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El texto trata de la vinculación que Rousseau establece entre la dualidad del ser social y la desigualdad social. Las propuestas de Rousseau sobre la libertad e igualdad, sobre la ciudadania, están condicionadas y limitada por la cadena de dualidades esenciales : contrato social y sexual, naturaleza masculina y femenina, espacio social público y privado, pedagogía para varones y para mujeres. Ya en Rousseau se aprecia que la igualdad sólo alcanzará a los "iguales" y la mitad de la especie no forma parte de esa categoría. Es preciso un contrato a partir del cual el derecho "natural" de los varones sobre las mujeres se transforma en derecho civil patriarcal. ; This article deals with the Rousseaunian link between the dual essence of social beeings and social inequality. Main Rousseaunian concepts like equality, liberty or citizenship are dependent on and limited by essential dualities like : social and sexual contract, male and female nature, public and private social space, male and female learning. According to Rousseau, equality is attainable by "sequals", beeing half of humanity out of the social category. A contract is needed by which "natural" law of men on women might be transformed into patriarchal civil law.

This article makes the point that it is possible to assign Rousseau a coherent theory of property and proposes to reconstruct that theory by distinguishing, on the basis of the empirical configurations of the property institution mobilised by the author, the three logical and chronological moments of a philosophical history of property: original common ownership, real state property, property (public and private) in civil status. This theory is thus reduced to three key proposals: ownership, made necessary by the development of the present case, is not, however, morally legitimate, which is why it is for the law, republican, to draw the boundary between the public domain and that of individuals, so that, in civil status, the right to property is inviolable and absolute, although some of the features which it offers may be indirectly limited in order to promote access to property for all. In this article, I wanted to show the fertility, in the history of philosophy, of an approach that upholds legal thinking and the categories of empirical law. It is thanks to this method that it becomes possible to report on Rousseau's theory and to make an informed judgement on its current affairs. ; Cet article fait le pari qu'il est possible d'assigner à Rousseau une théorie cohérente de la propriété et se propose de reconstruire cette théorie en distinguant, à partir des configurations empiriques de l'institution de propriété mobilisée par l'auteur, les trois moments logiques et chronologiques d'une histoire philosophique de la propriété : la propriété commune originaire, le domaine réel des États, les propriétés (publique et privée) dans l'état civil. Cette théorie se laisse ainsi ramener à trois propositions essentielles : la propriété, rendue nécessaire par l'évolution de l'espèce, n'en est pas pour autant moralement légitime, c'est pourquoi il revient à la loi, républicaine de tracer la frontière entre le domaine public et celui des particulier de sorte que, dans l'état civil, le droit de propriété est inviolable et ...

Cet article fait le pari qu'il est possible d'assigner à Rousseau une théorie cohérente de la propriété et se propose de reconstruire cette théorie en distinguant, à partir des configurations empiriques de l'institution de propriété mobilisée par l'auteur, les trois moments logiques et chronologiques d'une histoire philosophique de la propriété : la propriété commune originaire, le domaine réel des États, les propriétés (publique et privée) dans l'état civil. Cette théorie se laisse ainsi ramener à trois propositions essentielles : la propriété, rendue nécessaire par l'évolution de l'espèce, n'en est pas pour autant moralement légitime, c'est pourquoi il revient à la loi, républicaine de tracer la frontière entre le domaine public et celui des particulier de sorte que, dans l'état civil, le droit de propriété est inviolable et absolu, quoique certaines des jouissances qu'il offre puissent être indirectement limitées dans le but de promouvoir l'accès de tous à la propriété. Dans cet article, j'ai voulu montrer la fécondité, pour l'histoire de la philosophie, d'une approche qui fasse droit à la pensée juridique et aux catégories du droit empirique. C'est en effet grâce à cette méthode qu'il devient possible de rendre compte de la théorie de Rousseau et de porter un jugement informé sur son actualité.

Cet article fait le pari qu'il est possible d'assigner à Rousseau une théorie cohérente de la propriété et se propose de reconstruire cette théorie en distinguant, à partir des configurations empiriques de l'institution de propriété mobilisée par l'auteur, les trois moments logiques et chronologiques d'une histoire philosophique de la propriété : la propriété commune originaire, le domaine réel des États, les propriétés (publique et privée) dans l'état civil. Cette théorie se laisse ainsi ramener à trois propositions essentielles : la propriété, rendue nécessaire par l'évolution de l'espèce, n'en est pas pour autant moralement légitime, c'est pourquoi il revient à la loi, républicaine de tracer la frontière entre le domaine public et celui des particulier de sorte que, dans l'état civil, le droit de propriété est inviolable et absolu, quoique certaines des jouissances qu'il offre puissent être indirectement limitées dans le but de promouvoir l'accès de tous à la propriété. Dans cet article, j'ai voulu montrer la fécondité, pour l'histoire de la philosophie, d'une approche qui fasse droit à la pensée juridique et aux catégories du droit empirique. C'est en effet grâce à cette méthode qu'il devient possible de rendre compte de la théorie de Rousseau et de porter un jugement informé sur son actualité.

La pensée politique de Jean-Jacques Rousseau a suscité nombre d'interprétations contradictoires. Cependant, ce qu'ont en commun ces interprétations, c'est de se fonder sur le Contrat social et, trop souvent, de s'y limiter. Il est bien sûr inévitable de s'attarder surtout à cette œuvre maîtresse de la philosophie politique de Rousseau. Mais de s'y limiter, croyons-nous, mène parfois à des contresens. C'est pourquoi nous prenons ici un chemin différent : celui de la Lettre à d'Alembert. Ce texte, secondaire sans doute, a l'avantage de nous montrer Rousseau réfléchissant à un problème politique concret: l'établissement d'un théâtre à Genève. Ce faisant, nous pouvons voir quel usage Rousseau lui-même envisageait pour les principes établis dans le Contrat social. Ainsi pouvons-nous constater que le politique, loin d'être la quête utopique de la légitimité pure définie par le pacte social, n'est peut-être pour Rousseau que la difficile articulation des données historiques concrètes à une forme plus ou moins corrompue de cette légitimité sans faille du Contrat social.

This exciting new text presents the first overview of Jean Jacques Rousseau's work from a political science perspective. Was Rousseau—the great theorist of the French Revolution—really a conservative? This original study argues that the he was a constitutionalist much closer to Madison, Montesquieu and Locke than to revolutionaries. Outlining his profound opposition to Godless materialism and revolutionary change, this book finds parallels between Rousseau and Burke, as well as showing how Rousseau developed the first modern theory of nationalism. The book presents an integrated political analysis of Rousseau's educational, ethical, religious and political writings, and will be essential reading for students of politics, philosophy and the history of ideas.

Fil: Strasser, Carlos. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Derecho. Cátedra Teoría del Estado. Buenos Aires, Argentina ; Fil: Strasser, Carlos. CONICET. Buenos Aires, Argentina

Moraes, J. Q. de. (1996) La evolución de la idea de democracia de Rousseau a Robespierre. Revista de ciencias sociales, (5), 9-29. ; A tal punto se asoció el nombre de Rousseau con la democracia que incluso los buenos hermeneutas de su obra se resisten a aceptar como algo más que una "boutade" la célebre observación de que "si hubiera un pueblo de dioses, se gobernaría democráticamente. Un gobierno tan perfecto no conviene a los hombres" (Contrato social lib. III, cap. 4). Salinas Fortes, que consagró mucho talento y pasión intelectual al estudio de Rousseau -estudio interrumpido por su muerte prematura-, mostró claramente esta renuencia en su artículo "El engaño del pueblo inglés". Para este autor, la paradójica negativa del gran filósofo de la democracia a considerarla conveniente para los hombres no sería más que una cuestión terminológica: No podemos decir que Rousseau es un adversario de la 'democracia' o siquiera que sostenga una posición escéptica respecto de ella, si le atribuimos a la democracia el sentido -por cierto diferente al suyo pero más comúnmente empleado- de otorgar al 'pueblo' el poder soberano. La cuestión de las formas de gobiernos es, al fin de cuentas, secundaria.

Ce mémoire tente d'exposer les politiques de Montesquieu et Rousseau, qui sont généralement opposées l'une à l'autre par les commentateurs et qui ont encore beaucoup d'influence aujourd'hui. Sans s'attarder aux traditions qu'elles incarneraient, selon plusieurs d'entre eux, nous nous proposons de retourner dans les textes de ces deux auteurs des Lumières pour voir en quoi leurs pensées se ressemblent et se distinguent. Puisqu'elles sont le fruit d'une vision de la Modernité et d'une anthropologie, nous consacrons deux chapitres à ces questions, avant d'étudier leurs politiques à proprement parler, telles qu'elles figurent dans l'Esprit des lois et le Contrat social, mais aussi dans l'ensemble de l'œuvre de ces deux penseurs.

This essay examines Rousseau's political philosophy from the view point of power. The social contractis not under the modern primacy of "govemment". It rather sees the constitution of community as an autonomous form of power that, under democratic conditions, reaches its realization in popular sovereignty. The legislator's enigmatic figure manifests, although with restriction, a third form of power: authority or the power of action as a competence of political initiatives. The balance among these three forms of power constitutes the framework of the modern conception of politics. ; El presente ensayo investiga la filosofia política de Rousseau bajo la perspectiva de la problemática del poder. El contrato social no se orienta por el primado moderno del "Gobierno", sino que concibe la constitución de la comunidad como un modo autónomo de poder que en condiciones democráticas alcanza su realización en la soberanía popular. La figura enigmática del legislador pone de manifiesto, aunque en forma restringida, una tercera forma de poder: la autoridad o el poder de acción en cuanto competencia de iniciativas políticas. El balance entre estos tres tipos de poder constituye el marco en que se inscribe la concepción moderna de la política.

Within Rousseau scholarship there is serious disagreement concerning the correct way to understand Rousseau's social and political thought. For many, Rousseau does not allow for individual liberty, and also, for many, he is a muddled, confused, and inconsistent thinker. I would like to argue that Rousseau does allow for individual liberty and that his major social and political doctrines are much more consistent than is usually thought to be the case. In my view, Rousseau is a very careful thinker, but his thought is difficult to understand and it is often misunderstood.

Au Québec, les chrétiens cherchent à vivre une pratique politique cohérente avec les valeurs de leur foi. Une étude de l'histoire du Québec révèle le passage d'un engagement politique institutionnel et idéologique de l'Église à une responsabilité personnelle des chrétiens en solidarité avec les personnes et les groupes qui luttent pour la justice sociale. Le rappel des pratiques politiques des chrétiens au Québec nous apprend à tirer les leçons de l'histoire permettant de situer les chances et les handicaps d'un chrétien engagé en politique. Enfin, nous ouvrons quelques chantiers où les chrétiens d'aujourd'hui peuvent agir en cohérence avec leur foi et en solidarité avec les personnes qui luttent pour la justice sociale dans le cadre d'un projet de société.

Resumen: El problema que examinamos se refiere a la asignación de la autoridad política a un sujeto o titular, no con respecto a los hechos históricos que han determinado dicha asignación, sino a la raíz o razón filosófica por la cual una o más personas se transforman en sujetos o titulares de la autoridad. Dos grandes grupos de doctrinas se ocupan de este problema: el primero se refiere a las doctrinas que se pueden llamar «trascendentes», es decir, que hacen derivar la autoridad en un determinado sujeto a partir de una razón o principio que transciende la misma sociedad política, en el sentido que viene exclusivamente del exterior de ésta. El segundo grupo se refiere a las doctrinas que podemos llamar «inmanentes», porque colocan dicha razón o principio en el interior de la misma sociedad. Este segundo grupo se puede subdividir, a su vez, en dos tipos de doctrinas «inmanentes»: una, de tipo «contractualístico» y «voluntarístico», que sostiene que la autoridad se origina en un contrato o pacto entre los mismos individuos; el otro tipo de doctrinas sostiene que la autoridad deriva del pueblo, pero no en cuanto constituido radicalmente mediante un pacto social, sino en cuanto se origina en la estructura humana del pueblo, que precede a cualquier pacto.

Is Rousseau a representative of the law of nature tradition or a conventionalist? The debate is old enough, but R. Derathé's authority, adscribing Rousseau to the former tradition, seems to have prevailed, even over Vaughan's interpretation, that considers him a conventionalist. Indeed, we can find texts or paragraphs of both tendencies. Hence a genealogical study becomes necessary, as the one presented here. Hesitations appear as early as in the Discourse on inequality and are clear in the Geneva Manuscript, but Rousseau finally elaborates his own methodology based on the dialectics conscience-reason. I have proposed to call this methodology constructivist. It neatly appears in the Social Contract and in Emile. However, there are still paragraphs mixing the above cited traditions, and there are quite a few examples of the former one. The law of nature tradition provided the dominant political language of the age, thanks mainly to the iurisconsulti. Rousseau criticizes them, but he does the same with Hobbes.This paper aims to contribute to clarifying definitely this issue, thats heds light on the real meaning Rousseau had given to the social contract and to his democratic model. ; ¿Es Rousseau iusnaturalista o convencionalista? La polémica ha sido larga pero parece haberse impuesto la autoridad de R. Derathé adscribiéndole al iusnaturalismo, pese a que Vaughan le había adscrito antes al convencionalismo. En realidad es posible encontrar textos o párrafos de ambos enfoques. Por eso se hace preciso un estudio genealógico como el que presentamos. Las vacilaciones aparecen ya en el Discurso sobre la desigualdad, y son claras y se hacen más patentes en el Manuscrito de Ginebra, pero Rousseau encuentra finalmente su propia metodología basada en la dialéctica conciencia-razón. He propuesto denominar constructivista esta nueva metodología, que aparece ya netamente en el Contrato social y en Emilio. No obstante, todavía seguirá ofreciendo párrafos de tinte iusnaturalista o convencionalista, en especial del primero, dado que era el lenguaje político dominante en su tiempo gracias a los Jurisconsultos, a quienes por lo demás critica siempre fuertemente; pero lo mismo hace con Hobbes. Este estudio pretende contribuir a clarificar definitivamente esta cuestión, que arroja mucha luz sobre el sentido real de su propuesta de contrato social, así como de su modelo democrático.

No abstract availableRealidad: Revista de Ciencias Sociales y Humanidades No. 35, 1993: 561-580 ; No hay resúmenes disponiblesRealidad: Revista de Ciencias Sociales y Humanidades No. 35, 1993: 561-580