Philosophie du soin: économie, éthique, politique et esthétique
In: Collection Philosophie
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In: Collection Philosophie
In: Médecine & sciences humaines
In: Collection Bioéthique critique
In: Esprit: collection intégrale, Band Mai, Heft 5, S. 55-61
L'imagination comme fiction créatrice permet de s'émanciper des idéologies. Par sa capacité d'ouvrir les possibles, elle favorise le libre jeu, l'improvisation pratique et l'utopie politique.
In: Revue française de science politique, Band 73, Heft 1, S. 134-135
ISSN: 1950-6686
In: A contrario: revue interdisciplinaire de sciences sociales, Band 35, Heft 2, S. 93-114
Existe-t-il des philosophies qui ne puissent être subsumées sous la catégorie de la « philosophie de terrain »? N'est-ce pas un anachronisme que d'installer dans l'ordre de la « philosophie de terrain » une entreprise qui ne s'est jamais conçue de cette manière ? Cet article fait l'hypothèse que l'herméneutique critique de Paul Ricœur pourrait soutenir la proposition d'être pensée comme une « philosophie de terrain », mais en en précisant les contours. En effet, Paul Ricœur conçoit la tâche de philosopher comme un dialogue avec les questions du temps, le philosophe « allant sur le terrain ». D'autre part, sa philosophie travaille à expliciter les conditions ontologiques, phénoménologiques et épistémologiques grâce auxquelles la philosophie travaille avec les sciences humaines et leurs « terrains » sans s'y dissoudre. Dans la dialectique entre « sol » (Grund) et terrain, cette herméneutique critique invite à ne pas confondre la question ontologique du sol de l'existence avec les questions méthodologiques liées à la constitution d'un terrain de recherche.
In: Esprit, Band Juillet-Août, Heft 7, S. 205-214
Le réexamen des lois de bioéthique révèle la réflexivité des sociétés modernes, mais laisse perplexe quant à nos capacités de critique et d'action sur un système technique global et normalisé. La dimension politique du corps ouvre d'autres perspectives.
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 368, Heft 1, S. 61-67
ISSN: 2108-6648
In: Informations sociales, Band 196-197, Heft 1, S. 101-107
Toute institution ou organisation digne de ce nom se prête au jeu de l'exercice de l'évaluation ou du reporting . L'action publique n'échappe pas à la règle. Cette pratique est présentée comme la garantie d'un pilotage sérieux, transparent et objectif – sinon neutre – visant à donner une image fidèle de l'activité développée. Mais n'est-il pas temps d'évaluer ces pratiques d'évaluation dont les effets sont parfois délétères ? En effet, via cette pratique, le néolibéralisme étend les valeurs du marché (efficience, rapidité, performance, rentabilité) à des secteurs qui en étaient jusque-là exclus – l'éducation, l'enseignement, le secteur sanitaire et social, la culture et les loisirs. L'évaluation s'est ainsi imposée comme une langue, une méthode mais aussi une norme non de gouvernement mais de gouvernance, d'activités programmables. Cela peut-il se faire sans problèmes ? La réduction de l'« évaluation » à une construction d'indicateurs ne propose-t-elle pas une définition singulièrement pauvre de l'acte d'évaluer ?
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 354, Heft 5, S. 84-89
ISSN: 2108-6648