Communication et interculturalité: cultures et interactions interpersonnelles
In: Forme et sens
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International audience ; La mondialisation économique et sociale rend toujours plus prégnante et visible la question des migrations entre sociétés. Qu'ils soient globetrotteurs professionnels, étudiants, migrants économiques, demandeurs d'asile ou clandestins, de nombreux individus cherchent à s'installer plus ou moins durablement au sein d'une société étrangère. De fortes pressions migratoires vers les pays de l'Union Européenne, vers l'Océanie ou le continent Nord-Américain font la Une des médias lorsque des tragédies humaines mettent en lumière la dimension humanitaire de ce phénomène géopolitique, économique et social. La progression chiffrée du nombre de migrants dans le monde est bien réelle, mais varie beaucoup d'un pays à un autre (OECD 2014). Face à ces pressions migratoires perçues, des voix populistes s'élèvent dans de nombreux pays occidentaux pour entretenir et exploiter pour des raisons politiques la peur du migrant envahisseur, concurrent déloyal, importateur de pratiques 'culturelles' réputées 'incompatibles' avec celles du pays hôte. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) qui irriguent les diasporas contemporains sont à la fois un catalyseur des migrations et un vecteur de liens sociaux envers une 'société d'origine'. Grâce à ses contacts réguliers, rendus possibles par les TIC, avec d'autres membres de la diaspora installés à différents endroits géographiques, on prétend que l'immigré peut 'résister' d'autant plus facilement aux forces 'd'intégration' opérées par la 'société hôte' (Appadurai 1996; Wolton 2003).Or, les discours politiques, médiatiques et même scientifiques qui utilisent le concept de culture pour penser les liens sociaux en rapport avec les migrations ont été vivement attaquées par des chercheurs qui adoptent eux-mêmes une posture critique vis-à-vis de la communication interculturelle (Dervin 2011; Dervin 2013; Dervin et Machart 2015; Holliday 2015, 198‑202; Wagener 2015). Ils dénoncent une tendance à essentialiser les individus et leurs différences à ...
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International audience ; La mondialisation économique et sociale rend toujours plus prégnante et visible la question des migrations entre sociétés. Qu'ils soient globetrotteurs professionnels, étudiants, migrants économiques, demandeurs d'asile ou clandestins, de nombreux individus cherchent à s'installer plus ou moins durablement au sein d'une société étrangère. De fortes pressions migratoires vers les pays de l'Union Européenne, vers l'Océanie ou le continent Nord-Américain font la Une des médias lorsque des tragédies humaines mettent en lumière la dimension humanitaire de ce phénomène géopolitique, économique et social. La progression chiffrée du nombre de migrants dans le monde est bien réelle, mais varie beaucoup d'un pays à un autre (OECD 2014). Face à ces pressions migratoires perçues, des voix populistes s'élèvent dans de nombreux pays occidentaux pour entretenir et exploiter pour des raisons politiques la peur du migrant envahisseur, concurrent déloyal, importateur de pratiques 'culturelles' réputées 'incompatibles' avec celles du pays hôte. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) qui irriguent les diasporas contemporains sont à la fois un catalyseur des migrations et un vecteur de liens sociaux envers une 'société d'origine'. Grâce à ses contacts réguliers, rendus possibles par les TIC, avec d'autres membres de la diaspora installés à différents endroits géographiques, on prétend que l'immigré peut 'résister' d'autant plus facilement aux forces 'd'intégration' opérées par la 'société hôte' (Appadurai 1996; Wolton 2003).Or, les discours politiques, médiatiques et même scientifiques qui utilisent le concept de culture pour penser les liens sociaux en rapport avec les migrations ont été vivement attaquées par des chercheurs qui adoptent eux-mêmes une posture critique vis-à-vis de la communication interculturelle (Dervin 2011; Dervin 2013; Dervin et Machart 2015; Holliday 2015, 198‑202; Wagener 2015). Ils dénoncent une tendance à essentialiser les individus et leurs différences à ...
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International audience ; La mondialisation économique et sociale rend toujours plus prégnante et visible la question des migrations entre sociétés. Qu'ils soient globetrotteurs professionnels, étudiants, migrants économiques, demandeurs d'asile ou clandestins, de nombreux individus cherchent à s'installer plus ou moins durablement au sein d'une société étrangère. De fortes pressions migratoires vers les pays de l'Union Européenne, vers l'Océanie ou le continent Nord-Américain font la Une des médias lorsque des tragédies humaines mettent en lumière la dimension humanitaire de ce phénomène géopolitique, économique et social. La progression chiffrée du nombre de migrants dans le monde est bien réelle, mais varie beaucoup d'un pays à un autre (OECD 2014). Face à ces pressions migratoires perçues, des voix populistes s'élèvent dans de nombreux pays occidentaux pour entretenir et exploiter pour des raisons politiques la peur du migrant envahisseur, concurrent déloyal, importateur de pratiques 'culturelles' réputées 'incompatibles' avec celles du pays hôte. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) qui irriguent les diasporas contemporains sont à la fois un catalyseur des migrations et un vecteur de liens sociaux envers une 'société d'origine'. Grâce à ses contacts réguliers, rendus possibles par les TIC, avec d'autres membres de la diaspora installés à différents endroits géographiques, on prétend que l'immigré peut 'résister' d'autant plus facilement aux forces 'd'intégration' opérées par la 'société hôte' (Appadurai 1996; Wolton 2003).Or, les discours politiques, médiatiques et même scientifiques qui utilisent le concept de culture pour penser les liens sociaux en rapport avec les migrations ont été vivement attaquées par des chercheurs qui adoptent eux-mêmes une posture critique vis-à-vis de la communication interculturelle (Dervin 2011; Dervin 2013; Dervin et Machart 2015; Holliday 2015, 198‑202; Wagener 2015). Ils dénoncent une tendance à essentialiser les individus et leurs différences à ...
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In: Communiquer: revue de communication sociale et publique, Heft 24, S. 59-79
ISSN: 2368-9587
In: Questions de communication, Heft 33, S. 335-337
ISSN: 2259-8901
International audience ; This article analyses the French system of « republican integration » and emphasizes the potential contribution of intercultural communication to inform and accompany public policy reforms currently taking place in this domain. Companies spend a lot of money on training for expatriate managers, while tens of thousands of other migrants, often alienated from society, do not have the benefit of such cultural awareness training. In the light of a recent parliamentary white paper on the integration of migrants (February 2018), different paradigms-value-based, social constructionist or critical-are used to highlight the current logic and underlying social dynamics of the republican integration system. Based on a local study of institutional bodies and voluntary-sector activity involving migrant integration in the greater-Dijon area, the article outlines ways to improve integration through cultural awareness training for migrants and other stakeholders. ; Cet article analyse le dispositif français d'intégration républicaine et souligne le potentiel des apports de la communication interculturelle pour accompagner et informer la réflexion en cours autour de la réforme de la politique publique dans le domaine. Les entreprises forment leurs cadres expatriés pour réduire le choc culturel, alors que des dizaines de milliers d'autres migrants, souvent en marge de la société, ne bénéficient pas d'actions semblables de sensibilisation culturelle. A la lumière du rapport Taché sur l'intégration des migrants (février 2018), différents paradigmes-fondés sur les valeurs, ou socio-constructionnistes, critiques-sont exposés pour éclairer les logiques actuelles du dispositif républicain et les dynamiques sociales associées. A partir d'une étude locale des acteurs institutionnels et associatifs de l'accueil des migrants dans l'agglomération dijonnaise, l'article propose des pistes pour développer des actions de sensibilisation culturelle pour les différents acteurs concernés. Mots-clés : Communication ...
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International audience ; This article analyses the French system of « republican integration » and emphasizes the potential contribution of intercultural communication to inform and accompany public policy reforms currently taking place in this domain. Companies spend a lot of money on training for expatriate managers, while tens of thousands of other migrants, often alienated from society, do not have the benefit of such cultural awareness training. In the light of a recent parliamentary white paper on the integration of migrants (February 2018), different paradigms-value-based, social constructionist or critical-are used to highlight the current logic and underlying social dynamics of the republican integration system. Based on a local study of institutional bodies and voluntary-sector activity involving migrant integration in the greater-Dijon area, the article outlines ways to improve integration through cultural awareness training for migrants and other stakeholders. ; Cet article analyse le dispositif français d'intégration républicaine et souligne le potentiel des apports de la communication interculturelle pour accompagner et informer la réflexion en cours autour de la réforme de la politique publique dans le domaine. Les entreprises forment leurs cadres expatriés pour réduire le choc culturel, alors que des dizaines de milliers d'autres migrants, souvent en marge de la société, ne bénéficient pas d'actions semblables de sensibilisation culturelle. A la lumière du rapport Taché sur l'intégration des migrants (février 2018), différents paradigmes-fondés sur les valeurs, ou socio-constructionnistes, critiques-sont exposés pour éclairer les logiques actuelles du dispositif républicain et les dynamiques sociales associées. A partir d'une étude locale des acteurs institutionnels et associatifs de l'accueil des migrants dans l'agglomération dijonnaise, l'article propose des pistes pour développer des actions de sensibilisation culturelle pour les différents acteurs concernés. Mots-clés : Communication ...
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International audience ; Avec l'arrivée progressive, depuis bientôt une quinzaine d'années, de Facebook, de Twitter, de YouTube, d'Instagram et d'autres médias socionumériques à destination du grand public, communément appelés « réseaux sociaux », les pratiques en communication politique ont évolué, en France et à l'étranger. Utilisateurs passionnés ou contraints par la tendance, amateurs ou professionnels encadrés par une équipe de communicants, les acteurs politiques, du local au national, ont été confrontés à la question de leur « présence numérique ». L'image jeune et moderne de ces médias, l'impression qu'ils peuvent donner d'immédiateté et de désintermédiation, le caractère ludique et personnel des contenus qui s'y échangent et la facilité d'accès en permanence via leur téléphone portable sont autant de facteurs qui ont pu pousser des responsables politiques à tester ou à adopter ces nouveaux dispositifs sociotechniques. De la publication de photographies de footings matinaux sur Facebook ou Instagram (Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire en avril 2016) à des déclarations personnelles lancées depuis des pages Facebook sous forme de pseudo-communiqués de presse (Emmanuel Macron réagissant à une accusation de dissimulation fiscale en janvier 2016) ; de l'échange de petites phrases assassines en 140 caractères sur Twitter, à l'annonce d'un retour en politique (Sarkozy) ou d'une candidature à l'élection présidentielle sur Facebook ou sur YouTube, les médias socionumériques remplissent bien des fonctions, et pas des moindres, en communication politique. L'arrivée de nouveaux médias est toujours accompagnée d'affirmations à propos de leur caractère « révolutionnaire », qui prévoient jusqu'à la disparition imminente de la technologie précédente. Mais de telles craintes se dissipent le plus souvent par la suite, au regard de l'évolution et de la spécialisation progressive des « vieux » médias qui adaptent leur offre afin de mieux coexister avec le nouveau venu (Gurevitch, Coleman et Blumler, 2009). Or, la ...
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International audience ; Avec l'arrivée progressive, depuis bientôt une quinzaine d'années, de Facebook, de Twitter, de YouTube, d'Instagram et d'autres médias socionumériques à destination du grand public, communément appelés « réseaux sociaux », les pratiques en communication politique ont évolué, en France et à l'étranger. Utilisateurs passionnés ou contraints par la tendance, amateurs ou professionnels encadrés par une équipe de communicants, les acteurs politiques, du local au national, ont été confrontés à la question de leur « présence numérique ». L'image jeune et moderne de ces médias, l'impression qu'ils peuvent donner d'immédiateté et de désintermédiation, le caractère ludique et personnel des contenus qui s'y échangent et la facilité d'accès en permanence via leur téléphone portable sont autant de facteurs qui ont pu pousser des responsables politiques à tester ou à adopter ces nouveaux dispositifs sociotechniques. De la publication de photographies de footings matinaux sur Facebook ou Instagram (Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire en avril 2016) à des déclarations personnelles lancées depuis des pages Facebook sous forme de pseudo-communiqués de presse (Emmanuel Macron réagissant à une accusation de dissimulation fiscale en janvier 2016) ; de l'échange de petites phrases assassines en 140 caractères sur Twitter, à l'annonce d'un retour en politique (Sarkozy) ou d'une candidature à l'élection présidentielle sur Facebook ou sur YouTube, les médias socionumériques remplissent bien des fonctions, et pas des moindres, en communication politique. L'arrivée de nouveaux médias est toujours accompagnée d'affirmations à propos de leur caractère « révolutionnaire », qui prévoient jusqu'à la disparition imminente de la technologie précédente. Mais de telles craintes se dissipent le plus souvent par la suite, au regard de l'évolution et de la spécialisation progressive des « vieux » médias qui adaptent leur offre afin de mieux coexister avec le nouveau venu (Gurevitch, Coleman et Blumler, 2009). Or, la ...
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In: Journal of contemporary European studies, Band 32, Heft 2, S. 334-349
ISSN: 1478-2790
In: Communication & Organisation, Heft 58, S. 11-24
ISSN: 1775-3546
In: Communication & Organisation, Heft 58, S. 25-40
ISSN: 1775-3546
International audience ; This chapter explores innovative forms of political communication among citizens on Twitter, in the context of the 2017 French Presidential Elections. It notably questions the degree to which 'contagious' social network communication may be impacting discourse on politics in the public sphere, related to the debate around 'fake news'. From a corpus of over 50M election-related tweets, the chapter identifies those which were most widely retweeted during the second round of the French elections. Through qualitative analysis of 197 manually coded 'viral' tweets, it seeks to characterise their contents in this particular context, in order to fill a gap in the literature and better understand how the contents, tone and subject matter of tweets may be related to virality, thus helping identify the characteristics of viral political tweets as an innovative and influential form of political communication within the media-related public sphere. The study finds little evidence of 'fake news' in the corpus studied and highlights instead practices of whistleblowing, but also a dominance of non-factual, opinion-based commentary, as well as humour, irony, satire, parody and mash-ups. In discussing these insights into the mechanics of viral communication, the chapter underlines both specific innovations linked to the technological medium and continuities with traditional offline practices, and suggests that popular contents on Twitter tend to feed into discourse discrediting politicians rather than supporting inclusive democracy.
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International audience ; This chapter explores innovative forms of political communication among citizens on Twitter, in the context of the 2017 French Presidential Elections. It notably questions the degree to which 'contagious' social network communication may be impacting discourse on politics in the public sphere, related to the debate around 'fake news'. From a corpus of over 50M election-related tweets, the chapter identifies those which were most widely retweeted during the second round of the French elections. Through qualitative analysis of 197 manually coded 'viral' tweets, it seeks to characterise their contents in this particular context, in order to fill a gap in the literature and better understand how the contents, tone and subject matter of tweets may be related to virality, thus helping identify the characteristics of viral political tweets as an innovative and influential form of political communication within the media-related public sphere. The study finds little evidence of 'fake news' in the corpus studied and highlights instead practices of whistleblowing, but also a dominance of non-factual, opinion-based commentary, as well as humour, irony, satire, parody and mash-ups. In discussing these insights into the mechanics of viral communication, the chapter underlines both specific innovations linked to the technological medium and continuities with traditional offline practices, and suggests that popular contents on Twitter tend to feed into discourse discrediting politicians rather than supporting inclusive democracy.
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