Les "femmes écrivains" et le champ littéraire
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 83, Heft 1, S. 52-56
ISSN: 1955-2564
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In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 83, Heft 1, S. 52-56
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 80, Heft 1, S. 22-32
ISSN: 1955-2564
La noblesse et les "sports" nobles.
Cet article voudrait renouveler les hypothèses concernant l'origine des sports en France, en montrant le rôle fondamental qu'a joué la noblesse, à la fin du 19e et au début du 20e siècles, dans l'introduction et le développement des pratiques sportives en France. Il serait impossible de comprendre les fonctions qu'a remplies pour les membres de la noblesse l'intérêt pour les sports, sans étudier ce qu'était, à la fin du 19e siècle, l'espace de la noblesse avec ses différents groupes ou fractions, ancienne noblesse d'épée, noblesse de robe, nouvelle noblesse liée aux affaires, et comment les "hommes de sport" se situaient à l'intérieur de cet espace, mais aussi ce qu'était l'espace des activités physiques ou sportives (équitation, escrime, lawn tennis, polo, vélo, etc.) qui connaît alors des transformations particulièrement rapides. Outre l'entretien du capital symbolique et du capital social ainsi que l'inculcation des valeurs aristocratiques, les sports ont permis, semble-t-il, à une fraction de la noblesse de reconvertir son capital social et symbolique en capital culturel et économique, l'exemple le plus achevé de cette reconversion étant constitué par le baron Pierre de Coubertin.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 71, Heft 1, S. 129-134
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 59, Heft 1, S. 74-77
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 52, Heft 1, S. 111-114
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 31, Heft 1, S. 4-21
ISSN: 1955-2564
Une grande famille
Porteur d'un titre et d'un nom des plus prestigieux, héritier d'une grande famille de la noblesse militaire où l'on «sert la France depuis 500 ans», ancien élève de l'École Polytechnique, PDG d'une société filiale du groupe Schneider, le douzième duc de Brissac, qui a épousé May Schneider, descendante d'une des plus grandes familles de maîtres de forges, représente la forme réalisée de l'aristocrate accompli et concentre un ensemble de propriétés particulièrement rares. Le capital social qu'il a reçu de sa famille et qu'il n'a cessé d'accumuler, d'entretenir et de faire valoir tout en sachant à l'occasion le reconvertir est sans aucun doute au principe de cette concentration de richesses. Centre d'un réseau de relations d'une étendue et d'une densité exceptionnelles, le duc de Brissac a acquis dès l'enfance, puis dans les établissements d'enseignement secondaire «de bonne compagnie» qu'il a fréquentés, l'art et le goût de cultiver les relations héritées et de les étendre. Une analyse des mémoires du duc de Brissac et des nombreux ouvrages écrits par d'autres membres de la famille a permis de reconstituer l'histoire de cette entreprise d'accumulation et de gestion du capital social.
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 27, Heft 1, S. 88-108
ISSN: 1776-2944
Former Bureaucrats in Russia's Market Economy Managing directors of major privatised firms and bankers in Russia are often former top bureaucrats who once belonged to the nomenklatura. On the basis of a survey of entrepreneurs carried out mainly in Moscow, the authors analyse the various means that former bureaucrats have been able to mobilise in order to move into the economic field. No doubt the most important of these is the experience they gained in the state bureaucracy. Despite radical changes in the political and: economic system, the authors observe a process of restructuring former elites and what might be called their self-conversion into new post-Soviet elites.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 81-82, Heft 1, S. 52-64
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 69, Heft 1, S. 2-50
ISSN: 1955-2564
Agregation und Segregation.
Die Gesamtheit der Hochschuleinrichtungen (Universitäten und Vorbereitungsklassen, Grandes und Petites Ecoles, usw.) als ein Feld zu betrachten, ermöglicht der mönographischen Hagiographie zu entgehen, indem das Netz der objektiven Beziehungen zwischen diesen Einrichtungen Gegenstand der Untersuchung wird. Es zeigt sich dann, daß dieses Feld einer Struktur gemäß aufgebaut ist, die der des sozialen Raums homolog ist ; den herrschenden Pol nehmen darin die Grandes Ecoles ein, die ebenfalls ein Feld bilden, dessen Struktur der des Macht-Feldes homolog ist.
Der grundlegende Gegensatz des Feldes der Hochschuleinrichtungen trennt die Grandes Ecoles von den Petites Ecoles und den Universitäten ; damit ist an einem der strategisch wichtigsten Punkte des sozialen Raums eine einschneidende, definitive Grenze errichtet zwischen Großer und Kleiner Tür, anders gesagt, zwischen Groß- und Kleinburgertum. Auch das Teilfeld der Grandes Ecoles ist durch einen derartigen fundamentalen Gegensatz gekennzeichnet, den zwischen «intellektuellen» Schulen (zumal Ecole Normale Supérieure) und «Schulen der Macht» (Ecole des hautes études commerciales, Ecole nationale d'administration) ; dieser Gegensatz verweist auf den zwischen intellektuellem oder künstlerischem und ökonomischem oder politischem Pol innerhalb des Feldes der Macht.
Diese Strukturhomologien lassen hinreichend klar erkennen, daß die Theorie der Reproduktionsweisen mit dem herkömmlichen Begriff der «Nachfolge» oder «hereditären Weitergabe» nichts zu schaffen hat. Unter Verzicht auf deskriptive Untersuchungen zur «sozialen Mobilität» nimmtsie sich das Feld der Grandes Ecoles zum konstruierten Untersuchungsobjekt, analysiert dessen Funktionsweise als Struktur und versucht auszumachen, wie das Bildungssystem durch unzählige praktische Operationen der subjektiven wie objektiven Auswahl die Heranwachsenden auf Klassen verteilt, die so homogen und von bestimmten determinierenden Kriterien aus gesehen auch so differenziert wie möglich sind, und auf diese Weise zur Reproduktion und Legitimierung der Unterschiede beiträgt, die in ihrer Gesamtheit in jedem historischen Moment die soziale Struktur erstellen.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 44, Heft 1, S. 2-53
ISSN: 1955-2564
La sainte famille : l'épiscopat français dans le champ du pouvoir.
A partir d'une recherche sur l'ensemble des évêques en fonction en 1972 (et aussi, pour les besoins de la comparaison dans le temps, auprès des évêques en fonction en 1932, en 1952, et nommés après 1972), ainsi qu'auprès des principaux responsables des organismes centraux de coordination de l'Église, des intellectuels et des théologiens, on a pu montrer comment l'épiscopat en tant que champ du pouvoir religieux officiellement institué s'inscrit au centre du champ du pouvoir symbolique à composante religieuse. Du fait qu'ils occupent une position temporelle dominante au sein du champ du pouvoir religieux, les évêques s'opposent, à des degrés différents selon leur position dans le champ de l'épiscopat, d'un côté aux membres de l'administration centrale de l'Église, plus tournés vers le pouvoir politique central, d'un autre côté aux religieux et aux théologiens, plus proches du pôle spirituel. Plus homogène que l'ensemble des clercs ou des laïcs, l'épiscopat est incliné par la logique de son fonctionnement en tant que champ de concurrence à présenter le maximum de diversité (les oblats s'opposant aux héritiers et, de façon différente selon les générations, les lieux d'exercice —diocèses ruraux ou grands diocèses urbains—, etc.) dans les limites de l'unité ; en même temps qu'il est sans cesse rappelé par les nécessités inscrites dans sa position au sein du champ religieux à présenter le maximum d'unité dans les limites de la diversité.
La comparaison avec les autres fractions de la classe dominante fait voir que les évêques réalisent au plus haut degré toutes les contradictions inscrites dans la position de dominant dominé : ils exercent un pouvoir temporel dans l'univers au spirituel, ils ne possèdent ni l'autorité proprement religieuse (monopole des théologiens et des religieux), ni le pouvoir temporel, ni même le prestige attaché au renoncement du pouvoir. Ils doivent se satisfaire d'un pouvoir officieux, voué à la mauvaise foi et aux procédés du double sens et de l'euphémisme.
L'Église n'existe vraiment, en tant qu'Église agissante et capable d'assurer sa propre reproduction que dans la relation entre l'Église objectivée dans des biens, des bâtiments, des instruments liturgiques, et surtout sous la forme d'une technologie sociale, et l'Église incorporée sous la forme d'habitus catholiques, produits par la famille chrétienne et consacrés par des rites d'institution. Église faite homme, le dignitaire ecclésiastique peut exercer le pouvoir de consécration qui fait les biens et les gens d'Église ; il peut aussi incarner dans une parole une et indivisible les milliers d'actions et de réactions concurrentes qui font l'existence de ce que l'on appelle l'Église.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 20, Heft 1, S. 3-82
ISSN: 1955-2564
Die Arbeitgeber.
Die Studie bezieht sich, getiitzt auf Datenrhaterial aus biographischen Jahrbüchern, Wirtschaftszeitschriften, Interviews, usw., auf eine repräsentative Stichprobe von 216 Generaldirektoren der grössten Industrie-, Bank- und Versicherungsgesellschaften sowie der dazugehörigen Gesellschaften (1972).
Das Set der Eigenschaften der Unternehmer der grössten Gesellschaften lässt nun ein Ensemble miteinander verbundener Gegensätze erkennen, die in der Hauptsache différentielle Herrschafts — und Reproduktionsmodi widergeben. So stehen die häufig aus Familien des höheren Beamtentums oder der freien Berufe entstammenden Unternehmer, deren Grossgesellschaften eng mit dem Staat liiert sind und deren Position sich einem durch Erbschaft weitergegebenen und im Durchgang durch die Staatsbürokratie akkumumierten sozialen Kapital an Beziehungen sowie einem schulischen Kapital (im Sinne höherer Ausbildung) verdankt, im Gegensatz zu den privaten Unternehmern, die — entweder Erben grosser Familien der Geschäftsbourgeoisie oder aber Aufsteiger ans der Kleinbourgeoisie — ihre gesamte Karriere im privaten Sektor gemacht haben und deren Ausbildung nur relativ kurz war. Im Gegensatz zweier Kapital-Strukturen — mit schulischer Komponente bei ersteren, ökonomischer Dominante bei letzteren — schlägt sich der Gegensatz zweier Reproduktionsmodi nieder : im ersten Fall die mehr oder minder wollstàndig durch die (Hoch-) Schule gewährleistete Weitergabe der auf dem schulischen (akademischen) Titel gegriindeten Macht «auf Lefcenszeit» (pouvoir viager) des Unternehmensleiters; im zweiten Fall die mehr oder minder ganz durch die Familie Kontrollierte Weitergabe eines hereditären Eigentumsrechts. Im letzteren Fall erscheinen denn auch die Stategien zur Reproduktionssicherung der Familie und insbesondere deren Zusammenhalt, untrennbar verbunden mit ökonomischen Stategien zur Sicherung der Weiterentwicklung des Unternehmens.
Die fondamentale Differenz beider Reproduktionsmodi gründet in der im eigentlichen Sinne statistischen Logik der Reproduktionsweise mit schulischer Komponente. Während in der Reproduktionsweise mit ökonomischer Komponente der Inhaber von Eigentumsrechten unmittelbar seinen Erben bestimmt, beruht innerhalb der Reproduktionsweise mit schulischer Komponente die Weitergabe vermittels der (Hoch-)Schule auf der statistischen Anäufung isolierter und den Gesetzen des schulischen Marktes unterworfener Aktionen individueller oder kollektiver Agenten. Freilich sollten die Gegensätze nicht vergessen machen, dass die Differenz so radikal wie sie erscheint, nun wieder auch nicht ist : die Aktion der Schule stùtzt sich auf die Familie ; umgekehrt zwingt sich im Moment der Nachfolge der Bezitz hochangesehener schulischer Titel den Erben selbst auf.
Innerhalb jeder durch ihre Distanz zum Staat definierten Klasse unterscheiden sich die Unternehmer sowohl hinsichtlich ihrer eigenen spezi-fîschen sozialen Laufbahn wie der ihrer Familie als auch in bezug auf das Alter der von ihnen geleitet-en Gesellschaft. Der Gegensatz zwischen den der Aristokratie oder der Pariser Grossbourgeoisie entstammenden Unternehmern auf der einen Seite — Menschen mit weitläufigen mondänen und öffentlichen Beziehungen : Bankiers und Unternehmer grosser Industriekomplexe, die als Finanz-macht auftreten und wirken —, und den Spätergekommenen auf der anderen Seite, Angehörige minder alter Familien, durch die Ingenieurschulen hindurchgegangene Techniker, deckt sich mit dem Gegensatz zwischen dem Finanzkapitalismus der Banken und dem Monopolkapitalismus der Grossindustrie.
Der Hang zum Ökonomismus darf nicht dazu verleiten, das Gewicht der persönlichen Beziehungen zu unterschätzen — zumal jener, die der Verwaltungsrat im Funktionsvollzug der ökonomischen Macht offizialisiert. Die bestehenden Gruppen definjeren sich weniger durch substantielle Eigenschaften denn durch Beziegen der Allianz, der Konkurrenz oder des Konflikts mit dem Ziel der Macht im Feld des ökonomischen Macht oder im Rahmen des einzelen Unternejmens. Tatsächlich könnte es durchaus sein, dass die Theorie des unabwejidbaren Absterbens des Familienunternehmens nichts anderes darstellt als die ideologische Strategie einer Politik, die auf den (zumindest provisorischen) Sieg der Interessen jenes Sektors der herrschenden Fraktion der herrschenden Klasse abzielt, der über (relativ) mehr kulturelles als ökonomisches Kapital verfügt und zudem enger mit der Staatsbürokratie lüert ist. Die Untersuchung der Veränderungen der Merkmale der Unternehmensleiter zwischen 1952 und 1972 wie auch des Feldes der Unternehmen während desselben Zeitraums lässt an der Aussagekraft jener statistischen Vergleiche zweifeln, die esunterlassen, das Spiel von Nominellem und Realem (im Zusammenhang insbesondere des Begriffs der Wirtschaftsgruppe), dessen Austragungsort das Feld der Macht bildet. in Rechnung zu ziehen. Von rigorosem Vergleich kann in der Tat nur gesprochen werden, wo Strukturen oder Felder untereinander verglichen werden. Mag zwar die Tendenz zur Bürokratisierung dem Wachstumsprozess der Unternehmen eingeschrieben sein, so ist sie doch weniger ausgeprägt als manchmal unterstellt. Im Zusammenhang der Frage der politischen Stellungnahmen der Unternehmer oder ihrer Art der Unternehmensführung müssen aufgrund der Anpassung von Positionen und Dispositionen zugleich die persönlichen Charakteristiken der Unternehmer und der Führungsmannschaft, Situation und Status des Unternehmens (privät, öffentlich), der jeweilige Sektor, die Art des hergestellten Produkts, die Struktur des Personals, die Stellung im ökonomischen Kampf (Monopol, Konkurrenz), die Konjunkturlage (wirtschaftlicher Aufstieg, Abstieg), usw. in Betracht gezogen werden. Sekundäre Unterschiede wie etwa zwischen den eher Abstimmung und konzertiertes Vorgehen präferierenden Unternehmern, den sogenannten Neopaternalisten ; und den kàmpferisch eingestellten Paläopaternalisten - Unterschiede, die grundlegend von deren jeweiliger Position an der Klassen-kampffront bedingt sind — verschwinden in Phasen zunehmender sozialer und ökonomischer Spannungen tendenziell zugunsten der prinzipiellen Gegensätze — jene, die die Unternehmer entsprechend der Grosse ihrer Unternehmen und ihrer Klassenherkunft trennen.
In der Tat haben wenige Führungsgruppen in der Vergangenheit so viele Legitimationsprinzipien (so insbesondere der Aristokratismus von Geburt, der Meritokratismus des schulischen Erfolgs; der ökonomische Erfolg) in sich vereinigt wie die gegenwärtigen Inhaber der Machtpositionen. So übt die Grossbourgeoisie, bestehend aus einer Anzahl hauptsächlich Pariser Familien von Bankiers Industriellen, von mitdem Staat lüerten Gross-unternehmern sowie der Grossbourgeoisie des «Amtsadels» (höheres Beamtentum und freie Berufe), tendenziell in allen Bereichen der Praxis eine der Macht über das ökonomische Kapital, die durch ihr Vermögen zur Mobilisierung des Finanzkapitals gegeben ist, äquivalente Macht aus.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 2, Heft 5, S. 2-81
ISSN: 1955-2564
Sur la base d'une enquête par questionnaire (n = 1217), portant sur un ensemble de domaines communément tenus pour exclusifs (peinture, musique, photographie, cuisine, décoration, vêtement, etc.),de monographies et d'entretiens approfondis et d'une analyse secondaire des données statistiques actuellement disponibles, on a voulu construire et vérifier une théorie systématique de l'habitus, comme système de schèmes produisant des effets homologues dans des champs de pratique très différents et comme médiation entre l'espace des positions sociales et l'espace des styles de vie.
Le goût comme propension et aptitude à s'approprier une classe déterminée d'objets (mobilier, vêtements, etc.) et de pratiques (peinture, musique, etc.) est en effet une des dimensions de l'habitus, c'est-à-dire d'un système de dispositions durables et transposables qui exprime, sous forme de préférences systématiques, les nécessités objectives dont il est le produit : la disposition esthétique elle-même (qui constitue la condition de l'appropriation légitime de l'oeuvre d'art) est une dimension d'un style de vie où s'expriment, sous une forme méconnaissable, les caractéristiques spécifiques d'une condition définie par la neutralisation de la nécessité économique.
On peut alors analyser et caractériser les styles de vie des différentes classes sociales en les référant aux conditions objectives d'existence de chaque classe et à l'importance de leur capital culturel. On observe que les classes sociales se distinguent moins par le degré auquel elles reconnaissent la culture légitime que par le degré auquel elles la connaissent. C'est ainsi que l'on doit abandonner le mythe d'une "culture populaire" comme culture antagoniste pour comprendre dans sa logique spécifique un mode de vie systématique qui n'apparaît comme un style de vie que par référence à la stylisation de la vie dont la classe dominante a le monopole. L'élément le plus caractéristique du style de vie de la petite bourgeoisie réside dans le rapport particulier que cette classe entretient avec la culture : celui-ci se caractérise par un écart très marqué entre la connaissance et la reconnaissance qui est au principe de la prétention culturelle sous ses formes différentes selon le degré de familiarité avec la culture légitime (bonne volonté, hypercorrection, aisance forcée, etc. ). Pour mettre en marche la dialectique de la prétention et de la distinction qui est au principe de la transformation permanente des goûts, il ne reste plus qu'à introduire la distinction "naturelle" des membres de la classe dominante : indigènes de l'art de vivre légitime, ils détiennent le monopole de l'aisance et de l'assurance que donnent la familiarité et la compétence assurées par les apprentissages les plus précoces et les plus prolongés.
Mais du fait que la classe dominante est le lieu naturel de la distinction, il n'est pas surprenant que l'analyse y découvre, presque à l'infini, des oppositions entre les diverses fractions qui la composent : opposition des professeurs, fraction riche en capital culturel, aux patrons, fraction riche en capital économique, des membres des professions libérales aux professeurs et aux patrons, des anciennes fractions aux nouvelles, des fractions provinciales aux fractions parisiennes, etc. Le goût de l'avant-garde artistique se comprend dès lors comme opposition généralisée aux goûts des différentes fractions : d'une part au goût intellectuel ou pédant des fractions riches en capital culturel et d'autre part au goût bourgeois, goût moyen ou goût de luxe des fractions riches en capital économique. A un niveau inférieur, on observe, à l'intérieur du goût petit-bourgeois, des variantes qui s'organisent selon une structure similaire.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 1, Heft 3, S. 68-93
ISSN: 1955-2564
Die Kategorien des Professoralen
Die Analyse sämtlicher Schülerbeschreibungen des Philosophie-professors einer Vorbereitungsklasse für die Ecole Normale Supérieure (Ausbildungsstätte für Gymnasial- und Universitats-professoren) zeigt, dasz die Beurteilungen und die Benotung durch die Professoren auch soziale Kriterien beinhalten : das System der Adjektiva, in dem sich das professorale Urteil aus-drückt ("vulgar", "mittelmäszig", "seriös", "ernst", "subtil", "kultiviert", usw.) funktioniert wie ein verstecktes Instrument einer sozialen Klassifizierung. Diese Untersuchungsergebnisse stimmen mit der Analyse der Nachrufe für die ehemaligen Schüler der Ecole Normale Supérieure liberein, dem letzten Urteil, das der Berufsstand der Professoren über seine Mitglieder ausspricht : die imiversitaren Denkkategorien, die soziale Klassifizierungen in der Form schulisclier Beurteilungen ausdrücken, wirken ohne Unterbrechung während einer Professorenkarriere.
In: Titel und Stelle: über die Reproduktion sozialer Macht, S. 23-88
Der Aufsatz kreist um die Möglichkeiten der Nutzung des einen Kapitals zur Aneignung von Profiten aus dem anderen Kapital, um Investitionskalküle, die verschiedenen Kapitalsorten zu kombinieren. Ausgehend von den im Frankreich der 60er Jahre beobachtbaren Prozessen wirtschaftlichen Strukturwandels stellen die Autoren eine wachsende Bedeutung der Bildung im Rahmen der Reproduktionsstrategien der herrschenden Klasse fest, die auch die Strategien des Bildungsbürgertums, des Kleinbürgertums und der Bauern nicht unberührt läßt. Die scheinbare Offenheit des sozialen Wettbewerbs auf dem scheinbar allen Klassen gleich zugänglichen Markt für symbolische Güter verdeckt die Tatsache, daß die Ausstattung mit ökonomischem und sozialem Kapital der herrschenden Klasse auch auf diesem Markt Vorteile bringt, die es ihr erlauben, ihren Besitz und ihre Macht zu behaupten. (MH)
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