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Berberes: Une identite en construction
In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, 1987,2 = 44
In elf Beiträgen werden aus historischer, politologischer, sozio-linguistischer und anthropologischer Perspektive die Faktoren beleuchtet, die in der Vergangenheit die (Wieder-)Herausbildung einer berberischen Identität gefördert oder gehemmt haben. (DÜI-Hns)
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Berbérité/Amazighité (Algérie/Maroc) : La "nouvelle politique berbère"
International audience ; En Afrique du Nord, le statut juridique du berbère a profondément évolué depuis 2002 : cette langue jusque-là occultée et/ou ouvertement combattue est devenue « Langue nationale » en 2002 dans la constitution algérienne et « Langue officielle » en 2011 au Maroc. Au-delà de l'évaluation de l'impact concret sur le terrain de ces changements de statut – qui restent avant tout symboliques et ne remettent pas en cause la situation objective de langue dominée, voire menacée du berbère –, on constate une convergence très marquée dans l'approche et la gestion de la langue berbère par les états concernés. Convergence que l'on caractérisera comme une gestion patrimoniale et nationale ; au Maroc comme en Algérie, il y a volonté explicite (et même constitutionnelle) de limiter la prise en charge au cadre strictement national, excluant toute prise en considération de la dimension nord-africaine/transnationale de la langue et de la culture berbères. On rappellera qu'il ne s'agit pas uniquement, dans les deux pays, d'un positionnement idéologique, mais bien d'une approche juridique et opérationnelle. On s'interrogera sur les motivations idéologiques et politiques profondes de ce « cadrage national », autour de la question centrale suivante : la pan-berbérité serait-elle un danger pour la légitimité des États-nations et des pouvoirs issus de la décolonisation ? L'objectif des États ne serait-il pas en la matière la neutralisation par intégration/enfermement dans le paradigme national ? Sans limiter cette hypothèse au cas marocain, n'assiste-on pas à une entreprise, à grande échelle, de « makhzénisation » de la question berbère ?
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Berbérité/Amazighité (Algérie/Maroc) : La "nouvelle politique berbère"
International audience ; En Afrique du Nord, le statut juridique du berbère a profondément évolué depuis 2002 : cette langue jusque-là occultée et/ou ouvertement combattue est devenue « Langue nationale » en 2002 dans la constitution algérienne et « Langue officielle » en 2011 au Maroc. Au-delà de l'évaluation de l'impact concret sur le terrain de ces changements de statut – qui restent avant tout symboliques et ne remettent pas en cause la situation objective de langue dominée, voire menacée du berbère –, on constate une convergence très marquée dans l'approche et la gestion de la langue berbère par les états concernés. Convergence que l'on caractérisera comme une gestion patrimoniale et nationale ; au Maroc comme en Algérie, il y a volonté explicite (et même constitutionnelle) de limiter la prise en charge au cadre strictement national, excluant toute prise en considération de la dimension nord-africaine/transnationale de la langue et de la culture berbères. On rappellera qu'il ne s'agit pas uniquement, dans les deux pays, d'un positionnement idéologique, mais bien d'une approche juridique et opérationnelle. On s'interrogera sur les motivations idéologiques et politiques profondes de ce « cadrage national », autour de la question centrale suivante : la pan-berbérité serait-elle un danger pour la légitimité des États-nations et des pouvoirs issus de la décolonisation ? L'objectif des États ne serait-il pas en la matière la neutralisation par intégration/enfermement dans le paradigme national ? Sans limiter cette hypothèse au cas marocain, n'assiste-on pas à une entreprise, à grande échelle, de « makhzénisation » de la question berbère ?
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Berbérité/Amazighité (Algérie/Maroc) : La "nouvelle politique berbère"
International audience ; En Afrique du Nord, le statut juridique du berbère a profondément évolué depuis 2002 : cette langue jusque-là occultée et/ou ouvertement combattue est devenue « Langue nationale » en 2002 dans la constitution algérienne et « Langue officielle » en 2011 au Maroc. Au-delà de l'évaluation de l'impact concret sur le terrain de ces changements de statut – qui restent avant tout symboliques et ne remettent pas en cause la situation objective de langue dominée, voire menacée du berbère –, on constate une convergence très marquée dans l'approche et la gestion de la langue berbère par les états concernés. Convergence que l'on caractérisera comme une gestion patrimoniale et nationale ; au Maroc comme en Algérie, il y a volonté explicite (et même constitutionnelle) de limiter la prise en charge au cadre strictement national, excluant toute prise en considération de la dimension nord-africaine/transnationale de la langue et de la culture berbères. On rappellera qu'il ne s'agit pas uniquement, dans les deux pays, d'un positionnement idéologique, mais bien d'une approche juridique et opérationnelle. On s'interrogera sur les motivations idéologiques et politiques profondes de ce « cadrage national », autour de la question centrale suivante : la pan-berbérité serait-elle un danger pour la légitimité des États-nations et des pouvoirs issus de la décolonisation ? L'objectif des États ne serait-il pas en la matière la neutralisation par intégration/enfermement dans le paradigme national ? Sans limiter cette hypothèse au cas marocain, n'assiste-on pas à une entreprise, à grande échelle, de « makhzénisation » de la question berbère ?
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L'enseignement du berbère en France : une ouverture incertaine
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Band 1252, Heft 1, S. 25-33
ISSN: 2262-3353
Historiquement et durablement le berbère est une langue de France. Il mériterait de s'inscrire dans la catégorie des langues "non nationales" protégées par la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Censurée par le Conseil constitutionnel, cette charte ne sera pas ratifiée par la France dans un proche avenir. Toutefois, et de façon plutôt surprenante, le rapport sur la laïcité de Bernard Stasi remet au goût du jour l'enseignement des langues maghrébines non arabes.
Die Bewegung der algerischen Berberophonen: Aspekte zivilgesellschaftlichen Engagements
In: Wuqûf: Beiträge zur Entwicklung von Staat u. Gesellschaft in Nordafrika, Heft 10-11, S. 97-118
ISSN: 0930-9306
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La Kabylie: un processus de développement linguistique autonome
In: International journal of the sociology of language: IJSL, Band 123, Heft 1
ISSN: 1613-3668
Quel avenir pour la langue berbère en France ?
In: Hommes & migrations, Band 1179, Heft 1, S. 40-45
Les berbérophones représentent une des plus importantes communautés linguistiques étrangères en France, et ce d'autant que la culture kabyle, niée et brimée en Algérie, s'est épanouie principalement dans l'immigration. Pourtant, malgré un vif attachement des berbérophones à leur langue, qui se manifeste entre autres par le nombre croissant de candidats à l'épreuve facultative de berbère au baccalauréat, l'avenir de la culture berbère en France semble très incertain.
Berberite et emigration kabyle
In: Peuples méditerranéens: revue trimestrielle = Mediterranean peoples, Heft 31-32, S. 217-225
ISSN: 0399-1253
Berbères de Libye : un paramètre méconnu, une irruption politique inattendue
In: Politique africaine, Band 125, Heft 1, S. 105-126
Résumé L'article présente d'abord l'implantation géographique des Berbères, concentrés dans le nord-ouest de la Libye, et avance une estimation de leur poids démographique : environ 10 % de la population. Il rappelle ensuite la doctrine de la Jamahiriya – les Libyens sont arabes et musulmans – et celle de Kadhafi, plus nette encore : pour lui, les Berbères sont des Arabes. En conséquence, la gestion politique du paramètre berbère se résume à l'exclusion et à la répression. Dans la dynamique révolutionnaire, le positionnement des Berbères est marqué par une berbérité affichée et revendiquée, face à un Conseil national de transition majoritairement arabophone et islamiste. Le projet de constitution et le gouvernement intérimaire, qui n'accordent aucune place aux Berbères, créent une situation de tension qui pourrait devenir conflictuelle.
Berbères de Libye: un paramètre méconnu, une irruption politique inattendue
In: La politique africaine, Heft 125, S. 105-126
ISSN: 0244-7827
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Textes touaregs en prose
In: Collection Monde berbère
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