Montchrestien et Cantillon: le commerce et l'émergence d'une pensée économique
In: Gouvernements en question(s)
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In: Gouvernements en question(s)
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 206, Heft 4, S. 177-192
ISSN: 2111-4587
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Heft 178, S. 62-74
ISSN: 0246-2346
World Affairs Online
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 178, Heft 1, S. 62-74
ISSN: 2111-4587
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 66, Heft 3, S. 861-862
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 62, Heft 6, S. 1461-1463
ISSN: 1953-8146
In: Transit: europäische Revue, Heft 30, S. 124-135
ISSN: 0938-2062
Der Autor reflektiert in seinem Essay die Zusammenhänge zwischen kollektivem Gedächtnis und politischer Geschichte sowie die Aufgaben von Gedächtniskontrolle und Gedächtnispolitik. Die Geschichte ist in einer demokratischen Gesellschaft nach seiner These der einzige Garant gegen das Vergessen. Sie ist zwar immer auch Gegenstand von Manipulationen oder Verdunkelungen, doch dagegen bietet der kritische Blick, den die Historiker gegenseitig auf ihre Arbeiten werfen, eine wirksame Waffe. Die Geschichte bietet nicht nur einen erschöpfenden Katalog der Schrecken, sondern auch eine von der Vernunft geleitete kritische Bestandsaufnahme der Errungenschaften einer Kultur. Sie verknüpft beides in einer erklärenden Weise, die nicht nur negative Resultate zeitigt. Ein Historiker kann zum Beispiel einer Formel wie "Europa wurde in Auschwitz geboren" nicht zustimmen. Denn mit ihr wird die ganze Geschichte Europas vor Auschwitz mit einen Schlag annulliert, während doch das historische Problem gerade darin besteht, zu verstehen, was trotz aller glanzvollen kulturellen Entwicklungen Auschwitz ermöglicht hat. Nur so wird es dem Autor zufolge gelingen, in der Geschichte einen neuen Anhalts- und politischen Ausgangspunkt zu finden. Denn es gibt nur eine Pflicht gegenüber der Vergangenheit, die auch eine Pflicht der Gegenwart gegenüber der Zukunft ist: nämlich eine Pflicht zur Geschichte. (ICI2)
In: Cahiers d'économie Politique, Band 44, Heft 1, S. 7-18
Résumé L'institutionnalisme fait un usage large et statique de la notion d'institution en reprenant, sans discussion ni exclusion, les définitions diverses des auteurs qu'il regroupe. Jusqu'à la révolution sémantique du XVIIIe siècle, institution est au contraire un mot rarement utilisé, qui a un sens restreint et dynamique. La société traditionnelle repose sur des statuts et des privilèges de personnes qui règlent leurs croyances et leurs mœurs sur des coutumes. Ni les premiers, ni ces dernières, ne sont vécus et pensés comme ayant été institués. La monarchie se perpétue dans un univers de représentations qui la réfèrent à un ordre supérieur, divin, du monde, et non à celui d'institutions qui la feraient relever d'un ordre inférieur, humain. Les premiers usages non théologiques de la notion d'institution, à partir du XVIIe siècle, sont le fait de penseurs qui veulent rendre compte du développement simultané de l'absolutisme monarchique et d'un appareil d'Etat qui ne peut plus être seulement rapporté à l' Etat du roi et du royaume . Ces usages entraînent un isolement des catégories de politique et d'économique dans l'analyse des phénomènes de pouvoir et de richesse jusqu'alors séparés. Mais cette autonomie des deux domaines dans "l'institution de la société" se réalise en sens contraire, la catégorie du politique ayant besoin de l'institution pour régler le pouvoir quand celle d'économie la rejette comme entrave à l'échange se réglant seul. La stabilité recherchée après la Révolution, sur la base de ce qu'elle a institué, ouvre la voie aux premières définitions larges et statiques qui sont encore les nôtres.
In: Cahiers d'économie Politique, Band 40-41, Heft 2, S. 7-7
In: Cahiers d'économie Politique, Band 40-41, Heft 2, S. 9-38
Résumé Nous assistons au retour de l'institutionnalisme américain dans les derniers courants de la pensée économique hétérodoxe, sans que n'en soit toujours tracée l'origine, les axes qui sont l'arête tenant ensemble les travaux de différents auteurs, et le parcours intellectuel qui fut le leur. D'origine allemande, l'institutionnalisme américain se structure autour d'une idée de la propriété qui prend la place de celle de capital, et ouvre donc sur une analyse qui emprunte ses formes au droit mais pas ses méthodes. Il ne confond pas l'économie et le droit, mais par une définition extrêmement élargie de la notion d'institution, considère l'économie "comme du droit", évacuant le politique dans ses prétentions de seul créateur de règles pour la société tout entière au profit de l'économie, épaulée par un pouvoir judiciaire qui y puise une jurisprudence. Du constat pessimiste d'une évolution à l'œuvre dans l'histoire du capitalisme chez Veblen, à l'optimisme réservé et relatif mais réformiste chez Commons, l'institutionnalisme américain retrouve la problématique du pouvoir dans l'économie, déjà présente dans les travaux de l'École historique allemande, encore camouflée par l'effacement programmé mais incertain de l'État-providence, qui est encore au "social" ce que l'État démocratique est au "politique".
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 74, Heft 2, S. 112-131
ISSN: 2111-4587
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 57, Heft 5, S. 91-111
ISSN: 2111-4587
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 33, Heft 2, S. 216-239
ISSN: 1953-8146
Quand on parle aujourd'hui « des finances » et « de la finance » sans autre précision, on sous-entend une distinction entre « les finances publiques » et « la finance privée » (« le monde de la finance », « la haute finance »). Les dérivés du mot, tels que « financement », « situation financière » s'appliquent aussi bien à l'État qu'aux entreprises privées ; mais dans le premier cas, la précision : « situation financière de l'état » vient presque automatiquement, sans quoi on pense d'abord aux exercices des banques et des entreprises. L'expression « finances » a son origine dans le bas latin. Elle désigne initialement des paiements fixés par jugements. Au XVe siècle, le mot au pluriel « finances » et ses dérivés (« financiers ») désignent tout ce qui se rapporte au maniement des deniers du roi. L'Encyclopédie méthodique, dans le dernier quart du XVIIIe siècle, utilise encore ces mots dans ce sens et les définit de la même façon.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 28, Heft 6, S. 1555-1576
ISSN: 1953-8146
Le Rouergue offre un avantage important pour les études d'histoire démographique, économique et sociale : il garde, sur le très long terme, des limites sensiblement identiques, qui permettent de comparer facilement les documents le décrivant. Ceux-ci, établis les uns en « feux », les autres en habitants, d'autres encore en « communiants », posent le problème d'un coefficient de rapport entre les données. D'une région à une autre, d'une époque à une autre, la valeur d'un tel coefficient change. D'abord réalité sociale fondamentale, reposant sur la communauté d'habitation, le feu est vite utilisé comme unité de mesure de la part contributive d'une ville ou d'un village.