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Laïcité(s) en France et enTurquie
In: Cahiers d'études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien 19
La grande stratégie américaine vers l'Asie et l'Indo-Pacifique : un bilan contrasté
In: Questions internationales, Band 124, Heft 2, S. 86-92
En 2011, le président Obama annonce un « pivot stratégique vers l'Asie » afin de maintenir le leadership de la puissance américaine dans une région au poids économique croissant, et face à une Chine qui devient un rival systémique. Du « pivot asiatique », les États-Unis passent ensuite au « rééquilibrage stratégique » en Indo-Pacifique. Au terme des présidences Obama, Trump et Biden, et à la veille d'une présidentielle américaine décisive, le 5 novembre 2024, le bilan de cette grande stratégie apparaît pour le moins contrasté .
Le Japon et Taïwan. Vers un « pivot taïwanais » de Tokyo ?
In: Questions internationales, Band 122, Heft 6, S. 117-124
Alors que la pression croissante de la Chine dans l'Indo-Pacifique a incité les États-Unis à lancer en 2011 un « pivot asiatique », est-on en train d'assister à un « pivot taïwanais » de la part du Japon ? Sans que soient remis en question le principe d'« une seule Chine » (fixé en 1972) et l'absence de relations officielles avec Taipei, Tokyo lie désormais la sécurité de Taïwan à sa propre sécurité. L'hypothèse d'une opération militaire chinoise contre Taipei n'étant plus à exclure, le Japon révise la doctrine et les budgets de sa politique de défense. Alors que l'histoire continue de peser sur les relations de Tokyo avec ses voisins asiatiques, l'image du Japon est très positive à Taïwan, et réciproquement .
La « résistance maximale » de l'Iran à la « pression maximale » de Donald Trump
In: Questions internationales, Band 103-104, Heft 2, S. 66-76
Depuis 2019, l'Iran oppose une « résistance maximale » à la politique de « pression maximale » de Donald Trump, d'abord dans le détroit d'Ormuz, puis en Irak. Téhéran a relancé son programme d'enrichissement de l'uranium et accéléré ses essais de missiles balistiques. Après que le président américain eut ordonné l'élimination du général Ghassem Soleimani, maître d'œuvre de l'interventionnisme iranien au Moyen-Orient, l'Iran a répondu par des frappes de missiles sur des bases américaines. On a alors frôlé un conflit majeur. Si le régime iranien est contesté à l'intérieur et en Irak, et affaibli par une crise économique aggravée par la pandémie de coronavirus, sa résilience sécuritaire et la continuité de sa politique d'ingérence ne font pourtant guère de doute .
« Grand jeu » naval en mer d'Arabie et dans l'océan Indien: Redéploiements, nouveaux acteurs, ambitions portuaires
In: Questions internationales, Band 103-104, Heft 2, S. 180-187
Dans l'océan Indien occidental, les grandes puissances navales, depuis longtemps sur zone (Royaume-Uni, France, États-Unis) ou plus récemment arrivées (Chine, Inde), assurent une présence stratégique sur les grands axes du commerce maritime international et autour des détroits (Ormuz, Bab el-Mandeb). Il s'agit d'y sécuriser les circulations en luttant contre la piraterie et le terrorisme, et de peser dans une géopolitique régionale conflictuelle (Yémen, Iran). De nouveaux acteurs amorcent une projection de leurs forces (Émirats arabes unis, Turquie). S'appuyant sur des partenaires extérieurs, trois États riverains (Iran, Pakistan, Oman) développent quant à eux d'ambitieux projets portuaires au succès inégalement garanti .
Le port émirati de Fujaîrah: une alternative au détroit d´Ormuz?
In: Moyen-Orient: géopolitique, géoéconomie, géostratégie et sociétés du monde arabo-musulman, Heft 45, S. 82-84
ISSN: 1969-8585
World Affairs Online
Le détroit d'Ormuz, verrou stratégique du golfe Persique
In: Questions internationales, Band 99-100, Heft 4, S. 167-173
Le pétrole rend le détroit d'Ormuz indispensable à l'économie mondiale. Il est l'une des zones stratégiques les plus fébriles de la planète. Depuis l'arrivée du président Trump au pouvoir, la tension y est à son comble. L'hypothèse d'une guerre États-Unis - Iran est même envisagée .
Entre stratégie et religion, la rivalité Arabie saoudite-Iran
In: Questions internationales, Band 95-96, Heft 1, S. 111-119
Les conflits qui déchirent le Moyen-Orient sont fréquemment présentés comme découlant de facteurs confessionnels – en particulier de l'opposition entre sunnisme et chiisme. En réalité, les conflictualités internes sont largement liées aux tensions politiques et sociales et les conflits interétatiques ressortent le plus souvent de rivalités de puissances. Celles-ci instrumentalisent alors l'argumentaire confessionnel parmi d'autres éléments de mobilisation. La rivalité entre l'Arabie saoudite et l'Iran est l'une des plus structurantes depuis 1979 .
Socotra, centre d'un "collier de perles": de l'impérialisme des Émirats arabes unis?
In: Moyen-Orient: géopolitique, géoéconomie, géostratégie et sociétés du monde arabo-musulman, Heft 42, S. 80-85
ISSN: 1969-8585
World Affairs Online
La Turquie d'Erdoğan dans un environnement régional recomposé
In: Questions internationales, Band 94, Heft 6, S. 42-55
La Place de la Perte à Manama ou la territorialisation confessionnelle de r affrontement politique au Bahrein
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Heft 85, S. 33-48
ISSN: 1148-2664
La Turquie candidate et le génocide des arméniens :: entre négation nationaliste et société civile
In: Pôle sud: revue de science politique, Band 23, Heft 2, S. 77-93
ISSN: 1960-6656
Résumé Les massacres massifs d'Arméniens de l'Empire ottoman, en 1915-1916, répondent largement aux critères de définition du génocide par le droit international (Convention de l'ONU, 1948). La République kémaliste a fait silence sur cette question pendant des décennies. Aux revendications parfois virulentes de la diaspora arménienne exigeant la reconnaissance du génocide, et aux États et institutions relayant cette demande, l'État turc oppose actuellement un argumentaire de déni nationaliste, mis en œuvre par une série d'acteurs étatiques et para-étatiques, dont « l'État profond ». Les associations de la communauté arménienne de Turquie inscrivent, quant à elles, leur démarche de « socialisation » de la « question arménienne » dans celle de la société civile non gouvernementale turque, qui travaille à la démocratisation politique, sociétale et sociale, en profitant de la candidature européenne du pays. Ce travail passe donc par des actions diverses, s'appuyant entre autres sur les travaux d'universitaires, de chercheurs et de journalistes turcs non-Arméniens. L'écriture scientifique de l'histoire du génocide reste difficile pour les historiens, trop souvent sommés de prendre parti sans nuances.