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The capitalist pressure to extract: the ecological and political economy of extreme oil in Canada
In: Studies in political economy: SPE, Band 99, Heft 2, S. 130-150
ISSN: 1918-7033
Quand la finance réinvente l'aliénation et la réification
In: Terrains, théories, Heft 1
ISSN: 2427-9188
Réification et massification du capital financier : une contribution à la théorie critique de la financiarisation à partir de l'analyse de la titrisation
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 55, S. 117-154
ISSN: 1923-5771
La finance de masse est devenue une structure essentielle du capitalisme avancé, d'une position interstitielle pendant l'accumulation fordiste, elle est maintenant une régulation centrale d'un régime d'accumulation financiarisée. Cette finance de masse sert d'assise à la titrisation des créances des ménages, pratique à l'origine de la crise financière de 2008, mais depuis ayant été normalisée comme régulation économique de la relation de crédit de masse. La titrisation est ici abordé à partir du concept de réification que Marx construit dans le cadre de son analyse de l'accumulation financière. Nous suivons le processus de production de capital financier liquide dans le cadre de la réification des relations de crédit.
Présentation : économie politique et sociologie du capitalisme avancé
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 55, S. 5
ISSN: 1923-5771
Quelle théorie critique des structures sociales du capitalisme avancé?
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 45, S. 113-132
ISSN: 1923-5771
Nous proposons une délimitation de la structure sociale du « capitalisme avancé » par le biais d'une demarche « idéaltypique ». Nous commençons par une critique des limites et apports de quelques approches marxistes et néomarxistes du capitalisme contemporain, en particulier des variantes « expressionnistes » et régulationnistes. L'objectif de cette première section est de faire un tri parmi les catégories fondamentales de Marx afin de dégager les propriétés qui relèvent du noyau dur et invariant des rapports sociaux capitalistes. Ensuite nous abordons l'idéaltype du capitalisme avancé à travers l'examen de trois institutions qui le caractérisent et le différencient du capitalisme de la modernité classique. Ces structures institutionnelles sont la forme « corporative » de l'entreprise, le capital financier et le salariat. Chaque forme fait l'objet d'une analyse qui souligne l'apport des travaux institutionnalistes récent à la compréhension de cette structure. L'argument conclu sur la dynamique de « massification » qui caractérise le mouvement d'ensemble du capitalisme avancé depuis un siècle.
Sociétés, monnaie et politique : éléments pour une théorie de l'institution monétaire et une typologie des formes historiques de sa régulation politique
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 32, S. 47-83
ISSN: 1923-5771
Cet article est une contribution au développement d'une théorie institutionnaliste de la monnaie et de la régulation monétaire. Il vise à éclairer le sens des mutations contemporaines des pratiques et politiques monétaires qui sont au coeur du processus de mondialisation du capitalisme, en explorant les racines historiques de la régulation et de l'institution monétaires. Dans une première partie, de nature épistémologique, l'auteur s'emploie, en s'inspirant des travaux de Michel Freitag, à la construction d'une théorie de l'institution monétaire. Cette démarche lui permet de proposer une phénoménologie des pratiques et de la régulation monétaires dans les sociétés traditionnelles et modernes et d'esquisser une typologie des formes de la régulation monétaire. Cette typologie s'inscrit dans la perspective de l'analyse des formes de l'État et de la régulation politique de Bourque et Duchastel. L'article se termine par un examen plus précis de la régulation monétaire néolibérale et laisse entendre que celle-ci participe directement à la légitimation et à la production de l'infrastructure institutionnelle et organisationnelle nécessaire aux mutations actuelles de la monnaie et à l'absorption de l'institution monétaire dans la sphère de la finance privée.
Le retour de la charité. La solidarité saisie par la main invisible
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 29, S. 79-102
ISSN: 1923-5771
Le déploiement d'une régulation sociale néolibérale s'accompagne au Québec d'une croissance des organismes charitables et d'une interpénétration des politiques sociales et des pratiques charitables. Cette renaissance de la charité est intimement liée à la transformation de sa forme institutionnelle. Le procès d'institutionnalisation de la charité pendant la modernité, dynamique à la fois idéologique et juridique, culmine au XIXe siècle dans la mise en place d'un système d'assistance sociale charitable conforme aux principes de l'éthique libérale. Si la renaissance de la charité repose sur cet héritage institutionnel, son évolution actuelle est guidée par des déterminations proprement « postmodernes ». Les dimensions idéologiques et juridiques de la charité moderne se sont fondues dans les pratiques « communicationnelles » d'une charité devenue technique de financement plutôt qu'idéal éthique et projet politique. La renaissance de la charité se traduit par l'émergence d'un marché du don qui réduit l'acte charitable à une transaction balisée par le marketing et transforme les droits sociaux en besoins sociaux « non solvables ».
Commentaire du livre Oublier la Révolution tranquille (Gilles Paquet)
In: Bulletin d'histoire politique, Band 8, Heft 2-3, S. 331
ISSN: 1929-7653
François Chesnais (dir.), La mondialisation financière : genèse, coût, enjeux, Paris, Syros, 1996, 307 p
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 29, S. 177
ISSN: 1923-5771
Daniel Mercure, Le travail déraciné, Montréal, Boréal, 1996, 225 p
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 29, S. 179
ISSN: 1923-5771
Accumulation at the point of extraction: understanding contemporary capitalist dynamics in large-scale extraction illustrated by iron ore mining in Northern Quebec
In: Studies in political economy: SPE, Band 103, Heft 3, S. 195-221
ISSN: 1918-7033
Quelle théorie du capitalisme pour quelle théorie de la reconnaissance ?
In: Politique et sociétés, Band 28, Heft 3, S. 75-99
ISSN: 1703-8480
Dans cet article, nous défendons la nécessité d'articuler les luttes pour la reconnaissance aux luttes pour l'appropriation. Nous effectuons d'abord un retour sur le déficit socioéconomique de la Théorie critique du capitalisme. Puis, nous tentons d'arrimer la problématique de la reconnaissance à une critique sociohistorique du capitalisme. Nous présentons comment Marx avait lié les questions du capitalisme, de l'accumulation et de la reconnaissance. Enfin, nous exposons des développements au sein du marxisme occidental qui nous paraissent plus aptes à développer les enjeux soulevés par la problématique de la reconnaissance dans le capitalisme avancé.
Régulation et analyse critique du capitalisme
In: Cahiers de recherche sociologique, Heft 45, S. 5
ISSN: 1923-5771
L'incorporation de la citoyenneté
In: Sociologie et sociétés, Band 31, Heft 2, S. 41-64
ISSN: 0038-030X
L'article envisage la citoyenneté dans le cadre des mutations actuelles des procès d'institutionnalisation économique, politique etculturel et de la transformation du sujet politique. Nous nous intéressons à l'émergence du phénomène d'incorporation de la citoyennetéen tant qu'il participe à la redéfinition du rapport de l'acteur à la communauté politique. L'analyse des transformationsactuelles de la citoyenneté est ainsi renvoyée à celle des mutations des rapports entre le droit et la démocratie, le législatif et lejudiciaire, le citoyen et la nation. Après avoir considéré la modernité du point de vue du rapport privilégié qu'elle instaure entrela citoyenneté et la nation et étudié les diverses dimensions du procès d'institutionnalisation politique de la société moderne, nousanalysons systématiquement les transformations des formes de l'État et de la citoyenneté. Nous analysons de manière systématiqueles mutations de l'institutionnalisation économique et culturelle en portant une attention particulière au double phénomène del'autonomisation de la corporation transnationale et de l'incorporation de la citoyenneté culturelle.