Philosophie du soin: économie, éthique, politique et esthétique
In: Collection Philosophie
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In: Collection Philosophie
In: Médecine & sciences humaines
In: Collection Bioéthique critique
In: Revue française de science politique, Band 73, Heft 1, S. 134-135
ISSN: 1950-6686
In: A contrario: revue interdisciplinaire de sciences sociales, Band 35, Heft 2, S. 93-114
Existe-t-il des philosophies qui ne puissent être subsumées sous la catégorie de la « philosophie de terrain »? N'est-ce pas un anachronisme que d'installer dans l'ordre de la « philosophie de terrain » une entreprise qui ne s'est jamais conçue de cette manière ? Cet article fait l'hypothèse que l'herméneutique critique de Paul Ricœur pourrait soutenir la proposition d'être pensée comme une « philosophie de terrain », mais en en précisant les contours. En effet, Paul Ricœur conçoit la tâche de philosopher comme un dialogue avec les questions du temps, le philosophe « allant sur le terrain ». D'autre part, sa philosophie travaille à expliciter les conditions ontologiques, phénoménologiques et épistémologiques grâce auxquelles la philosophie travaille avec les sciences humaines et leurs « terrains » sans s'y dissoudre. Dans la dialectique entre « sol » (Grund) et terrain, cette herméneutique critique invite à ne pas confondre la question ontologique du sol de l'existence avec les questions méthodologiques liées à la constitution d'un terrain de recherche.
In: Esprit, Band Juillet-Août, Heft 7, S. 205-214
Le réexamen des lois de bioéthique révèle la réflexivité des sociétés modernes, mais laisse perplexe quant à nos capacités de critique et d'action sur un système technique global et normalisé. La dimension politique du corps ouvre d'autres perspectives.
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 368, Heft 1, S. 61-67
ISSN: 2108-6648
In: Informations sociales, Band 196-197, Heft 1, S. 101-107
Toute institution ou organisation digne de ce nom se prête au jeu de l'exercice de l'évaluation ou du reporting . L'action publique n'échappe pas à la règle. Cette pratique est présentée comme la garantie d'un pilotage sérieux, transparent et objectif – sinon neutre – visant à donner une image fidèle de l'activité développée. Mais n'est-il pas temps d'évaluer ces pratiques d'évaluation dont les effets sont parfois délétères ? En effet, via cette pratique, le néolibéralisme étend les valeurs du marché (efficience, rapidité, performance, rentabilité) à des secteurs qui en étaient jusque-là exclus – l'éducation, l'enseignement, le secteur sanitaire et social, la culture et les loisirs. L'évaluation s'est ainsi imposée comme une langue, une méthode mais aussi une norme non de gouvernement mais de gouvernance, d'activités programmables. Cela peut-il se faire sans problèmes ? La réduction de l'« évaluation » à une construction d'indicateurs ne propose-t-elle pas une définition singulièrement pauvre de l'acte d'évaluer ?
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 354, Heft 5, S. 84-89
ISSN: 2108-6648
En proposant une lecture et mise en perspective de la nouvelle de Jean Giono « L'homme qui plantait des arbres » parue en 1953, cet article montre quelles contributions la philosophie de Gaston Bachelard apporte à une imagination environnementale. De même que Jean Giono a pu écrire : « je crois qu'il est grand temps qu'on fasse une « politique de l'arbre » bien que le mot politique semble bien mal adapté », nous pourrions dire qu'il est grand temps que cette politique trouve sa poétique. L'arbre comme image fondamentale qui tonalise un dynamisme de l'enracinement et de l'élévation, et la forêt qui relève d'une poétique de l'espace se révèlent de précieuses figures pour élaborer une poétique de la nature. On montre à quelles conditions une poétique dialectisant l'arbre et la forêt prépare une écologie de fondation.
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