'esthétique, dans lesquelles l'informatique en est par contre à ses tous premiers tâtonnements. L'originalité des exigences propres à chaque spécialité, le degré d'utilisation de méthodes de recherche quantitatives, qui étaient les plus aisées à informatiser jusqu'en 1985, l'existence ou l'absence enfin, selon les disciplines et les spécialités, d 'une réflexion critique sur ces méthodes, sont quelques unes des explications qui peuvent être avancées pour rendre compte de cette situation, de cette diversité et de ces disparités. Des secteurs entiers de ces études en étaient encore, en 1985, à un degré zéro d'informatisation. C'est un constat et, qu'on le veuille ou non, l'insertion de ...
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Sommaire du numéro : http://archive-edutice.ccsd.cnrs.fr/edutice-00000830 ; L'utilisation de l'informatique dans les études de sciences humaines se caractérise par de très grands contrastes. Il est des disciplines, les sciences sociales, les sciences politiques, la sociologie, l'anthropologie, l'ethnologie, la psychologie, l'archéologie, la géographie, l'histoire, la linguistique où l'informatique se trouve utilisée depuis très longtemps, dans la recherche d'abord, dès les années 1965-1970, dans l'enseignement ensuite en 3e et 2e cycles, à partir des années 1970-1975, avec l'apparition de la mini-informatique, et enfin dans les enseignements de 1er cycle, au moins sous la forme d'expériences ponctuelles, depuis 1980, avec l'explosion de la micro-informatique. Il est d'autres disciplines toutefois, dont la caractéristique générale est souvent d'être transdisciplinaires ou transversales et orientées vers la préparation de carrières du secteur tertiaire, comme les études littéraires appliquées, les études de langues et de civilisation, de langues étrangères appliquées, les études françaises pour l'étranger, les études d'interprétariat et de traduction. Les techniques d'expression et de communication, ou d'autres disciplines, au contraire très spécifiques, comme les études de philosophie, les arts plastiques, la musicologie, l'esthétique, dans lesquelles l'informatique en est par contre à ses tous premiers tâtonnements. L'originalité des exigences propres à chaque spécialité, le degré d'utilisation de méthodes de recherche quantitatives, qui étaient les plus aisées à informatiser jusqu'en 1985, l'existence ou l'absence enfin, selon les disciplines et les spécialités, d 'une réflexion critique sur ces méthodes, sont quelques unes des explications qui peuvent être avancées pour rendre compte de cette situation, de cette diversité et de ces disparités. Des secteurs entiers de ces études en étaient encore, en 1985, à un degré zéro d'informatisation. C'est un constat et, qu'on le veuille ou non, l'insertion de l'informatique, son utilisation et son extension se posent dès lors en des termes très différents selon les disciplines concernées, qu'il s'agisse d'enseignement, de recherche ou de documentation.
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Sommaire du numéro : http://archive-edutice.ccsd.cnrs.fr/edutice-00000830 ; L'utilisation de l'informatique dans les études de sciences humaines se caractérise par de très grands contrastes. Il est des disciplines, les sciences sociales, les sciences politiques, la sociologie, l'anthropologie, l'ethnologie, la psychologie, l'archéologie, la géographie, l'histoire, la linguistique où l'informatique se trouve utilisée depuis très longtemps, dans la recherche d'abord, dès les années 1965-1970, dans l'enseignement ensuite en 3e et 2e cycles, à partir des années 1970-1975, avec l'apparition de la mini-informatique, et enfin dans les enseignements de 1er cycle, au moins sous la forme d'expériences ponctuelles, depuis 1980, avec l'explosion de la micro-informatique. Il est d'autres disciplines toutefois, dont la caractéristique générale est souvent d'être transdisciplinaires ou transversales et orientées vers la préparation de carrières du secteur tertiaire, comme les études littéraires appliquées, les études de langues et de civilisation, de langues étrangères appliquées, les études françaises pour l'étranger, les études d'interprétariat et de traduction. Les techniques d'expression et de communication, ou d'autres disciplines, au contraire très spécifiques, comme les études de philosophie, les arts plastiques, la musicologie, l'esthétique, dans lesquelles l'informatique en est par contre à ses tous premiers tâtonnements. L'originalité des exigences propres à chaque spécialité, le degré d'utilisation de méthodes de recherche quantitatives, qui étaient les plus aisées à informatiser jusqu'en 1985, l'existence ou l'absence enfin, selon les disciplines et les spécialités, d 'une réflexion critique sur ces méthodes, sont quelques unes des explications qui peuvent être avancées pour rendre compte de cette situation, de cette diversité et de ces disparités. Des secteurs entiers de ces études en étaient encore, en 1985, à un degré zéro d'informatisation. C'est un constat et, qu'on le veuille ou non, l'insertion de l'informatique, son utilisation et son extension se posent dès lors en des termes très différents selon les disciplines concernées, qu'il s'agisse d'enseignement, de recherche ou de documentation.
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Can the critical theory of Horkheimer, Adorno and Marcuse be considered a « leftist » critique of totalitarianism ? The itinerary ― from 1930 to 1970 ― of the " first generation " of critical theory was undoubtedly inspired by a radically antitotalitarian position, although it always took the form of an unfinished critique of totalitarianism. The antitotalitarian position stemmed from a triple refusal ― of the external viewpoint of a science or amoral ; of a vision of history as absolute progress or absolute decline ; of determinist or existentialist political philosophy ― and came up against the triple objection of a genealogical critique of reason, of a non-specific critique of domination ; and of an unfounded critique of law. The "second generation", with Apel and Habermas, seems to be giving itself the means of achieving the aims of critical theory by directing it toward a consideration of its own bases in law ; La Théorie critique de Horkheimer, Adorno, Marcuse, pourrait-elle constituer une critique «de gauche» du totalitarisme? Sur tout son itinéraire, de 1930 à 1970, cette « première génération » de la Théorie critique reste sans doute animée par une exigence radicalement antitotalitaire, mais sans cesser toutefois d'apparaître comme une critique inachevée du totalitarisme. Partie d'un triple refus — refus du point de vue extérieur d'une science ou d'une morale ; refus d'une vision de l'histoire comme progrès absolu ou comme déclin absolu ; refus d'une philosophie politique déterministe ou existentialiste —, l'exigence antitotalitaire de la Théorie critique se heurterait cependant à la triple objection d'une critique généalogique de la raison ; d'une critique non spécifique de la domination; d'une critique non fondée au regard du Droit. La «seconde génération», avec Apel et Habermas, paraît aujourd'hui se donner les moyens d'achever l'intention de la Théorie critique, en l'engageant à réfléchir sur ses propres fondements de droit.
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This short book by Mirabeau needs to be free from Kantian moralism and Spinozian panthéism. It explores without tabou a real modern ethics which participates in the culture and society of English and French enlightenment. ; L'objectif est de sortir le libertinage de la gaudriole fin XIX° pour y trouver une pensée éthique sans tabou, libérée du moralisme kantien qui triomphera au XIX° siècle. Ce texte de Mirabeau est à mettre en relation avec la naissance de l'économie politique et une pensée scientifique libérée du panthéisme métaphysique de Spinoza.
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