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A common concern regarding the political life of the European Union (EU) is whether Europarties are relevant or not. One important aspect of this concern relates to the role of Europarties within the EU political process. Departing from the literature acquis, the present article offers a new analytical perspective which is illustrated by the case of the Party of European Socialists & fiscal competition. It is argued that the PES contributed to the success of the EU agenda against harmful tax competition although it failed to promote its fiscal program. In addition, this theoretical & empirical analysis weakens cognitive & institutional theories of European integration. References. Adapted from the source document.

"Seit dem letzten Jahrzehnt wurde die Entwicklung europäischer Parteienverbände (EPV) von Wissenschaftern mit gestiegener Aufmerksamkeit verfolgt. Dennoch wurde die Analyse des Einflusses von EPV auf den EU-Entscheidungsprozess quasi negiert. Deshalb ist es das Hauptziel dieses Papiers, einen umfassenden konzeptuellen Rahmen für die Analyse der Interaktion der Parteien innerhalb von EPV und ihren Einfluss auf den EU-Entscheidungsprozess zu präsentieren. Dementsprechend wird das Argument in vier Schritten entwickelt. Zuerst wird das Papier den aktuellen Stand der Dinge beleuchten, um zu zeigen, dass eine kausale Theorie fehlt. Zweitens wird gefragt werden, wie eine solche kausale Theorie zu konstruieren wäre und wie der analytische Rahmen empirisch überprüft werden könnte. Folglich, und drittens, wird klar zu machen sein, dass das Herantasten über die EU dafür ein hilfreicher Ort der Politikentstehung ist. Viertens wird das Papier argumentieren, dass es einerseits notwendig ist, sich auf Parteiinteraktionen innerhalb der EPV zu konzentrieren und andererseits zwischen dezentralisierten und zentralisierten Parteiinteraktionen zu differenzieren, um die verschiedenen Effekte von EPV auf die institutionellen Verfahren der EU adäquat analysieren zu können. In dieser Hinsicht wird das Papier nicht nur die deskriptiven und erklärenden Hauptthesen ausführen, sondern auch die meisten von ihnen anhand empirischer Beispiele illustrieren." (Autorenreferat)

"Eine Reihe akademischer Gruppen hat ausgeführt, dass die Europäische Union und ihre Mitgliedstaaten an einem Legitimitätsdefizit leiden, welches eng mit den derzeitigen Fiskalpolitiken zusammenhängt. In einer Situation, die durch die wesentliche Beteiligung von Arbeiter-, sozialistischen und sozialdemokratischen Parteien in den Regierungen der Mitgliedstaaten gekennzeichnet ist, lenkt dieser Artikel die Aufmerksamkeit auf 'Eine Strategie für die Solidarität der Partei der Europäischen Sozialisten (SPE)'. Es wird festgestellt, dass diese Strategie lediglich dem Namen nach existiert. Drei theoretische Voraussetzungen werden untersucht, um dies zu erklären: das Verhältnis zwischen den Fiskalpolitiken in der EU und der SPE; das Auftauchen von drei Konflikttypen zwischen den Mitgliedsparteien; und das Fehlen einer effektiven Push-Strategie." (Autorenreferat)

Europarties are at the centre of the potential democratisation of European governance and their development is key to supranational representation. The authors will address the more general question of why Europarties have not so far shaped significantly European governance and policy by focusing on one of the main Europarties -- the Party of European Socialists (PES). This article tests a number of claims about the factors accounting for weak Europarty influence over European Union (EU) governance. In this article, the authors discuss these claims by considering successively three complementary interrelated dimensions: the constraints placed upon the social democratic family by the EU institutional environment, the PES socio-economic policy offer and the collective action problem in relation to fighting European elections as a unified party on a unified platform. Adapted from the source document.

Computer voting was introduced in Belgium in 1994. Paradoxically, no action had been taken to ascertain the opinion of electors confronted with this original method of voting. This article verifies the social and empirical dimensions of legitimacy of this new method through several empirical indicators used in a survey conducted on the occasion of the federal elections of 18 May 2003: (a) how easy/difficult it was for electors to vote on a computer; (b) to what extent they trust voting on a computer; (c) if they have a philosophical/social opposition to voting on a computer.

Depuis près de trente ans, les fédérations européennes de partis font partie du paysage politique européen. Les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct (1979) avaient stimulé les recherches sur les groupements partisans transnationaux qui s'étaient formés dans cette perspective. Mais l'enthousiasme scientifique céda vite la place à l'oubli et il fallut attendre l'accélération de l'intégration européenne suite à l'Acte unique (1988) et au traité de Maastricht (1993) pour que la science politique s'y intéresse à nouveau. Au terme de la conférence intergouvernementale 2000 révisant l'article 138 A du traité sur l'Union européenne pour lui substituer l'article 191 du traité de Nice, il était nécessaire de faire le point sur la place des fédérations de partis dans l'Union européenne. Les auteurs du présent ouvrage les analysent sur les plans historique, politique et organisationnel. Ils mettent en évidence leur contribution à l'édification d'un système politique supranational en devenir. La première partie du livre est consacrée aux controverses et aux débats :il y est question, entre autres, des approches théoriques possibles, des contraintes institutionnelles qui pèsent sur le développement des fédérations européennes de partis et des conditions et modalités d'une reconnaissance éventuelle. Dans la deuxième partie, les auteurs analysent l'organisation des cinq structures partisanes constituées à ce jour :le parti des socialistes européens, le parti populaire européen, le parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs, la Fédération européenne des partis verts, le parti démocratique des peuples d'Europe/Alliance libre européenne. Enfin, la dernière partie s'attache à l'influence de ces fédérations sur le processus de décision, sur les facteurs qui la conditionnent, sur la formation du consensus, sur le rôle des partis nationaux et les relations qu'elles entretiennent avec le Conseil européen, le Conseil des ministres, la Commission européenne et les groupes politiques au ...

Dans un contexte d'intégration européenne croissante, il convient de s'interroger sur la manière dont réagissent les partis politiques à cette européanisation. Plus particulièrement, il est pertinent d'analyser ce qui est européanisé et dans quelle mesure. A cette fin, nous nous sommes penchés sur la façon dont les évolutions de l'intégration européenne se reflètent dans les manifestes électoraux des partis belges francophones des prémisses de l'Acte unique européen aux récents débats sur le projet de Constitution européenne. A partir de l'approche fit vs misfit de Börzel et Risse, nous avons comparé les évolutions européennes des différentes formations du spectre politique francophone de Belgique. Dans un second, nous présentons comment leurs attitudes, positives ou négatives, se traduisent dans leur posture sur les questions économiques, sociales et environnementales (policies), ainsi que sur celles ayant trait aux évolutions institutionnelles de l'UE (institutions). Au final, la position pro-européenne, traditionnellement associée à la Belgique, ne se traduit pour autant pas par une totale satisfaction sur le contenu de l'intégration européenne. De plus, de réelles divergences, notamment entre le centre-droit et le centregauche, peuvent être épinglées sur la scène politique belge francophone.