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Cet article se focalise sur la démarche pontificale entreprise au lendemain de la bataille d'Adoua (1896) pour libérer les presque 2 000 soldats italiens capturés par les Éthiopiens. Avec le soutien de la France, Léon XIII chargea Mgr Cyrille Macaire, vicaire patriarcal des coptes d'Alexandrie, d'aller à Addis Abeba et de convaincre le Négus Ménélik, ce qui devait avoir un immense écho, aidant à détendre les relations entre le Royaume d'Italie et le Saint-Siège. Les problèmes logistiques et l'hostilité de l'Italie causèrent l'échec de la mission pontificale, qui mit pourtant en lumière la volonté de Léon XIII de retrouver le prestige perdu après la fin de son pouvoir temporel, en jouant le rôle de médiateur « charitable » entre les Puissances.

La tesi ha per oggetto la figura del domenicano torinese Padre Reginaldo Giuliani (1887-1936). Cappellano degli Arditi nel primo conflitto mondiale, egli si distinse nel dopoguerra come oratore patriottico, si unì ai legionari dannunziani nell'impresa di Fiume e sostenne ardentemente il fascismo; volontario della campagna d'Etiopia, cadde nella battaglia di Passo Uarieu e venne mitizzato dal regime quale esemplare "soldato di Cristo e della Patria". Dopo il 1945, la memoria di Giuliani continuò ad essere coltivata soltanto da confratelli e nostalgici che in lui celebravano l'impero, il fascismo ed il rifiuto della democrazia.