Républicanisme critique vs républicanisme conservateur : repenser les « accommodements raisonnables »
In: Critique internationale, Band 44, Heft 3, S. 19-33
ISSN: 1777-554X
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In: Critique internationale, Band 44, Heft 3, S. 19-33
ISSN: 1777-554X
In: Critique internationale: revue comparative de sciences sociales
ISSN: 1149-9818, 1290-7839
World Affairs Online
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Politique et sociétés, Band 20, Heft 1, S. 69-95
ISSN: 1703-8480
Les penseurs postmodernes de l'identité et de la différence, notamment Iris M. Young, ont désavoué le républicanisme puisque comme toute idéologie il étoufferait les différences culturelles et imposerait uniformité et homogénéité à la société. En réponse à I. Young, cet article soutient qu'il y a une tradition du républicanisme qui reconnaît et fait place à la diversité sociale. Qui plus est, la façon dont elle le fait est utile à la politique postmoderne des nouveaux mouvements sociaux. La politique des nouveaux mouvements sociaux constitue, selon l'auteur, une autre variante du républicanisme. Cette variante est toutefois lacunaire puisqu'elle néglige la question de la richesse et de la redistribution. Un républicanisme bien compris offre les ressources nécessaires afin d'affronter tant la question de la diversité que celle de la richesse et de la redistribution.
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 89, Heft 1, S. 62-68
ISSN: 1776-2995
Depuis quelques années, on peut noter une dérive communautariste du républicanisme français, y compris dans les rangs de la gauche. Selon cette interprétation, la nation est définie de manière substantialiste, comme adhésion à une conception particulière du bien et de la vie bonne – un mode de vie français, caractérisé par des modes de sociabilité publique et privée. Contre cette dérive identitaire, il convient de défendre un républicanisme de la non-domination. Dans ce cadre, l'important est non que les citoyens s'émancipent de leur croyance religieuse, mais qu'ils ne soient pas dominés par des pouvoirs arbitraires – religieux, patriarcaux, économiques, administratifs, etc. La république de la non-domination serait ainsi un antidote à la laïcité identitaire qui ne cesse de gagner du terrain.
In: Nouvelles Fondations: trimestriel, Band 2, Heft 2, S. 173-176
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 186, Heft 4, S. 159-165
ISSN: 2111-4587
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Heft 186, S. 159-165
ISSN: 0246-2346
World Affairs Online
In: http://hdl.handle.net/1822/47736
Le républicanisme recouvre généralement deux signifi cations : la première, courante en théorie politique, consiste à voir dans le républicanisme une idéologie politique opposée à la monarchie. C'est typiquement le sens qu'il revêt lors des Révolutions américaine et française du 18e siècle. La république est alors conçue comme une forme de gouvernement dans laquelle les détenteurs du pouvoir politique sont élus par les citoyens. On n'hérite pas du pouvoir, on le mérite, à l'inverse d'une aristocratie nobiliaire ou d'une monarchie. Et ce pouvoir doit être placé sous la vigilance permanente des citoyens, afi n notamment de contrôler les dépenses militaires et l'augmentation de la dette publique. Mais le terme « républicanisme » ne désigne pas seulement une idéologie politique, il permet aussi de décrire le mode de relations que des individus devraient pouvoir nouer entre eux dans une société. A travers cette deuxième signifi cation, le républicanisme met l'accent sur l'égalité entre les individus et la nécessaire participation de ces derniers aux aff aires publiques, afi n de garantir à tous les citoyens la jouissance de la liberté en les préservant de la domination d'un autre (dominium) ou de leur gouvernement (imperium), dans quel que domaine que ce soit. ...
BASE
In: Logiques historiques
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Heft 1277, S. 12-21
ISSN: 2262-3353
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 26, Heft 2, S. 83-99
ISSN: 1950-6708
Résumé Cet article vise deux objectifs. D'une part, soutenir la thèse selon laquelle la question des fondements moraux de l'immigration sélective est mal posée si elle ne part pas d'une réflexion sur les modalités institutionnelles assurant un rapport positif entre migrants et communauté d'accueil. D'autre part, cet article présentera un argument défendant le rôle de la théorie républicaine de la liberté politique comme cadre normatif pour penser les problèmes structurels liés à l'immigration.
In: Annales historiques de la Révolution Française, Heft 345, S. 211-213
ISSN: 1952-403X
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 30, Heft 2, S. 253-275
ISSN: 2119-3851
Résumé L'oeuvre historique et juridique de Sismondi est aujourd'hui largement oubliée. Sa monumentale Histoire des Républiques Italiennes au Moyen Âge a pourtant contribué à « former l'esprit italien jusqu'à 1848 » (Carducci). Mais celui qui inspira à B. Constant l'idée que la liberté des Modernes n'est pas née en Angleterre mais dans les cités italiennes du xiiesiècle, entretient des liens particuliers avec les protagonistes du Risorgimento. Cet article met en lumière la singularité de la pensée de Sismondi dans la phase d'éveil du « processus risorgimental », ainsi que ses résistances face au mouvement nationaliste naissant.