As the world is preparing to scale up its efforts to combat global climate change, groups are increasingly recognizing the vital role forests play in maintaining ecological, social, economic and cultural well-being. They are beginning to affirm more that forest tenure plays a fundamental role in determining the fate of the world's forests. In many countries, questions are raised on whether tropical forests should be publicly, commonly or privately owned. For many countries the forest management policies will likely involve a combination of: i) protected areas of sufficient size to provide habitat protection, and in a contiguous pattern; ii) forest concessions with enforceable performance-based management criteria; iii) community forests and community forest concessions managed by communities and indigenous groups. The challenge is to undertake the land use planning commitment and implementation to achieve this in the face of pressure from internal and external interests. Forest concessions of various types are the dominant form of forest tenure in almost all the forest countries of West and Central Africa. They are also the dominant types of forest tenure in Asia (Malaysia, Indonesia, Papua New Guinea, and Cambodia). In South America, Peru and Bolivia introduced forest concession as a possible tenure model in the early 90's with the strong support of international NGOs. In Brazil, after two failed attempts, the government has passed its new forest management law in 2006. Bolivia and Brazil have much in common regarding forest tenure conflicts and challenges to enforce new rules in the forestry sector. Forest concession implementation in these countries has generated many expectations and investments in law changes.This research work focuses on the main barriers faced by Bolivian and Brazilian forest authorities in implementing forest concession on the scale initially planned. The studies required a mapping of the property rights regimes over forest and forest resources as well as a theoretical approach of ...
As the world is preparing to scale up its efforts to combat global climate change, groups are increasingly recognizing the vital role forests play in maintaining ecological, social, economic and cultural well-being. They are beginning to affirm more that forest tenure plays a fundamental role in determining the fate of the world's forests. In many countries, questions are raised on whether tropical forests should be publicly, commonly or privately owned. For many countries the forest management policies will likely involve a combination of: i) protected areas of sufficient size to provide habitat protection, and in a contiguous pattern; ii) forest concessions with enforceable performance-based management criteria; iii) community forests and community forest concessions managed by communities and indigenous groups. The challenge is to undertake the land use planning commitment and implementation to achieve this in the face of pressure from internal and external interests. Forest concessions of various types are the dominant form of forest tenure in almost all the forest countries of West and Central Africa. They are also the dominant types of forest tenure in Asia (Malaysia, Indonesia, Papua New Guinea, and Cambodia). In South America, Peru and Bolivia introduced forest concession as a possible tenure model in the early 90's with the strong support of international NGOs. In Brazil, after two failed attempts, the government has passed its new forest management law in 2006. Bolivia and Brazil have much in common regarding forest tenure conflicts and challenges to enforce new rules in the forestry sector. Forest concession implementation in these countries has generated many expectations and investments in law changes.This research work focuses on the main barriers faced by Bolivian and Brazilian forest authorities in implementing forest concession on the scale initially planned. The studies required a mapping of the property rights regimes over forest and forest resources as well as a theoretical approach of economic sociology. This approach, which provides elements to evaluate the process of social market construction, is dependent upon four essential factors: property rights, governance structures, rules of exchange and conceptions of control. The political-cultural approach emphasizes the historic perspective of the markets to understand the role of dominant groups and challengers in action arenas. It also considers the participation of social actors like governments, firms and consumers, among others, and their incentives for cooperative actions based on the cognitive ties that bind them. This empiric study focused on each country's geographically-delimited regions of Amazon: in the Bolivian lowlands region and in the Brazilian Cuiabá-Santarém Highway (namely BR-163). That's because they are the main targets for forest concession implementation. We show in this study that under a tenure uncertainty scenario, in which there are battles for territorial pieces and political alliances are forged that prefer other land use (and forests uses also) patterns the forest concessions implementation on a large scale will be jeopardized in these territories. ; Les forêts (tempérées et tropicales) couvrent près de quatre milliards d'hectares de la planète (FAO, 2005, 2009). On estime que la plupart de ces forêts (75%) sont dans le domaine publique et sont administrées par les gouvernements nationaux, locaux ou régionaux (RRI et OIBT, 2009). Dans plusieurs pays, développés et en voie de développement, la concession forestière est un moyen d'accorder et de règler les droits de propriété sur ces forêts publiques (Gray, 2000, 2002, White et Martin, 2002). La concession est un acte juridique pris par une autorité publique qui attribue à une personne privée, un droit d'utilisation ou un privilège (FAO, 1999, p.8). Dans la législation brésilienne, ainsi que dans le droit français, cette définition comprend également l'idée que l'acte de concession porte sur la délégation des droits et des devoirs du gouvernement à un agent privé. Cette relation est médiatisée par un contrat et implique la nécessité d'un paiement pour le concessionnaire (Karsenty, 2007, Brésil, 2006). Au niveau international, les plus anciennes expériences de concessions forestières sont dans les pays de l'Afrique (de l'ouest et centrale). Dans ces régions, les études montrent l'adoption du modèle depuis la fin du XIXe siècle (Coquery-Vidrovitch, 2001). On estime qu'il y a environ 55 millions d'hectares de forêts publiques affectés dans six pays de la région d'Afrique centrale (Cameroun, Gabon, Congo, République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine et Guinée Equatoriale) (Karsenty, 2007). En Asie, les concessions forestières couvrent 69 millions d'hectares. Sur ce total, 38 millions d'hectares sont situés en Indonésie (Gray, 2002, RRI, 2008, l'OIBT, 2005). Dans ce pays, les concessions sont devenues la principale méthode de répartition des droits sur les forêts pendant le régime de Suharto (Singer, 2009). Dans les forêts tropicales d'Amérique, les études rapportent l'existence de concessions sur une surface de 34 millions d'hectares de forêts (OIBT, 2005). Ces zones sont au Suriname, au Guyana, au Venezuela et au Guatemala (avec une prédominance des concessions aux communautés et seulement deux concessions industrielles), la Colombie, la Bolivie et le Pérou. Récemment, le Brésil, a adopté ce modèle pour gérer une partie de ses forêts publiques. L'évaluation globale de la mise en oeuvre du système est d'environ 158 millions d'hectares dans le cas des forêts tropicales. Par rapport aux forêts tempérées, les zones avec les plus grandes surfaces sur concession sont au Canada. Bien qu'étant l'un des principaux moyens d'attribuer les droits de propriété sur les forêts, un vif débat politique et académique persiste sur les avantages et les inconvénients de cette option (Hardner et Rice, 2000, Gray, 2002, Boscolo et Vincent, 2000, Karsenty et al., 2008). En dépit de l'investissement et de soutiens internes et externes, la Bolivie et le Brésil ont rencontré des difficultés à poursuivre la mise en oeuvre des concessions. La Bolivie a mené ses réformes juridiques et mis en oeuvre quelques concessions à la fin des années 90. Le Brésil, après deux tentatives avortées (dans les années 70 et au début de 2000) a reussi à faire des réformes et adopter une nouvelle loi sur la gestion forestière, y compris l'établissement de concessions, en 2006 (gouvernement de Luis Inacio Lula da Silva). Le plan initial du gouvernement bolivien était d'en affecter 22 millions ha principalement pour la production de bois. Cependant, sur cette même zone, les peuples indigènes ont déjà revendiqué une surface d'environ 20 millions ha pour la démarcation de leurs Terres Communautaires D'Origine (TCO). Selon les données officielles, en 2007 les concessions forestières attribuées aux industries de la Bolivie totalisaient un peu plus de 5 millions ha (attribués en une seule fois, en 1997, sans appel d'offre concurrentiel). Les concessions communautaires totalisaient un peu plus de 600.000 ha. En outre, les permis de déboiser dans les forêts privées se sont accrus et la délimitation des Terres Communautaires D'Origine a progressé. Au Brésil, les objectifs initiaux de l'attribution des concessions étaient ambitieux. Depuis 2002, le Programme Forestier National (PNF) a voulu étendre la surface sur l'amenagement forestier en Amazonie brésilienne comme stratégie pour combattre l'accroissement du déboisement. Au début des années 2000, l'objectif était d'atteindre une superficie de 15 millions ha sous gestion durable des forêts en Amazonie jusqu'à 2010. Une partie de cette zone était située dans les forêts nationales déjà classées. D'autres parties étaient dans les terres publiques couvertes par des forêts, mais souvent déjà occupées (terras devolutas da União e dos Estados). À la fin de 2009, le total des concessions forestières au Brésil s'élève à 96.000 ha de forêt attribués à trois entreprises dans une Forêt Nationale dans l'Etat de Rondonia. Au début de 2010 un deuxième et un troisième appel d'offre ont été lancés. Ces appel d'offre comprenait une surface d'environ 480.000 ha dans deux Forêts Nationales dans l'État du Pará. Face à cette situation de difficile application de la politique de concessions forestières dans les deux pays, ce travail demande: pourquoi la politique de concessions forestières en Bolivie et au Brésil, malgré les attentes et des investissements significatifs, est-elle si peu avancée par rapport aux objectifs de la mise en oeuvre prévue dans les deux pays? Le travail a impliqué la mobilisation de deux approches théoriques et méthodologiques. La première d'entre elles était l'application de la matrice d'analyse des modes d'appropriation et gestion du foncier et des ressources forestières. Cet outil , résulte de la réunion de deux cadres analytiques principalement de la contribution de Schlager et Ostrom (1992), et du travail d'un anthropologue du droit, Etienne Le Roy (1996). L'utilisation de la matrice a permis de réaliser une cartographie des modes d'appropriation et de gestion des forêts et un aperçu de la gamme des acteurs qui possèdent ou revendiquent des droits d'occupation et d'utilisation dans les deux études de cas. En complément, l'approche politique-culturelle, développée par le sociologue américain Neil Fligstein (1990, 1996, 2001) a fourni un cadre permettant de discerner l'organisation sociale de production de bois dans les deux cas étudiés et de trouver les acteurs et les dynamiques des groupes en compétition pour le territoire de l'Amazonie. Ce cadre théorique a permis également d'envisager comment ces acteurs mettent en forme les droits de propriété, les structures de gouvernance, les règles d'échange et les conceptions de contrôle qui régissent les relations sociales dans ces territoires. La conclusion principale de ce travail est que les gouvernements n'ont pas assez pris en compte la diversité des acteurs qui occupent, historiquement, le territoire forestier de la Bolivie et du Brésil. La modestie des réalisations en matière de développement des concessions est due aux meilleures compétences sociales et à la plus grande force politique des acteurs qui se positionnent contre le nouveau régime de concessions. Ainsi, ces acteurs cherchent à défendre leurs intérêts et à assurer leur position tandis que les acteurs favorables (les "challengers") ne sont pas assez fort politiquement pour changer le statu quo en ce qui concerne la manière d'occupation, d'utilisation et de gestion des terres forestières.
The Forest Stewardship Council (FSCJ label is one of t he most robust and widely accepted standards aimed at assessing long-term sustainable forest management worldwide. Through audits, accredited certification bodies assess the level or conformity of a company's performance against the standard to grant or not the certificate on behalf of the FSC. In this paper, we assess the scope auditors have to shape the implementation of the FSC standard in Brazil. Our work is based on the analysis of certification bodies· rules and of 250 full assessment and annual audit reports covering the period 2005-2017. including native and plantations reports. All reports were publicly available on FSC database. The analysis was completed with interviews with key informants. We show that most indicators of the Brazilian FSC standard leave no scope for interpretation. However, companies are certified and re-certified with a significant number of minor non-conformance with social, legal and environmental indicators. We conclude that some indicators are too broad and need to be clarified. Also, conformity with some indicators depends on actions from governments. The development of new national standards is an opportunity to limit the risks of interpretation of indicators. The updating of standards is also an opportunity to clarify the role of public policies in respect of specific indicators. States wishing to promote FSC certification could seize this opportunity to identify what improvements are needed in the functioning of their institutions and public policies.
International audience ; The global organisation Forest Stewardship Council (FSC International) regulates the FSC forest management label, which is translated into national standards according to the context in each country. The initial version of the Principles and Criteria for this label, published in 1994, was revised and, in 2015, new Principles and Criteria were published, along with a list of generic indicators. This new version should be used to update national standards. This issue of Perspective proposes recommendations for drafting these new national standards and reviewing certain audit procedures. The study's recommendations are illustrated with specific cases in Brazil, Indonesia and the countries of the Congo Basin. Indicators for the new national standards need to minimise any scope for interpretation during certification audits. Audits should no longer accept recurrence of the same non-conformities, even when these issues are minor. With Gabon announcing in September 2018 the obligation to obtain FSC certification in order to allocate or maintain forest concessions from 2020 onwards, it is important to reduce existing weaknesses in this certification.
International audience ; L'organisation mondiale Forest Stewardship Council (FSC International) régit le label FSC de gestion des forêts, qui se décline en standards nationaux selon le contexte de chaque pays. La version initiale des principes et critères de ce label, éditée en 1994, a été révisée et, en 2015, de nouveaux principes et critères ont été publiés ainsi qu'une liste d'indicateurs génériques. Cette nouvelle version doit être utilisée pour actualiser les standards nationaux. Ce numéro de Perspective propose des recommandations pour formuler ces nouveaux standards nationaux et pour revoir certaines règles d'audit. Ces recommandations sont illustrées de cas concrets au Brésil, en Indonésie et dans les pays du bassin du Congo. Les indicateurs des nouveaux standards doivent réduire le plus possible la marge d'interprétation pendant les audits de certification. Les audits ne doivent plus accepter la récurrence des mêmes non-conformités, y compris lorsqu'elles sont mineures. Alors que le Gabon a annoncé en septembre 2018 l'obligation de la certification FSC pour attribuer ou maintenir les concessions forestières à partir de 2020, il est important de réduire les fragilités existantes de cette certification.
International audience ; L'organisation mondiale Forest Stewardship Council (FSC International) régit le label FSC de gestion des forêts, qui se décline en standards nationaux selon le contexte de chaque pays. La version initiale des principes et critères de ce label, éditée en 1994, a été révisée et, en 2015, de nouveaux principes et critères ont été publiés ainsi qu'une liste d'indicateurs génériques. Cette nouvelle version doit être utilisée pour actualiser les standards nationaux. Ce numéro de Perspective propose des recommandations pour formuler ces nouveaux standards nationaux et pour revoir certaines règles d'audit. Ces recommandations sont illustrées de cas concrets au Brésil, en Indonésie et dans les pays du bassin du Congo. Les indicateurs des nouveaux standards doivent réduire le plus possible la marge d'interprétation pendant les audits de certification. Les audits ne doivent plus accepter la récurrence des mêmes non-conformités, y compris lorsqu'elles sont mineures. Alors que le Gabon a annoncé en septembre 2018 l'obligation de la certification FSC pour attribuer ou maintenir les concessions forestières à partir de 2020, il est important de réduire les fragilités existantes de cette certification.
International audience ; The global organisation Forest Stewardship Council (FSC International) regulates the FSC forest management label, which is translated into national standards according to the context in each country. The initial version of the Principles and Criteria for this label, published in 1994, was revised and, in 2015, new Principles and Criteria were published, along with a list of generic indicators. This new version should be used to update national standards. This issue of Perspective proposes recommendations for drafting these new national standards and reviewing certain audit procedures. The study's recommendations are illustrated with specific cases in Brazil, Indonesia and the countries of the Congo Basin. Indicators for the new national standards need to minimise any scope for interpretation during certification audits. Audits should no longer accept recurrence of the same non-conformities, even when these issues are minor. With Gabon announcing in September 2018 the obligation to obtain FSC certification in order to allocate or maintain forest concessions from 2020 onwards, it is important to reduce existing weaknesses in this certification.
International audience ; L'organisation mondiale Forest Stewardship Council (FSC International) régit le label FSC de gestion des forêts, qui se décline en standards nationaux selon le contexte de chaque pays. La version initiale des principes et critères de ce label, éditée en 1994, a été révisée et, en 2015, de nouveaux principes et critères ont été publiés ainsi qu'une liste d'indicateurs génériques. Cette nouvelle version doit être utilisée pour actualiser les standards nationaux. Ce numéro de Perspective propose des recommandations pour formuler ces nouveaux standards nationaux et pour revoir certaines règles d'audit. Ces recommandations sont illustrées de cas concrets au Brésil, en Indonésie et dans les pays du bassin du Congo. Les indicateurs des nouveaux standards doivent réduire le plus possible la marge d'interprétation pendant les audits de certification. Les audits ne doivent plus accepter la récurrence des mêmes non-conformités, y compris lorsqu'elles sont mineures. Alors que le Gabon a annoncé en septembre 2018 l'obligation de la certification FSC pour attribuer ou maintenir les concessions forestières à partir de 2020, il est important de réduire les fragilités existantes de cette certification.
International audience ; The global organisation Forest Stewardship Council (FSC International) regulates the FSC forest management label, which is translated into national standards according to the context in each country. The initial version of the Principles and Criteria for this label, published in 1994, was revised and, in 2015, new Principles and Criteria were published, along with a list of generic indicators. This new version should be used to update national standards. This issue of Perspective proposes recommendations for drafting these new national standards and reviewing certain audit procedures. The study's recommendations are illustrated with specific cases in Brazil, Indonesia and the countries of the Congo Basin. Indicators for the new national standards need to minimise any scope for interpretation during certification audits. Audits should no longer accept recurrence of the same non-conformities, even when these issues are minor. With Gabon announcing in September 2018 the obligation to obtain FSC certification in order to allocate or maintain forest concessions from 2020 onwards, it is important to reduce existing weaknesses in this certification.
Nous analysons les effets de la certification Forest Stewardship Council sur les communautés forestières au Brésil, en tenant compte des dynamiques sociales et institutionnelles préexistantes. Nos enquêtes montrent que l'adoption de la certification forestière par les petits exploitants peut apparaître plutôt rentable à court terme. Cependant, une mauvaise articulation entre cette régulation privée et les institutions publiques existantes rend ce dispositif difficilement soutenable à long terme.
Dans l'État du Pará, 60 % des forêts destinées à l'aménagement sont des forêts paysannes. Les concessions forestières d'entreprise ne pourront fournir au mieux que la moitié de la consommation actuelle. À quelques exceptions près, les communautés traditionnelles et les familles paysannes n'ont ni l'expérience technique ni la capacité économique pour conduire l'exploitation commerciale des bois : l'aménagement est réalisé par le biais d'accords avec une entreprise, selon différentes modalités. Dans ce contexte, les contrats entre communautés et entreprise sont de nature très variée et aboutissent au contrôle total par les entreprises privées de toutes les opérations, du plan d'aménagement à l'exploitation. Les politiques publiques et la législation forestière cherchent aujourd'hui à améliorer les capacités des communautés locales à défendre leurs intérêts dans le cadre de tels partenariats. Cette étude analyse le cadre financier de l'entreprise par rapport à l'organisation paysanne pour son exécution, et les éléments clés qui permettent un meilleur contrôle : les inventaires pré- exploitation, la diversification de la production de bois d'oeuvre et de produits forestiers non ligneux, la commercialisation, le suivi et le contrôle des opérations d'exploitation. Il est proposé des pistes de politiques publiques qui doivent aider à la diffusion de l'aménagement paysan dans différentes contextes fonciers : unités de conservation et forêts de production, périmètres de colonisation agricole. L'article discute des modalités d'action et d'implantation d'un service public d'assistance technique et financière au profit des agriculteurs et des communautés. Le potentiel de l'intégration de la gestion forestière au sein des systèmes de production paysans est discuté dans le cadre du débat actuel de réforme du code forestier.
Key messages • There are three approaches to private sector commitments on zero deforestation: individual company or group-level adoption of voluntary standards; sector-wide supply chain-based interventions; and mixed supply chain and territorial initiatives at jurisdictional level. • The main implementation challenges of these approaches are the limits of voluntary standards, traceability systems that are difficult to implement, selective actions that cannot deliver at scale, associated leakage effects, and persistence of segmented supply chains. • Approaches have evolved to deal with such challenges, however progress requires committed companies to increase implementation efforts, other supply chain actors to adhere to commitments, and governments to harness the potential of jurisdictional approaches. ; Peer reviewed
This project provides tools and knowledge to support local public and private actors in the transition towards more sustainable agricultural production (beef, milk, grains, timber, pepper, fruits,etc.), and natural resources conservation, through enhanced landscape governance in the "Green Municipality" of Paragominas, State of Pará, in the Brazilian Amazon. This research will foster innovative partnerships between the public and private spheres and help integrate production options within the cattle, timber and agricultural sectors, small and large farmers. Ultimately, this project aims to reduce deforestation and greenhouse gas emissions through the development of more intensive production and nutrient recycling. This project supports multi-stakeholder dialogue at municipal and state levels, also leading to greater social inclusion. Local multi-stakeholder platforms will receive data, analysis and options needed for more informed policy decision-making. The research will also facilitate knowledge exchange between local stakeholders and public agencies at state and federal levels, as well as business platforms supporting sustainability in the Brazilian Amazon.
The beef industry has been the main driver of deforestation in the Brazilian Amazon in the last 40 years. This situation has started to reverse in the last ten years, thanks to two agreements between the main meatpackers, NGOs and the government, in which the former commit to stop using any of their suppliers involved in illegal deforestation. The purpose of this contribution is to analyze the features of the main institutional arrangements that emerged aimed at guaranteeing that cattle suppliers do not cause further deforestation, their progress, and limits toward achieving those goals. Our analysis draws on a historical review of the events underpinning the process of building and adopting rules in the beef supply chain, complemented with information from semi-structured interviews with key stakeholders in the public and private sector, and civil society, in the main beef producing states in the Brazilian Amazon. We show that meatpacking companies' effective control of cattle ranchers only got underway with the implementation of more stringent and innovative public policies. More, the existing cattle agreements have enabled more progress towards eliminating deforestation but control only occurs over direct suppliers of the slaughterhouses, minimal law compliance is required, and the accountability mechanisms of the agreements are still weak. We discuss possible pathways to improve the effectiveness of existing commitments.
A gestão florestal na Amazonia Brasileira alcançou bons resultados nos últimos 15 anos, em termos de combate ao desmatamemo. Em Paragominas, o conjunto de ações implementadas pela política de combate ao desmatamento obteve grande sucesso no seu controle, contudo, referida política nunca considerou a eficiência da matriz florestal para produção de serviços ecossistêmicos. Fragmentação florestal. extração madeireira ilegal e incêndios recorrentes causam degradação florestal acelerada. acarretando prejuizos ambientais bem superiores ao desmatamento, necessitando de adaptações na legislação. Atualmente os produtores agricolas intensificam os sistemas de produção selecionando para isso, as áreas de maior aptidão agronõmica e abandonando as outras. A politica municipal de paisagem eficiente visa reordenar essas matrizes espaciais de uso agropecuário e de uso ftorestal. A canografia das aptidões permite delimitar áreas prioritárias para serviços ecossistêmicos e outras para intensificação agropecuária, sendo a base para uma lei municipal de microzoneamento. Referida lei define protocolos de recomposição eficiente da paisagem para cada propriedade. A adesão a esses protocolos é voluntaria trazendo as seguintes vantagens ao produtor: acesso a credito para intensificação, contabilização dos ativos ambientais ligados a restauração em áreas prioritárias, autorização de remoção da vegetação nas áreas de aptidão para a proctução. A competência do municipio para a gestão florestal é limitada as florestas secundarias. Para incluir no ordenamento todos os tipos de floresta, e assim, ganhar eficiência, o município vem construindo diálogos nos niveis estaduais e federais. Esse projeto piloto e construído de forma a ser replicado em outras jurisdições da região amazônica.