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La guerre demain: les risques de conflict mondial dans les années 80
In: Collection "Stratégies et communications" [4]
L'Amour : une figure résiliente
In: Revue des sciences sociales, Heft 58, S. 6-11
ISSN: 2107-0385
Being in Love with an Artefact. Emotional Design in Video Games; Être amoureux d'un artefact: La fabrique du sentiment dans les jeux vidéo
In: Revue des sciences sociales, Heft 58, S. 86-99
ISSN: 2107-0385
La pornographie comme fait social total; Pornography as Totalization
In: Revue des sciences sociales, Heft 54, S. 80-87
ISSN: 2107-0385
Pornography as total social fact ; La pornographie comme fait social total
International audience ; Pornographic contents are images to which humans maintain a peculiar relationship, inducing, even among researchers, effects of fascination, avoidance, projection and judgement. A field of research is emerging, having difficulties to take its distances from controversies, due to the fragmentation of approaches according to moral, political, social or health considerations. Yet, the diversity of scopes under which this social fact can be approached underlines its interest as an analyzer of the societies in which it occurs. This article explores the relevance of applying to pornography Marcel Mauss' notion of "total social fact". It suggests that the relationship to images that humans develop today, tells us something about the way our society as a whole is changing. ; Les contenus pornographiques sont des images avec lesquelles les humains entretiennent un rapport particulier, induisant chez les chercheurs eux-mêmes des effets de fascination, d'évitement, de projection et de jugement. Le champ d'études qu'elles dessinent peine à s'extraire des controverses pour devenir véritablement scientifique, en raison du morcellement des approches en fonction de préoccupations morales, politiques, sociales ou sanitaires. Or, la diversité des angles sous lesquels ce fait social peut-être abordé souligne précisément son intérêt comme analyseur des sociétés où il se manifeste. L'article examine la pertinence qu'il y aurait à appliquer à la pornographie la notion maussienne de "fait social total". On peut alors envisager que le rapport aux images pornographiques tel qu'il se déploie de nos jours dise quelque chose de nos sociétés en général.
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Jeux sérieux : exploration d'un oxymore
In: Revue des sciences sociales, Band 45, Heft 1, S. 158-167
ISSN: 2107-0385
Serious games : exploration of an oxymoron.
The first decade of the 2000s has seen the success of the denomination serious games to designate computer applications for useful purposes using the scope of videogames. The term covers very diverse situations, such as game based educational software, simulation exercises for a given activity (driving a vehicle, surgical operations, company management), and the use of videogames for advertising, militant, informational and brain training purposes. All these applications have a point in common, in that they act as a vector for useful content by calling on motivations to play and playful mechanisms. From many points of view, the term of serious game seems to be new packaging for déjà-vu achievements, especially in terms of simulation exercises and game-based educational activities. By using a new terminology, it gives a more encompassing legitimacy to new, more controversial applications, in particular advertising, militant and ideological applications, but it also opens up new markets for the videogame industries. This article explores what is at stake with this new terminology and examines its relevance beyond simple marketing. In particular the expression "serious game" is only an oxymoron in a society which resolutely opposes "game" and "serious", stressing the value of work rather than amusement and therefore making it a paradox for the futile to become useful. The development of such games demonstrates that the frontiers of play have become blurred today, referring to a change in the status of games in our societies, which itself goes hand-inhand with the transformation of societies overall.
Sciences du jeu : état des lieux et perspectives
In: Revue des sciences sociales, Band 45, Heft 1, S. 10-19
ISSN: 2107-0385
Quand les Guignols de l'Info rient jaune ; Les élections françaises du printemps 2002
International audience ; Les élections françaises du printemps 2002 le succès des émissions satiriques télévisuelles et radiophoniques montre que l'humour et la dérision sont devenus une modalité d'expression dominante dans le champ du débat politique en France. Le point d'orgue de cette évolution aura sans doute été la candidature de Michel Colucci, alias Coluche, aux élections présidentielles de 1981. Le célèbre clown, qui animait une émission sur la station de radio Europe 1 où il commentait l'actualité politique, fut rapidement crédité de 15 à 17% d'intentions de vote, perturbant profondément le jeu électoral traditionnel, avant que des pressions politiques l'incitent à renoncer à sa candidature. Il y a là le signe d'un rapport ambigu du rire au pouvoir : le rire bouscule le confort des croyances, il interroge les savoirs dogmatiques et les morales conventionnelles, et menace donc l'assise même du pouvoir ; mais ce faisant, il devient lui-même source d'un pouvoir, dont le rieur est parfois bien embarrassé. Cette ambiguïté devient patente dès lors que la dérision est relayée et organisée par un média comme la télévision qui l'assure du même public que le politique et en fait donc un concurrent de celui-ci. C'est cette limite que nous souhaitons explorer, dans ses effets de paradoxe que les Français ont pu vivre à l'occasion des élections présidentielles et législatives de 2002. Après le retrait de Coluche, puis sa disparition en 1986 dans un accident de la route, deux émissions satiriques télévisées se sont longtemps partagé les faveurs du public, le Bébête-Show sur TF1 et les Guignols de l'Info sur Canal Plus. Le Bébête-Show est créé en 1981 par Stéphane Collaro dans le cadre de son émission Cocoboy, sur le modèle du fameux Muppet's Show anglais. Les personnages politiques y prennent la place des marionnettes connues de ce programme. François Mitterrand est par exemple incarné par la grenouille Kermitterrand. Quotidien à partir de 1988, le Bébête-Show organise sa scénographie autour d'un comptoir de café où ...
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Quand les «Guignols de l'info» rient jaune : les élections françaises de 2002
In: Revue des sciences sociales, Band 43, Heft 1, S. 86-91
ISSN: 2107-0385
L'influence d'une émission comme les "Guignols de l'info" signale un rapport ambigu du rire au pouvoir : le rire bouscule le confort des croyances, il interroge les savoirs dogmatiques et les morales conventionnelles, et menace donc l'assise même du pouvoir ; mais ce faisant, il devient lui-même source d'un pouvoir, dont le rieur est parfois bien embarrassé. Cette ambiguïté devient patente dès lors que la dérision est relayée et organisée par un média comme la télévision qui l'assure du même public que le politique et en fait donc un concurrent de celui-ci. C'est cette limite que l'article explore, dans ses effets de paradoxe que les Français ont pu vivre à l'occasion des élections présidentielles et législatives de 2002, dont des commentateurs ont pu dire qu'ils avaient conduit à l'éviction du candidat peu charismatique Lionel Jospin, au bénéfice inattendu du candidat d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen.
Y a-t-il une « école de Strasbourg » ?
International audience ; la lecture des contributions à ce numéro de la Revue des sciences sociales est un réel plaisir, aussi bien pour les Alsaciens intéressés par leur histoire que pour les étudiants qui font ou on fait leurs études à Strasbourg, les enseignants et les chercheurs qui y travaillent, et plus généralement ceux qui s'intéressent à l'histoire de la sociologie, une discipline qui a été d'une certaine façon configurée à sa naissance à la fin du XIX e siècle par la tension entre France et Allemagne. Un plaisir, parce que leurs pages sont productrices de sens : loin d'être une succession de mono-graphies sans liens entre elles – ce qu'on aurait pu craindre, car le genre prête aux dérives hagiographiques - , les articles consacrés ici aux figures qui ont oeuvré depuis Strasbourg à la constitution de la discipline ne cessent de se répondre les uns les autres, révélant comme dans un roman à épisodes les connivences entre personnages, leurs rapprochements ou leurs différends, ainsi que les constantes interactions entre les registres inter-personnel, scientifique, idéologique et politique. Construction de la sociologie : une approche polémologique n On ne peut qu'être tenté de reprendre l'outillage conceptuel de la polémologie, comme nous y invite Stéphane Jonas dans ses deux contributions , pour décrire le creuset dans lequel se constituent et se déploient, en ce lieu particulier, les sciences sociales. Au cours de la période d'un siècle que couvre en gros ce numéro, Strasbourg est, au sens stratégique du terme, un « théâtre d'opérations » : les antagonismes qui vont organiser durablement la sociologie entre des épistémologies différentes (sciences de la nature vs. sciences de l'homme), entre des méthodes (qualitatives vs. quantitatives), des niveaux d'approche (macro vs. micro), des perspectives (orientées système vs. orientées acteur) également différents trouvent leur répondant dans les fractures du monde de l'époque, entre Allemagne et France, entre la capitale (qu'elle soit berlinoise ou parisienne) ...
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Y a-t-il une «École de Strasbourg» ?
In: Revue des sciences sociales, Band 40, Heft 1, S. 12-17
ISSN: 2107-0385
À un moment où la réforme du système français de recherche fait peser des incertitudes sur le développement des sciences humaines et sociales à Strasbourg, cet article propose de faire le lien entre l'histoire et le présent, pour montrer que les dynamiques qui ont fait de Strasbourg le «carrefour des sociologies» décrit dans ce numéro, continuent à exercer leurs effets imaginaires de nos jours sur les instances nationales d'évaluation. La grille de lecture proposée pour en rendre compte est celle d'une «polémologie des champs de connaissances» .
The invention of the nanotechnology risk ; L'invention du risque nanotechnologique
'Should nanotechnologies be afraid?' The small book by Louis Laurent and Jean-Claude Petit announces, from his title, that a summary presentation on this new scientific and technical field of nanotechnology can only be presented as the subject of debate, even though it has only started to build up and is still virtually unknown to the public. The issue of the "Nanotechnology Manufacturer" Quaderni confirms that this is the case: nanotechnologies have started to communicate with speeches that blur in an ambiguous way the unlimited list of their revolutionary applications and warnings about their dangers. It is questionable whether this way of asking the question does not itself ask: why do you present nanotechnologies as being associated with a hazard or risk from the outset? The value of the articles in this Quaderni number is to initiate an ideological deconstruction of the 'nano' object: the concept of risk is not related only to the objective danger posed by those technologies; it is produced by a speech which, while raising fear while advocating (better: by predicting) the social forms that would allow the risk to be controlled, it presents itself as a power discourse. Nanotechnology is an emerging field, and there are still few synthetic works that can be read by a general public on the subject. The public is not well informed about an object being developed and on which knowledge is uncertain. Virginie TOURNAY and Dominique Vinck, in their presentation of the Quaderni issue, point out of themselves a few absences in the handling of this file by the authors they together, in particular the fact that none of them study specific situations using the traditional social science tools, such as observation or survey by interview or questionnaire, among researchers or users. The analyses are based on already produced political, media, institutional and literary discourse. The same applies to Laurent and Petit's work. However, because of the emergence of the object, this limit is due to the fact that it is ...
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La Translatio Imperii. Transmission et transformations d'un mythe politique européen
In: Revue des sciences sociales, Band 37, Heft 1, S. 118-125
ISSN: 2107-0385
Patrick Schmoll
Translatio Imperii. Transmission and transformations of a political European myth
A survey conducted with the leading executives of Europe has shown that the European project, which is totally geared to the future, is being built without any reference to the past. Europe is not only
L'invention du risque nanotechnologique
In: Revue des sciences sociales, Band 38, Heft 1, S. 182-187
ISSN: 2107-0385
Patrick Schmoll
The invention of nano-technological risk
The article is a synthesis of the work by Louis Laurent and Jean-Claude Petit, Les nanotechnologies doivent-elles nous faire peur ? (Paris, Le Pommier, 2005) and number 61 (2006) of the review Quaderni, devoted to "Making nano-technologies", coordinated by Virginie Tournay and Dominique Vinck. The interest of these works, which are still rare on this issue, is that they initiate an ideological deconstruction of the "nano" object : the notion of risk is not only linked to the objective danger such technologies may present, but also emerges through discursive reasoning which, by giving rise to fear by advocating (or perhaps predicting) the social forms which would enable risk to be controlled, is presented as powerful reasoning.