Responsabilité de protéger et guerres "humanitaires": le cas de la Libye
In: Histoire et perspectives méditerranéennes
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In: Histoire et perspectives méditerranéennes
World Affairs Online
In: Questions contemporaines
In: Questions contemporaines
In: Recherches Internationales, Band 123, Heft 1, S. 57-76
Les antagonismes entre puissances capitalistes sont inéluctables au stade actuel comme dans les périodes antérieures et leur intensité ne peut que s'amplifier dans un capitalisme concurrentiel mondialisé. Les déchirures de l'Histoire, ethniques, religieuses couvent sous la cendre et sont prêtes à se réactiver chez de nombreux peuples. Le besoin d'ennemis est inhérent à la politique de guerre du capitalisme. L'Union européenne devra résister aux tentatives américaines de transformer l'Alliance atlantique en Sainte-Alliance des démocraties plus ou moins libérales contre le collectif des États autoritaires ou autocratiques. Elle devra accroître sa marge de manoeuvre vis-à-vis des États-Unis. Qui, du multilatéralisme ou des contradictions impérialistes, des intérêts des peuples ou de ceux du capitalisme l'emportera est la question de l'après Kaboul et plus encore de l'après Covid-19 ?
In: La Pensée, Band 399, Heft 3, S. 109-122
La recherche de la supériorité sur l'autre détermine les relations internationales. Se rappeler qui dominait le monde en 1990 montre la gageure de prévoir ce qu'il en sera en 2050, un monde multipolaire, bipolaire, unipolaire ? Ce qui en décidera, le cours long de l'histoire, la démographie, l'économie, la force armée, la révolution scientifique et numérique, le choix de la guerre ou de la raison et l'imprévisible...
In: Recherches Internationales, Band 116, Heft 1, S. 145-163
14-18 comme 39-45 ont été précédées d'une phase de surarmement. Depuis le tournant du XXIe siècle, le monde est à nouveau engagé dans une phase de militarisation. Les dépenses d'armement augmentent sur tous les continents avec un déplacement du centre de gravité de l'espace euro-atlantique à celui d'Asie-Pacifique. Une course aux armements qui annonce selon les stratèges un retour aux guerres de haute intensité et une extension du champ de bataille sur terre, mer, air et cyber à l'espace.
In: Recherches Internationales, Band 113, Heft 1, S. 89-102
Adopté en 1988 par l'ONU, mis à l'épreuve dans les années 1990 lors des guerres du Golfe, de Bosnie, du Kosovo, de Somalie, du Rwanda, le droit d'ingérence humanitaire est ressorti discrédité de ces aventures militaires. Son échec assumé lors de la conférence de l'ONU du Millénaire en 2000, un «devoir de protéger » , qui se liquéfie lors de la guerre de Libye, lui est substitué. Face à un ordre du monde bouleversé par de nouveaux équilibres géopolitiques, l'ONU, vestige des aspirations de 1945, bien qu'instrumentalisée par les puissances détentrices du droit de veto, demeure le lieu où chercher les voies entre la paix et la guerre.
In: La Pensée, Band 391, Heft 3, S. 95-107
L'ONU née à San Francisco en 1945, est conçue dans le cours de la Seconde Guerre mondiale lors de conférences où il ne fut guère accordé d'attention au rôle et à la fonction du secrétaire général. De Trygve Lie à Antonio Gutteres, certains ont donné valeur politique et morale à « la mission la plus impossible au monde », d'autres se sont coulés dans le moule de l'exécutant ; l'élection et le parcours du « plus haut des fonctionnaires » des Nations unies relatent 70 ans de conflits dans le monde et de jeux d'influence entre les puissances.
In: Recherches Internationales, Band 108, Heft 1, S. 151-159
In: La Pensée, Band 387, Heft 3, S. 38-53
L'ère de paix annoncée avec le Nouvel ordre mondial débouche, vingt-cinq ans après, sur le chaos au Moyen-Orient et un monde moins sûr, plus dangereux. Les politiques de militarisation (budgets militaires, vente d'armes…) dans lesquelles sont engagés les pays de l'Otan et de nombreux autres États, portent en eux les nuages de guerres incontrôlées et incontrôlables et participent à la mise en place de lois répressives contre les peuples.
In: La Pensée, Band 385, Heft 1, S. 71-83
Avec le « concept stratégique pour le xxi e siècle », adopté en avril 1999, l'Otan montre sa volonté de devenir une organisation militaire mondialisée capable de contourner le droit de veto au Conseil de sécurité. Sa mission est la défense des intérêts idéologiques, politiques et économiques de l'Occident et d'imposer, partout dans le monde, le néolibéralisme et l'économie de marché. C'est par la guerre (froide ou chaude) qu'elle peut légitimer son existence et son rôle. Une autre politique de sécurité et de défense est possible. L'objectif : faire prévaloir le multilatéralisme et la culture de la négociation dans les relations internationales et donner à l'Onu toute sa légitimité pour agir en cas de menace contre la paix.
In: Recherches Internationales, Band 105, Heft 1, S. 89-103
À la vision gaullienne d'une politique de défense de la France, grande puissance, partageant avec d'autres puissances des «territoires d'opérations» extérieures, a succédé une adhésion pleine et entière de la France à l'Otan qui soumet sa défense à celle de l'Alliance atlantique. À cette allégeance, s'ajoute la démesure d'une stratégie interventionniste qui fait de la France la première puissance militaire occidentale en Afrique, la deuxième puissance militaire occidentale au Proche-Orient, une puissance présente dans l'océan Indien et en Asie du Sud-Est et la deuxième puissance maritime mondiale. Un discours de vérité appelle à la raison sur les champs d'intervention de la France, à rompre avec l'idéologie atlantiste et à faire prévaloir en matière de défense une vision multilatéraliste du monde.
In: Recherches Internationales, Band 103, Heft 1, S. 153-166
Les conditions politiques qui prévalaient au moment de la création des Nations unies – guerre contre l'Axe, monde bipolaire – ont marqué les traits singuliers de l'Organisation. Soixante-dix ans après, le monde n'est plus le même et ses exigences ne peuvent plus être satisfaites par une institution qui a beaucoup failli et n'est plus adaptée aux évolutions contemporaines. Toute refonte radicale restant peu probable, il convient de pointer les blocages qui paralysent le système et de les contourner.