Profession homme politique: la carrière politique des maires urbains
In: Logiques sociales
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In: Logiques sociales
In: Nouvelles perspectives en sciences sociales: revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, Band 11, Heft 2, S. 43-80
ISSN: 1918-7475
La perspective systémique ne conduit pas à opposer une vision structurale ou systémique à une approche plus stratégiste, mais bien à les intégrer étroitement en mettant en évidence les interactions, les contraintes et les interdépendances qui conditionnent les différents choix politiques des acteurs, et circonscrivent et ferment progressivement le champ des possibles. Beaucoup plus que les intentions des acteurs, ce sont les propriétés du système qui déterminent sa logique, sa dynamique globale et ses effets. Dans cette perspective, on s'intéressera successivement aux stratégies des différents acteurs nationaux (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Pologne, URSS, Belgique) dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, puis aux propriétés du système liées aux interactions et à interdépendance des jeux d'acteurs et, enfin à la dynamique et aux effets de système : le chemin de la guerre.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 259, Heft 3, S. 93-114
La politique de fortification des frontières s'inscrit dans le contexte stratégique transitoire des années 1925-1930 qui conduit à l'adoption d'une posture défensive. L'organisation discontinue précise des fortifications est ensuite strictement conditionnée par la géographie et la topographie alpine, et les ouvrages souterrains ont un caractère novateur. Enfin, la brève épreuve des combats permet de mettre en évidence l'efficacité du système défensif constitué autour des fortifications qui, dans les Alpes, a pleinement rempli son rôle.
In: Temporalités: revue de sciences sociales et humaines, Heft 21
ISSN: 2102-5878
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 252, Heft 4, S. 113-129
Cet article compare les politiques d'armement et leurs structures industrielles en France sous l'angle des transformations du rapport public/privé des fabrications dans les trois armées (Terre, Marine, Air) tout au long du xx e siècle. En privilégiant une temporalité longue, il apparaît d'une part, que leurs modes d'organisation sont sensiblement différents d'un secteur à l'autre mais aussi, d'autre part, qu'ils ont évolué dans le temps de manière également différente.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 240, Heft 4, S. 23-42
Résumé Instrument du régime nazi et de sa politique expansionniste, la puissance militaire allemande a été rapidement mise en scène et célébrée à grand renfort d'impressionnants défilés. Au début de la guerre et jusqu'en 1941, l'accumulation rapide de succès foudroyants n'a fait que renforcer cette image d'une armée pourvue d'une supériorité irrésistible et écrasante. Et après la guerre elle-même, cette réputation a perduré. Le réarmement allemand n'a cependant pas été aussi efficace qu'on a bien voulu l'affirmer et il serait erroné de considérer l'armée allemande comme dotée d'emblée d'une supériorité intrinsèque. Pour mieux apprécier la part du mythe dans la reconstruction de l'armée allemande dans les années 1930 et sa perception, il est nécessaire d'évaluer la portée et l'étendue des évolutions et transformations qu'elle a connues en quelques années seulement. Apparaît alors la réalité beaucoup plus mitigée et nuancée d'une armée constituée de manière précipitée et non exempte de faiblesses.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 234, Heft 2, S. 5-24
Les généraux allemands et le nazisme : entre adhésion, subordination, conformisme et détachement Depuis les années 1980, l'étude des relations entre le régime nazi et l'armée allemande a profondément évolué et une nouvelle interprétation dominante, privilégiant l'adhésion idéologique au nazisme et conduisant à souligner sa participation active aux crimes de masses et de guerre du régime, s'est imposée. Cependant, l'adhésion idéologique seule ne suffit pas nécessairement pour expliquer complètement le rôle central et actif joué par l'armée allemande et le haut commandement au cours de la Seconde Guerre mondiale et leurs relations avec le nazisme. Par différents autres mécanismes complémentaires et en alternant incitations positives, subordination organisationnelle et personnelle, sanctions croissantes, Hitler et son régime sont parvenus à intégrer et à mettre au service de leur ambition et projet politique une institution et un corps de généraux assez largement étrangers, mais finalement soumis dans leur très grande majorité et réduits au simple rôle d'exécutants. L'adhésion idéologique n'est pas toujours nécessaire à une coopération active. Sans nullement l'exclure, c'est ce qu'une approche plus organisationnelle tend à mettre en évidence.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 230, Heft 2, S. 59-70
Le rôle de l' « hypothèse Suisse » dans la défaite de 1940 ou comment une simple possibilité théorique a pu affecter la réalité En 1939-1940, l'armée française a étudié et préparé une intervention militaire en soutien de l'armée helvétique, en cas de violation de la neutralité de cet État par l'Allemagne. Son but était d'empêcher l'armée allemande de déboucher dans la trouée de Belfort pour prendre à revers la ligne Maginot. Si cette crainte n'a pas constitué la préoccupation première du haut commandement français et ne venait qu'en troisième rang, après une invasion de la Belgique, hypothèse privilégiée, et une attaque frontale de la ligne Maginot, son étude présente pourtant plusieurs intérêts. Elle illustre la stratégie méthodique développée par le général Gamelin, commandant en chef des forces terrestres françaises, et témoigne en particulier de ses a priori et de son caractère hautement spéculatif. Même si l'armée allemande n'a jamais envisagé une telle opération, cette crainte a eu aussi des effets pratiques : l'hypothèse suisse a fixé inutilement et durablement un nombre conséquent de grandes unités qui ont fait défaut là où la bataille de France s'est véritablement jouée en 1940.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 226, Heft 2, S. 3-22
La politique de fortification des frontières de 1925 à 1940 : logiques, contraintes et usages de la « Ligne Maginot » La ligne Maginot a eu un destin curieux, paradoxal et ingrat au regard de l'histoire. Sa réalité est pourtant bien différente des mythes successifs et contradictoires qu'elle a engendrés et elle constitue un bon « analyseur » des différentes orientations de la politique de défense dans l'entre-deux-guerres. Elle a tiré son sens premier et sa cohérence du contexte très particulier mais transitoire de la fin des années 1920, et dès 1934-1935 le projet initial est abandonné au bénéfice d'un début de modernisation de l'armée. Si elle a rempli deux de ses missions (empêcher une « attaque brusquée » avant la mobilisation des armées françaises et assurer l'inviolabilité de la frontière franco-allemande), elle a eu également et contradictoirement des effets non voulus, voire pervers. Sur le plan géostratégique, elle a participé d'une logique d'enfermement et elle a été particulièrement mal utilisée en 1939-1940. Elle n'a pas servi à économiser les effectifs, ce qui était pourtant sa troisième mission.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 220, Heft 4, S. 97-113
La politique française de réarmement de 1936 à 1940 : une production tardive mais massive Si la politique française d'armement n'a pas été exempte de faiblesses et de ratés, elle n'en a pas moins conduit à une production quantitativement importante et de qualité dans tous les domaines (chars et blindés, véhicules d'accompagnement, armes antichars et anti-aériennes, artillerie). En dehors de l'aviation, l'infériorité et le retard français n'étaient nullement manifestes. L'explication de la défaite sur le plan militaire tient essentiellement aux conceptions d'emploi, aux stratégies et à la répartition des moyens mis en œuvre, toujours défensives.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 219, Heft 3, S. 87-102
La politique française de réarmement de 1936 à 1940 : priorités et contraintes One way or another, the lack of modern weapons is often adduced as a reason to more or less explain the French military defeat of 1940. A study based on sound documentary evidence of various weapons programmes implemented from 1936 shows this to be false. The French rearmament programme faced constraints and particularly clashes of class interest, but in a sense it was largely the same thing in Germany. If France was behind the times it has to be found in a broader analysis.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 214, Heft 2, S. 97-123
Le rôle de la « doctrine défensive » dans la défaite de 1940 : une explication trop simple et partielle La doctrine défensive n'est pas le seul facteur explicatif de la défaite de mai-juin 1940. Plus largement, en effet, elle peut s'expliquer par des décisions inappropriées du haut commandement : répartition déséquilibrée des forces sur le front avec des forces nombreuses derrière la ligne ; plan hasardeux d'intervention en Belgique ; faiblesse des réserves générales ; organisation trop spécialisée des chars conduisant à leur dispersion. Ces décisions de nature organisationnelle n'étaient pas véritablement inscrites dans la doctrine à proprement parler mais ont néanmoins pesé lourd dans l'incapacité de l'armée française à faire face à l'attaque allemande.
In: Revue française de science politique, Band 54, Heft 5, S. 781
ISSN: 1950-6686
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 207, Heft 3, S. 37-59
Les contraintes industrielles dans la préparation de la guerre de 1939-1940 Dans un contexte de profonde mutation, voire même de « révolution » tout à la fois technologique, industrielle et opérationnelle, l'état d'infériorité tant numérique que qualitative de l'armée de l'Air au début du conflit est le résultat d'une politique antérieure qui s'est caractérisée, d'une part, par le non-respect systématique des plans d'équipement en volume et, d'autre part, par de nombreux et importants retards dans l'équipement des unités. La production d'appareils modernes a été considérablement freinée par différents phénomènes : structures de production inadaptées ; occupation des chaînes de montage par des appareils anciens dont la construction a fait l'objet de retards accumulés importants ; prototypes insuffisamment mis au point pour pouvoir être rapidement produits en grandes séries ; commandes massives au coup par coup et sans programmation véritable que l'industrie a été incapable d'honorer dans les temps prescrits pour des raisons organisationnelles ; nombreux points d'étranglement dans la mise en place d'une filière complexe de production nécessitant une forte coordination, perturbations dans l'affectation de la main-d'œuvre spécialisée du fait de la mobilisation, etc. Le rééquipement de l'armée de l'Air et donc le développement de sa capacité opérationnelle en 1940 ont été considérablement retardés par ces multiples problèmes.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 202-203, Heft 2, S. 7-31
L'action de l'armée de l'air en 1939-1940 : facteurs structurels et conjoncturels d'une défaite L'action et le rôle de l'armée de l'Air en 1939-1940 ont été marqués par des facteurs particulièrement lourds, structurels et conjoncturels : faiblesse durable de la production, manque d'appareils techniquement au point, calendrier d'équipement des unités tardif, infériorité numérique de l'ordre de un à trois, improvisations tactiques, difficultés de coordination et problèmes organisationnels nombreux à tous les niveaux, dans la production industrielle comme sur le plan logistique et opérationnel. Sa capacité d'action s'en est trouvée considérablement affaiblie. Aussi, l'armée de l'air et son action ont-elles été sévèrement critiquées dès la fin de la campagne de France. Contre le mythe d'une aviation « absente » ou « inexistante », s'est cependant progressivement développé le contre-mythe d'une armée de l'Air « invaincue », voire relativement victorieuse en termes d'efficacité. Mais une nécessaire réévaluation fait apparaître que le rapport victoires/pertes en mai-juin 1940, loin d'être positif et favorable à l'armée de l'air dans une proportion de deux à un (« 1 000 victoires » pour la perte de moins de 500 appareils au combat), est négatif de un à quatre (500 et quelques victoires effectives pour la perte de 2 000 appareils). Dès lors, l'interprétation de son rôle durant la campagne de France, l'évaluation de la portée et de l'efficacité de son action changent radicalement.