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World Affairs Online
Mythes sénégalais
In: Le monde diplomatique, Band 49, Heft 583, S. 26-27
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
Les stratégies économiques et financières de la protection de l'Environnement et du Développement durable: enjeux et perspectives
In: Lettre de l'OFCE, Band 40, Heft 1, S. 101-139
The protection of Environment and the Sustainability Development in the long term have become planetary concerns which will be debated next june in « Earth Summit » in Rio de Janeiro.
A new problematic, exposed in the Brundtland Report, written upon the United Nations' request, throws light on the various links between scientific, political and economic requirements in order to ensure ethics and feasability of these policies. The present article highlights the differential problematics, the underlying principles and the evaluation and accounting tools making such strategies possible.
Relying on these references, the author describes, in different geopolitical areas, the present state of economic and financial strategies aiming at environment protection and sustainable development. An evaluation of means invested and outcomes obtained is attempted. This approach permits to assess the methods for building reliable accounts of global environment and development financing, and to suggest perspectives for a worldwide allocation of resources that could meet the present and future world challenges.
Dynamiques populistes et cristallisations institutionnelles (1960 - 1990)
In: La politique africaine, Heft 38, S. 30-39
ISSN: 0244-7827
In der Periode der Herrschaft von Diori Hamani wurde zur ideologischen Absicherung der Herrschaft ein populistischer Ansatz mit der Formel "Partizipation des Volkes bei der Entwicklung" gewählt. Dies wurde von der Militärregierung mit der Formel "Entwicklungsgesellschaft" übernommen. Der Autor zeigt die Entwicklung des Konzepts auf sowie dessen Widersprüchlichkeit. Im Ausblick Überlegungen zu den Schwierigkeiten einer Entwicklung zur Demokratisierung. (DÜI-Wsl)
World Affairs Online
Kulturni identitet, dekolonizacija i razvoj: iskustvo Afrike
In: Razvoj - development, international: journal of problems of socio-economic development, developing countries and international relations, Band 7, Heft 1, S. 5-19
ISSN: 0352-8553
Dynamiques populistes et cristallisations institutionnelles (1960-1990)
In: Politique africaine, Band 38, Heft 1, S. 30-39
ISSN: 2264-5047
The dynamics of populism and institutional crystallization.
During the Diori Hamani period, a populist approach centared around the notion of «popular participation in dsevelopment» featured at the cors of the politics of government. Such an approach has been retained by the military regime which refers to the theme of a «société de développement». The article presents the evolution of this process and points to its contradictions.
L'Espagne des Communautés régionales autonomes
In: Revue de l'OFCE, Band 22, Heft 1, S. 227-262
La nation espagnole s'est constituée à partir de composants historiques souvent antagonistes (Islam, Judaïsme, Chrétienté). Au XVIe siècle, après la Reconquête, la Castillle unie à l 'Aragon entreprend de construire l'unité nationale. La politique espagnole est depuis lors tiraillée entre la tentation fédéraliste et l'affirmation unitaire. La Constitution de 1978 consacre la reconnaissance du droit des Communautés autonomes à gérer leurs propres affaires dans l'échange et la solidarité, sans choisir pour autant la voie du fédéralisme. Cet « Etat des Autonomies » (Estado de las Autonomias) joue un rôle essentiel dans la vie de la société espagnole et dans la croissance de son économie. Après avoir analysé les mécanismes des statuts des Communautés, complexes mais bien adaptées à la diversité des réalités régionales, l'étude s'attache à établir une typologie des régions autonomes. Leurs potentialités et leur dynamisme économique placent en tête Madrid, la Catalogne et l'Andalousie stimulées par les grands projets de 1992 (Jeux Olympiques de Barcelone et Exposition universelle de Seville). Le Pays basque et Valence suivent immédiatement. Ailleurs apparaissent aussi de sérieuses chances de développement, sauf dans les deux Castilles et l'Estrémadure qui font figure de parentes pauvres. Aux régions les plus déshéritées économiquement et socialement manque aussi le ressort mobilisateur d'une conscience culturelle forte. Ces inégalités entre les régions exigent de constantes régulations, que les Communautés autonomes mènent de concert avec le pouvoir central. Cette dynamique originale vaut à l'Espagne d'avoir d'ores et déjà une place marquante dans l'Europe des régions en cours d'élaboration.
Portugal : le poids du passé et l'ouverture sur l'Europe
In: Revue de l'OFCE, Band 18, Heft 1, S. 5-80
Le Portugal est entré dans la Communauté économique européenne le 1er janvier 1986. Pour mieux saisir les enjeux de cette situation nouvelle, il paraît nécessaire de prendre en considération le cours de l'histoire et mesurer à quelles conditions le poids du passé peut se muer en ouverture pour l'avenir.
Une histoire coloniale très ancienne s'est terminée à travers le drame des guerres de libération en Afrique. Elles ont provoqué un sursaut national, qui a fait s'effondrer le vieil édifice de l'économie et de la société salazariste, et avec lui la « logique de l'or » symbolisant le conservatisme allié au refus de la démocratie. La logique qui prit la suite se réclama d'une révolution s' efforçant d'abolir les injustices sociales : réforme agraire, naissance d'un nouveau droit du travail, nationalisation des rouages essentiels de l'économie, à travers une vie politique tumultueuse, jusqu'à la proclamation de la constitution de 1976 qui donna stabilité à la nouvelle démocratie. Il fallut alors assurer l'équilibre économique par-delà les bouleversements sociaux. Le problème majeur devint rapidement le dérapage des comptes extérieurs. Simultanément l'inflation montait en flèche, alors que le déficit du secteur public pesait de plus en plus lourd.
Pour y porter remède le pouvoir politique appliqua à deux reprises (1978 et 1983) des programmes d'austérité rigoureux. L'histoire portugaise récente est ainsi ponctuée d'épisodes de surchauffe et de refroidissement.
Pour sortir durablement de ces difficultés récurrentes il paraît indispensable d'engager une profonde transformation des structures de l'économie. Dans cette perspective l'agriculture reste le secteur sensible. Menacée par la politique agricole commune et par la poussée agro-exportatrice de ses nouveaux partenaires, elle devra se moderniser, gagner en productivité et s'armer pour réduire la dépendance alimentaire actuelle (les importations représentent plus de 50 % de la consommation). L'industrie, en situation plus favorable, au moins à court et moyen terme, quant à certaines branches exportatrices à fort coefficient travail (tex- tiles, chaussures), ne pourra pas rivaliser longtemps avec les nouveaux pays industriels du Tiers Monde sans se moderniser et se restructurer. Parmi les services c'est surtout un tourisme dynamique qui comporte de précieuses chances de développement.
En 1986 la conjoncture est redevenue favorable. La baisse du dollar et la chute du pétrole apportent un soutien appréciable à un pays particulièrement sensible à ces facteurs extérieurs du fait de sa dépendance énergétique, la plus forte d'Europe. Le Portugal saura-t-il profiter de ce moment favorable pour engager une politique de développement à moyen et long terme, reposant sur une «nouvelle logique », compatible à la fois avec l'ouverture européenne, donc acceptant la compétition sur les marchés intérieurs et extérieurs, et avec la valorisation de ses atouts propres, qui ne sont pas négligeables, ressources humaines à promouvoir, expérience des coopérations et des échanges internationaux avec les pays lusophones, capacités d'épargne encore insuffisamment investies dans l'économie ?
La stabilisation démocratique acquise appelle maintenant un ajustement du système politique qui assure d'une stabilité gouvernementale suffisante pour un pilotage en finesse d'une économie soumise à une si profonde mutation.
Espagne : la recherche d'un nouveau développement grâce à la dynamique européenne
In: Revue de l'OFCE, Band 20, Heft 1, S. 5-100
In Search of a New Start Thanks to the European Dynamics Roland Colin Spain's entry into the European Community on 1st January 1986 was the result of lengthy negotiations involving the proponents and opponents of integration. Now, after a year of experience, evidence on some of the issues is becoming a little clearer. On the one hand, there is agreement that Spain's economic modernisation in the Community is a must. On the other hand, in geopolitical terms, the harmonisation of a twelve-nation Europe has been made yet harder, and hence increases the need for the reinforcement of the decision-making process which the Single European Act envisages for 1992. That year, the five hundredth anniversary of the discovery of America, recalls Spain's prestigious past, a contrast with its subsequent difficult historical evolution. After the Reconquest, which did not abolish the marks of Islam, followed by the « Golden Century », the Spanish monarchy suffered the shock of the Napoleonic invasions. During the XIXth century the difficult process of industrial revolution was several times disturbed by the resurgence of past models. The advanced modernisation of Catalonia and the north Atlantic coast lays in sharp contrast with the traditional agricultural systems in the centre and south. In 1936 the Civil War put an end to the nascent expansion of the economy, and left deep social scars. Francoism imposed silence beyond the drama with an iron fist, and introduced a protectionism which was as idealogical and political as it was economic. From the sixties, an opening up of the economy became essential : the Spanish « economic miracle » did not however bite into the dictatorship. After Franco's death, in 1975, the « political miracle » of a successful démocratisation under the unexpected impulse of King Juan Carlos had to face the two successive « oil shocks ». The economy had to adjust to painful and necessary new conditions. And more generally the industrial restructuring, a prerequisite of the « European project », was accompanied by Europe's highest unemployement rate, wich reached 22 per cent at the beginning of 1986. The agricultural crisis has opposed the farm exporting Mediterranean side to the still archaic parts of the centre and the south. The « tertiarisation » of the country constitutes the dominant feature of the new economy resulting partly from the performance of tourism. At the time of entry into the European Community — under the strong leadership of Felipe Gonzalez' Socialist government which was pursuing, not without social clashes, an economic adjustment policy — the opportunities for Spain, henceforward well recognised, are facing serious hurdles. The « hot segments » of the Spanish economy and society signal a range of problems : how to establish a new social equilibrium, so as to overcome unemployment, ensure the economic and social participation of women, youth, and the « left out » ? How to regulate, internally and externally, an economic system which is in a state of trasformation, and how to prevent its « satellisation » at a lower level of a new European division of labour ? How to respond to the « external vocation » of the Arabo-Mediterranean and Ibero-American heritage, while also incorporating the « internal vocation » written into the dynamics of the « Autonomous Communities » : seventeen Spains into Spain ? How also to prevent the risk of quasi institutional monopoly of power in the hands of PSOE in an economically evolving society in which there are no signs of credible or potential alternatives ? This chronicle of the Spanish economy, building on a historical and political analysis, attempts to describe the system of economic structures and its regulators made before and since the entry of Spain in the European Community. The intention is to highlight the terms of a « problématique » which concerns the European partners of Spain as well as the Spainsh themselves.
L'autogestion a-t-elle un sens pour l'Afrique ?
In: Autogestion et socialisme : études, débats, documents, Band 39, Heft 1, S. 83-104
Employment-oriented national youth programmes in Africa: situations, problems and prospects
In: Reports and papers in the social sciences 44
L'Europe entre l'Est et le Sud. L'ouverture à l'Est et les risques d'éviction pour le Sud
In: Revue de l'OFCE, Band 32, Heft 1, S. 145-201
Depuis un an environ, un net consensus est apparu entre les pays industrialisés sur la nécessité de soutenir économiquement les transformations politiques en cours en Europe de l'Est. L'ampleur de la mobilisation financière intervenue en quelques mois au profit de la Pologne et de la Hongrie, puis de la Tchécoslovaquie, de la Bulgarie et de la Roumanie permet d'envisager pour ces cinq pays des transferts nets de ressources globalement équivalents à ceux dont a bénéficié l'Europe de l'Ouest après la guerre dans le cadre du plan Marshall, mais avec une population nettement inférieure dans le cas de l'Europe de l'Est. Encore ces transferts sont-ils modestes au regard de ce que s'apprête à réaliser la RFA au profit de la RDA, dont le cas doit être traité séparément. Dans le même temps l'aggravation de la crise dans de nombreux pays en développement, tout particulièrement en Afrique subsaharienne, met en évidence les limites des dispositifs de coopération occidentaux, l'inadaptation des politiques d'ajustement préconisées, qui séparent le rétablissement escompté des grands équilibres macroéconomiques de situations sociales explosives, et l'insuffisance des réponses apportées au problème de la dette extérieure. Au delà de ces constats l'article tente de cerner les implications pour les pays en développement de l'ouverture à l'Est. Il montre que si des effets positifs peuvent être attendus à long terme d'un développement réussi à l'Est, les risques d'éviction à court terme pour le Sud sont très largement fonction des contextes macroéconomiques initiaux et variables selon la nature des flux considérés, budgétaires, financiers et commerciaux.
Est-Sud : les risques d'éviction
In: Revue de l'OFCE, Band 34, Heft 1, S. 327-358
Depuis un an un net consensus est apparu entre les pays industrialisés sur la nécessité de soutenir économiquement les transformations politiques en cours en Europe de l'Est. L'ampleur de la mobilisation financière intervenue en quelques mois au profit des anciens satellites de l'URSS, et plus récemment en faveur de l'URSS elle même, permet d'envisager des transferts de ressources considérables, comparables dans leur volume à l'effort accompli par les Etats-Unis dans le cadre du plan Marshall après guerre. Au-delà des aspects financiers, la qualité de la coopération offerte et des relations économiques envisagées témoigne de la volonté des pays industrialisés d'assurer le succès d'une transition délicate vers l'économie de marché et, à terme, du développement économique, social et politique de ces pays. Justifiée par l'ampleur des changements intervenus et des défis posés, cette mobilisation n'en contraste pas moins avec l'inertie des dispositifs de coopération occidentaux avec les pays en développement et la portée limitée des mesures prises pour desserrer les contraintes financières qui pèsent sur les régions les plus touchées par la crise, l'Afrique subsaharienne et l'Amérique latine tout particulièrement. Dans ce contexte, les risques d'éviction financière des pays en développement ne doivent pas être sous-estimés, même si une activité plus soutenue peut être espérée dans la zone OCDE en raison du surcroît de demande à l'Est et surtout de l'union monétaire allemande. Ces risques découlent tout à la fois des tensions attendues sur les marchés internationaux de capitaux, des arbitrages budgétaires que ne manqueront pas d'opérer certains pays industrialisés et de la concurrence accrue à laquelle certains pays en développement seront confrontés sur les marchés occidentaux et pour attirer les investisseurs étrangers. Ils sont d'autant plus importants que l'absence de réponse crédible à la crise financière stimule le désengagement des opérateurs privés du Nord.
« Alors, tu ne m'embrasses plus Léopold ? »: Mamadou Dia et Léopold S. Senghor
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 233, Heft 1, S. 111-132
ISSN: 1782-138X
Résumé Collaborateur de Dia de 1957 à 1962 et ami de Senghor, devenu ensuite responsable associatif et spécialiste des questions de développement (Iram, Irfed), Roland Colin est un acteur-témoin inclassable de la fin de la période coloniale et du passage à l'Afrique d'aujourd'hui. Grâce à une connaissance intime des hommes et des rapports de force, il livre ici une lecture inédite de la transition historique au Sénégal et rend un hommage appuyé à Mamadou Dia pour sa vision politique et ses options en matière économique. Entretien.
« Alors, tu ne m'embrasses plus Léopold ? »
In: Afrique contemporaine: la revue de l'Afrique et du développement, Band 233, Heft 1, S. 111-133
ISSN: 0002-0478