Comment se composent les ressources des jeunes ? Le dossier illustré par l'enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ)
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 2, S. 23-52
ISSN: 0035-2985
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In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 2, S. 23-52
ISSN: 0035-2985
In: Revue économique, Band 68, Heft 2, S. 249-279
ISSN: 1950-6694
Cet article se propose d'étudier l'influence de la qualité de l'emploi et des aspirations professionnelles des jeunes salariés en contrats à durée indéterminée sur la nature volontaire des mobilités (démissions). À partir de l'enquête Génération 98 à dix ans, les résultats montrent que ce sont les salariés souhaitant améliorer leur situation en matière de salaire, d'autonomie ou encore de reconnaissance au travail, qui ont une probabilité plus forte de partir volontairement de leur emploi. À côté de ces souhaits individuels, les caractéristiques des emplois influencent également la probabilité de mobilité volontaire : être à temps partiel augmente cette probabilité, ainsi qu'être dans une position socioprofessionnelle favorable (cadre). Enfin, ces mobilités volontaires semblent davantage associées à une amélioration ou à une stabilité de la situation professionnelle des salariés. Classification JEL : J63, J28, C35.
In: Revue française des affaires sociales. [Französische Ausgabe] 2019, no 2 (avril/juin)
World Affairs Online
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 2, S. 5-21
ISSN: 0035-2985
International audience ; La question des aides matérielles et financières apportées par la famille aux jeunes adultes est devenue un axe de recherche central dans les années 1990, l'évaluation la plus précise possible des aides parentales étant un enjeu important pour les politiques publiques. Pourtant, le recensement fin des aides apportées pose des difficultés méthodologiques. L'exploitation secondaire de l'Enquête qualitative sur les ressources des jeunes réalisée en 2013 (DREES-CRÉDOC) montre les réticences dont peuvent témoigner certains parents à évaluer le coût de leur enfant. Certains refusent ainsi la logique comptable. D'autres ont intégré cette injonction à aider leurs enfants et formulent des réponses du registre de l'évidence. Enfin, « le soutien moral » est souvent mobilisé comme une valeur refuge quand on ne souhaite pas véritablement compter, notamment par peur du jugement de l'enquêteur et de la société. Ces réticences amènent à questionner le sens que les parents donnent au soutien matériel et financier apporté aux jeunes adultes. Pour eux, le besoin, le mérite, l'égalité au sein de la fratrie, le contexte économique ou l'histoire familiale sont autant de « raisons » qui motivent l'aide parentale.
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International audience ; La question des aides matérielles et financières apportées par la famille aux jeunes adultes est devenue un axe de recherche central dans les années 1990, l'évaluation la plus précise possible des aides parentales étant un enjeu important pour les politiques publiques. Pourtant, le recensement fin des aides apportées pose des difficultés méthodologiques. L'exploitation secondaire de l'Enquête qualitative sur les ressources des jeunes réalisée en 2013 (DREES-CRÉDOC) montre les réticences dont peuvent témoigner certains parents à évaluer le coût de leur enfant. Certains refusent ainsi la logique comptable. D'autres ont intégré cette injonction à aider leurs enfants et formulent des réponses du registre de l'évidence. Enfin, « le soutien moral » est souvent mobilisé comme une valeur refuge quand on ne souhaite pas véritablement compter, notamment par peur du jugement de l'enquêteur et de la société. Ces réticences amènent à questionner le sens que les parents donnent au soutien matériel et financier apporté aux jeunes adultes. Pour eux, le besoin, le mérite, l'égalité au sein de la fratrie, le contexte économique ou l'histoire familiale sont autant de « raisons » qui motivent l'aide parentale.
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International audience ; La question des aides matérielles et financières apportées par la famille aux jeunes adultes est devenue un axe de recherche central dans les années 1990, l'évaluation la plus précise possible des aides parentales étant un enjeu important pour les politiques publiques. Pourtant, le recensement fin des aides apportées pose des difficultés méthodologiques. L'exploitation secondaire de l'Enquête qualitative sur les ressources des jeunes réalisée en 2013 (DREES-CRÉDOC) montre les réticences dont peuvent témoigner certains parents à évaluer le coût de leur enfant. Certains refusent ainsi la logique comptable. D'autres ont intégré cette injonction à aider leurs enfants et formulent des réponses du registre de l'évidence. Enfin, « le soutien moral » est souvent mobilisé comme une valeur refuge quand on ne souhaite pas véritablement compter, notamment par peur du jugement de l'enquêteur et de la société. Ces réticences amènent à questionner le sens que les parents donnent au soutien matériel et financier apporté aux jeunes adultes. Pour eux, le besoin, le mérite, l'égalité au sein de la fratrie, le contexte économique ou l'histoire familiale sont autant de « raisons » qui motivent l'aide parentale.
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International audience ; La question des aides matérielles et financières apportées par la famille aux jeunes adultes est devenue un axe de recherche central dans les années 1990, l'évaluation la plus précise possible des aides parentales étant un enjeu important pour les politiques publiques. Pourtant, le recensement fin des aides apportées pose des difficultés méthodologiques. L'exploitation secondaire de l'Enquête qualitative sur les ressources des jeunes réalisée en 2013 (DREES-CRÉDOC) montre les réticences dont peuvent témoigner certains parents à évaluer le coût de leur enfant. Certains refusent ainsi la logique comptable. D'autres ont intégré cette injonction à aider leurs enfants et formulent des réponses du registre de l'évidence. Enfin, « le soutien moral » est souvent mobilisé comme une valeur refuge quand on ne souhaite pas véritablement compter, notamment par peur du jugement de l'enquêteur et de la société. Ces réticences amènent à questionner le sens que les parents donnent au soutien matériel et financier apporté aux jeunes adultes. Pour eux, le besoin, le mérite, l'égalité au sein de la fratrie, le contexte économique ou l'histoire familiale sont autant de « raisons » qui motivent l'aide parentale.
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International audience ; La question des aides matérielles et financières apportées par la famille aux jeunes adultes est devenue un axe de recherche central dans les années 1990, l'évaluation la plus précise possible des aides parentales étant un enjeu important pour les politiques publiques. Pourtant, le recensement fin des aides apportées pose des difficultés méthodologiques. L'exploitation secondaire de l'Enquête qualitative sur les ressources des jeunes réalisée en 2013 (DREES-CRÉDOC) montre les réticences dont peuvent témoigner certains parents à évaluer le coût de leur enfant. Certains refusent ainsi la logique comptable. D'autres ont intégré cette injonction à aider leurs enfants et formulent des réponses du registre de l'évidence. Enfin, « le soutien moral » est souvent mobilisé comme une valeur refuge quand on ne souhaite pas véritablement compter, notamment par peur du jugement de l'enquêteur et de la société. Ces réticences amènent à questionner le sens que les parents donnent au soutien matériel et financier apporté aux jeunes adultes. Pour eux, le besoin, le mérite, l'égalité au sein de la fratrie, le contexte économique ou l'histoire familiale sont autant de « raisons » qui motivent l'aide parentale.
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International audience ; La question des aides matérielles et financières apportées par la famille aux jeunes adultes est devenue un axe de recherche central dans les années 1990, l'évaluation la plus précise possible des aides parentales étant un enjeu important pour les politiques publiques. Pourtant, le recensement fin des aides apportées pose des difficultés méthodologiques. L'exploitation secondaire de l'Enquête qualitative sur les ressources des jeunes réalisée en 2013 (DREES-CRÉDOC) montre les réticences dont peuvent témoigner certains parents à évaluer le coût de leur enfant. Certains refusent ainsi la logique comptable. D'autres ont intégré cette injonction à aider leurs enfants et formulent des réponses du registre de l'évidence. Enfin, « le soutien moral » est souvent mobilisé comme une valeur refuge quand on ne souhaite pas véritablement compter, notamment par peur du jugement de l'enquêteur et de la société. Ces réticences amènent à questionner le sens que les parents donnent au soutien matériel et financier apporté aux jeunes adultes. Pour eux, le besoin, le mérite, l'égalité au sein de la fratrie, le contexte économique ou l'histoire familiale sont autant de « raisons » qui motivent l'aide parentale.
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In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 2, S. 119-142
ISSN: 0035-2985
L'injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d'arrêt, les menant à s'insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l'objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l'angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L'article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l'enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l'insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l'article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l'encadrement stratégique ; l'expérimentation en confiance et l'expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l'origine sociale des parents. L'article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d'échec de leurs enfants.
Le non-recours fait l'objet d'un intérêt croissant et commun dans des pays aux systèmes de protection sociale très différents. En Europe, les systèmes de solidarité ont eu tendance à se complexifier pour s'adapter à la diversité des situations individuelles, de plus en plus marquées par l'instabilité des trajectoires professionnelles et familiale. Dans ce contexte, les personnes qui ne bénéficient pas de prestations auxquelles elles auraient droit ont un risque accru de pauvreté et d'exclusion, en particulier lorsque les prestations concernées sont destinées aux plus démunis. Complexe à quantifier précisément, le non-recours au revenu minimum atteint fréquemment des niveaux supérieurs à 30 % dans les 5 pays observés (sachant que l'étude s'attache aux estimations de non-recours de prestations proches du Revenu de solidarité active en France).La mesure du non-recours : entre « l'outil de preuve » et « outil de gouvernement »Dans plusieurs pays, la mesure du non-recours permet à des acteurs institutionnels, associatifs et politiques d'en faire un argument légitimant les différents plans d'action de lutte contre le non-recours, compte tenu de l'importance du phénomène. Il s'agit d'un « outil de preuve », comme en Belgique, où la principale estimation sur le non-recours au Revenu d'intégration sociale date de 2005, et malgré son ancienneté et ses limites méthodologiques, cette statistique reste très utilisée dans le débat public.Ces estimations peuvent aussi être utilisées comme « outil de gouvernement » pour le pilotage des politiques publiques. C'est le cas du Royaume-Uni, seul pays où des données officielles sont produites par les services statistiques des deux principaux ministères en charge de la protection sociale. Elles font partie des indicateurs de suivi des politiques sociales, publiés chaque année pour rendre compte de l'efficacité des politiques publiques. Cependant, il s'agit d'un modèle fragile puisque qu'une partie des estimations du non-recours s'est arrêtée depuis l'introduction de l'Universal Credit ...
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Le non-recours fait l'objet d'un intérêt croissant et commun dans des pays aux systèmes de protection sociale très différents. En Europe, les systèmes de solidarité ont eu tendance à se complexifier pour s'adapter à la diversité des situations individuelles, de plus en plus marquées par l'instabilité des trajectoires professionnelles et familiale. Dans ce contexte, les personnes qui ne bénéficient pas de prestations auxquelles elles auraient droit ont un risque accru de pauvreté et d'exclusion, en particulier lorsque les prestations concernées sont destinées aux plus démunis. Complexe à quantifier précisément, le non-recours au revenu minimum atteint fréquemment des niveaux supérieurs à 30 % dans les 5 pays observés (sachant que l'étude s'attache aux estimations de non-recours de prestations proches du Revenu de solidarité active en France).La mesure du non-recours : entre « l'outil de preuve » et « outil de gouvernement »Dans plusieurs pays, la mesure du non-recours permet à des acteurs institutionnels, associatifs et politiques d'en faire un argument légitimant les différents plans d'action de lutte contre le non-recours, compte tenu de l'importance du phénomène. Il s'agit d'un « outil de preuve », comme en Belgique, où la principale estimation sur le non-recours au Revenu d'intégration sociale date de 2005, et malgré son ancienneté et ses limites méthodologiques, cette statistique reste très utilisée dans le débat public.Ces estimations peuvent aussi être utilisées comme « outil de gouvernement » pour le pilotage des politiques publiques. C'est le cas du Royaume-Uni, seul pays où des données officielles sont produites par les services statistiques des deux principaux ministères en charge de la protection sociale. Elles font partie des indicateurs de suivi des politiques sociales, publiés chaque année pour rendre compte de l'efficacité des politiques publiques. Cependant, il s'agit d'un modèle fragile puisque qu'une partie des estimations du non-recours s'est arrêtée depuis l'introduction de l'Universal Credit ...
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Le non-recours fait l'objet d'un intérêt croissant et commun dans des pays aux systèmes de protection sociale très différents. En Europe, les systèmes de solidarité ont eu tendance à se complexifier pour s'adapter à la diversité des situations individuelles, de plus en plus marquées par l'instabilité des trajectoires professionnelles et familiale. Dans ce contexte, les personnes qui ne bénéficient pas de prestations auxquelles elles auraient droit ont un risque accru de pauvreté et d'exclusion, en particulier lorsque les prestations concernées sont destinées aux plus démunis. Complexe à quantifier précisément, le non-recours au revenu minimum atteint fréquemment des niveaux supérieurs à 30 % dans les 5 pays observés (sachant que l'étude s'attache aux estimations de non-recours de prestations proches du Revenu de solidarité active en France).La mesure du non-recours : entre « l'outil de preuve » et « outil de gouvernement »Dans plusieurs pays, la mesure du non-recours permet à des acteurs institutionnels, associatifs et politiques d'en faire un argument légitimant les différents plans d'action de lutte contre le non-recours, compte tenu de l'importance du phénomène. Il s'agit d'un « outil de preuve », comme en Belgique, où la principale estimation sur le non-recours au Revenu d'intégration sociale date de 2005, et malgré son ancienneté et ses limites méthodologiques, cette statistique reste très utilisée dans le débat public.Ces estimations peuvent aussi être utilisées comme « outil de gouvernement » pour le pilotage des politiques publiques. C'est le cas du Royaume-Uni, seul pays où des données officielles sont produites par les services statistiques des deux principaux ministères en charge de la protection sociale. Elles font partie des indicateurs de suivi des politiques sociales, publiés chaque année pour rendre compte de l'efficacité des politiques publiques. Cependant, il s'agit d'un modèle fragile puisque qu'une partie des estimations du non-recours s'est arrêtée depuis l'introduction de l'Universal Credit ...
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Le non-recours fait l'objet d'un intérêt croissant et commun dans des pays aux systèmes de protection sociale très différents. En Europe, les systèmes de solidarité ont eu tendance à se complexifier pour s'adapter à la diversité des situations individuelles, de plus en plus marquées par l'instabilité des trajectoires professionnelles et familiale. Dans ce contexte, les personnes qui ne bénéficient pas de prestations auxquelles elles auraient droit ont un risque accru de pauvreté et d'exclusion, en particulier lorsque les prestations concernées sont destinées aux plus démunis. Complexe à quantifier précisément, le non-recours au revenu minimum atteint fréquemment des niveaux supérieurs à 30 % dans les 5 pays observés (sachant que l'étude s'attache aux estimations de non-recours de prestations proches du Revenu de solidarité active en France).La mesure du non-recours : entre « l'outil de preuve » et « outil de gouvernement »Dans plusieurs pays, la mesure du non-recours permet à des acteurs institutionnels, associatifs et politiques d'en faire un argument légitimant les différents plans d'action de lutte contre le non-recours, compte tenu de l'importance du phénomène. Il s'agit d'un « outil de preuve », comme en Belgique, où la principale estimation sur le non-recours au Revenu d'intégration sociale date de 2005, et malgré son ancienneté et ses limites méthodologiques, cette statistique reste très utilisée dans le débat public.Ces estimations peuvent aussi être utilisées comme « outil de gouvernement » pour le pilotage des politiques publiques. C'est le cas du Royaume-Uni, seul pays où des données officielles sont produites par les services statistiques des deux principaux ministères en charge de la protection sociale. Elles font partie des indicateurs de suivi des politiques sociales, publiés chaque année pour rendre compte de l'efficacité des politiques publiques. Cependant, il s'agit d'un modèle fragile puisque qu'une partie des estimations du non-recours s'est arrêtée depuis l'introduction de l'Universal Credit ...
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