Suchergebnisse

Intro -- Titre -- Copyright -- Sur l'auteur -- À propos du livre -- Pour référencer cet eBook -- Table des matières -- Introduction -- Les sources d'inspiration théoriques : économie politique, théorie politique et analyse du discours -- De la crise des subprimes à l'austérité généralisée : une brève économie politique de la crise de la zone euro -- La structure générale de l'ouvrage -- Première Partie. L'austérité comme discours politique -- Chapitre I. - L'économie politique au prisme des idées -- L'étrange non-mort du néolibéralisme vue par les approches idéationnelles -- Avancées et impasses du tournant idéationnel -- Chapitre II. - Le politique, la politique et l'économie. L'antagonisme au fondement du social -- Le politique comme irréductible antagonisme -- Les « Grandes Transformations » de l'époque contemporaine -- Chapitre III. - Les mots et la chose politique : une approche poststructuraliste du discours d'austérité -- Quelques éléments philosophiques sur le langage -- L'analyse du discours politique : approches et enjeux -- Analyser le discours d'austérité : pistes de recherche et opérationnalisation -- L'austérité en récits … -- Les métaphores de l'austérité -- L'analyse lexicométrique -- Le corpus des textes -- Deuxième Partie. Les reconfigurations sectorielle et spatiale dans le discours d'austérité -- Chapitre IV. - There is no alternative : de la nécessité d'être austère -- Les marqueurs du registre de la nécessité et de sa centralité -- L'état d'exception économique : la gravité de la crise et l'urgence de l'action -- La construction du sens commun : l'évidence économique -- Le contexte global et les engagements européens -- La normalisation de la nécessité et l'abolition des alternatives -- Chapitre V. - La naturalisation métaphorique des phénomènes économiques -- Le corps et la machine : l'économie malade ou dysfonctionnelle.

The paper re-assesses the relation between the economic crisis and the rise of populist parties in the South of Europe. It argues that the former did not cause the latter directly, but rather played out as a catalyst of previously existing trends, i.e. the erosion of party democracy and the disintermediation of Western societies. It combines several theoretical approaches to advance an explanatory model that replaces the relation between crisis and populism - conceived of as political, performative and discursively mediated - within its structural pre-conditions. By doing so, it aims at providing a synthetic and steady explanation of the contemporary rise of populism in Southern Europe and beyond. ; SCOPUS: ar.j ; info:eu-repo/semantics/published

The paper re-assesses the relation between the economic crisis and the rise of populist parties in the South of Europe. It argues that the former did not cause the latter directly, but rather played out as a catalyst of previously existing trends, i.e. the erosion of party democracy and the disintermediation of Western societies. It combines several theoretical approaches to advance an explanatory model that replaces the relation between crisis and populism – conceived of as political, performative and discursively mediated – within its structural pre-conditions. By doing so, it aims at providing a synthetic and steady explanation of the contemporary rise of populism in Southern Europe and beyond.

Dans le contexte de récession économique qu'a connu l'Europe après la crise financière de 2008, de nombreux pays ont adopté des plans d'austérité budgétaire drastiques sous la pression des marchés financiers et de ladite « Troïka » (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international). Quelle que soit leur orientation idéologique, les gouvernements d'Europe du Sud ont mené des réformes économiques similaires et produit des discours comparables pour les justifier.Cet ouvrage s'intéresse à la nature et aux causes de cette convergence observée durant la crise :peut-on identifier la présence d'un discours d'austérité aux caractéristiques communes, indépendamment des frontières nationales et partisanes ?À quoi peut-on l'attribuer ?Pour répondre à ces questions, l'ouvrage privilégie l'analyse du discours et s'intéresse à deux cas d'étude en particulier :l'Italie et l'Espagne. Les interventions de trois chefs de gouvernement – José Luis Zapatero, Mariano Rajoy et Mario Monti – sont minutieusement analysées entre 2010 et 2013.À travers l'étude des contradictions et des écueils du discours d'austérité, l'ouvrage livre un éclairage nouveau sur la crise de légitimité et sur les transformations des lignes d'affrontement politique que traversent les démocraties européennes. ; http://www.editions-universite-bruxelles.be/fiche/view/2795 ; info:eu-repo/semantics/published ; 1

La récente crise de la dette dans la zone euro a conduit à des plans d'austérité présentant une série de caractéristiques communes. Au-delà des débats sur l'efficacité et les conséquences politiques de ces mesures, cet article cherche à comprendre le discours spécifique qui l'accompagne. Le contexte de crise est considéré comme un moment d'exacerbation d'un discours dominant dépolitisé. L'article pose comme hypothèse que les stratégies discursives de dépolitisation se déclinent suivant trois registres distincts : un registre technique et des références à la globalisation et à l'UE, présentées comme des contraintes externes justifiant les réformes. L'analyse porte sur le cas italien – considéré comme paradigmatique – étudié à travers 41 discours prononcés par Mario Monti durant son mandat. Les résultats montrent une tendance à présenter l'UE à la fois comme une contrainte (voulue) et comme le lieu approprié pour faire face aux défis de la globalisation, tandis que la dimension technique du discours s'exprime à travers une métaphore clinique des finances publiques omniprésente.

Cet article analyse la compétition partisane au Parlement européen à travers le comportement de vote de ses élus. Nous y développons un modèle original et testons plusieurs hypothèses :les principales oppositions sont politiques et se laissent réduire à deux axes, un clivage fonctionnel et un clivage territorial. Le premier correspond à un clivage New Politics, plutôt qu'à un clivage socio-économique gauche/droite classique, le second à un clivage intégration/indépendance. Nous appliquons une analyse en composantes principales sur les votes par appel nominal tenus lors des six premiers mois de la législature actuelle. L'originalité de notre méthode tient à la combinaison de deux approches complémentaires: en plus de la tentative classique de déduire la nature des axes de la position qu'y occupent les acteurs, est développée une véritable analyse du contenu des enjeux que recouvrent les dimensions, à travers les textes votés et les débats parlementaires. Les résultats confirment la plupart des hypothèses de départ. ; This paper analyses party competition in the European Parliament through MEP's voting behaviour. It builds on an original model and test several hypotheses :the main oppositions are political and can be subsumed under two axes, a functionnal cleavage and a territorial one. The first one is a New Politics cleavage, rather than a socio-économic left/right cleavage. The second one is an integration/independence cleavage. The method used is an explanatory factorial analysis, applied to the roll-call votes taken in the first six months of the current legislature. The method is original because it combines two complementary approaches. In addition to the analysis of the position that the actors take on the dimensions, will be used a content analysis of the issues raised in voted resolutions and parliamentary debates. The results confirm most of the hypotheses. ; info:eu-repo/semantics/published

Le populisme au pouvoir en Italie attaque les fondements de la démocratie en opposant le peuple juste à ceux qui n'en font pas partie. Mais la démocratie peut se renouveler.

"After thirty years of retreat, the last decade has witnessed a resurgent left in the United States and Western Europe. This upsurge of anti-establishment candidates was not only left-wing but also populist. Though in most cases these movements ran out of steam before getting to a position to wield state power, many of the parties and figures associated with this wave of left populism have entered government and others are still contesting high office. Providing a blow-by-blow history of the rise and defeat of this movement, Arthur Borriello and Anton Jäger guide us through the conditions that shaped it. Extreme and rising inequality, the collapse of civic life, and a lack of trust in traditional institutions have all played a part. In these circumstances, some form of populism was all but inevitable. And, despite defeats, left offensives will remain populist in nature for the foreseeable future. The formative conditions of crisis are still very much with us"--

After a hopeful electoral debut, left populism in Europe has undergone relative normalization. While the literature on new parties might regard the persistence of left populist forces as a success, we deem instead that such an outcome should be considered against the backdrop of the initial left populist hypothesis. Based on a discussion of the existing literature and ten semi-structured interviews with party members, this paper analyses the case of Podemos in Spain as a proxy to assess the fortunes of left populism in Europe at large. We describe its political trajectory and explain its failure to go mainstream by reference to the interplay between, at a macro level, the structure of political opportunities and, at a meso level, its interpretation of the populist strategy. In particular, we focus on the paradoxical effects of the representative void, on the specific and unfavorable mutations of the populist moment in Spain for Podemos, and its own organizational and strategic shortcomings. ; SCOPUS: ar.j ; info:eu-repo/semantics/published

Cette contribution à une histoire intellectuelle du populisme replace le conflit au cœur du politique, décentre le regard en insistant sur les expériences latino-américaines, propose une mise en perspective historique et interroge la nature de la démocratie.

This paper offers a critical assessment of ErnestoLaclau's theory of populism in light of recent populist politics.Following the 2008 crisis and its fallout, Laclau's writings haveenjoyed both practical and theoretical prominence, inspiringmovements from Podemos to La France insoumise and an energeticsection of discourse theory. Recent events, however, seemto testify to the exhaustion of his populist imaginary. Examplesinclude Podemos' internal tensions and its uneasy cohabitationwith the Spanish Socialists and Syriza's troubled European pact,while discourse theorists have reconsidered some of the tradition'stenets. This paper investigates this cul-de-sac and hints at possibleescape routes. It does so by examining two possible deficits inLaclau's theory of populism as presented in On Populist Reason: (1)a tension between verticality and horizontality in Laclau's variantof "leadership democracy" and (2) a descriptive and normative"hyperformalism." The first deficit is explicated with reference torecent developments in European party-systems and how theserestructure patterns of political engagement across party lines.The second digs deeper into Laclau's earlier oeuvre for the rootsof formalism and insights sidelined in his later work. The paperfinishes with suggestions for a research agenda for post-Laclauianpopulism. ; info:eu-repo/semantics/published

This article provides an internal assessment of Ernesto Laclau's theory of populism. While critiques of Laclau have been made from a variety of traditions, few scholars have sought to work through the contradictions of his thought on internal terms. This article identifies some key antinomies in Laclau's oeuvre and hints at some redemptive strategies. It starts with a short summary of Laclau's conception of populism in contextual and conceptual fashion. Subsequently, four possible deficits of Laclau's theory are examined, ranging from a tension between verticality and horizontality, an ahistorical dimension, a descriptive and normative hyperformalism, and the lack of a reflexive approach to the term 'populism' itself. The article finishes with a fresh research agenda for 'post-Laclauian' theories of populism. ; SCOPUS: ar.j ; info:eu-repo/semantics/published