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Cette thèse se propose de contribuer aux questions touchant a l'influence politique. En particulier, elle aborde deux angles distincts. D'un côté, l'influence des firmes, qu'elles soient étrangères ou domestiques, sur les gouvernements. De l'autre côté, l'influence des gouvernements sur les décisions prises par les organisations internationales.Ainsi le premier chapitre présente un modèle theéorique original dont le but est d'étudier la relation d'influence domestique entre les lobbies d'une part et legouvernement d'autre part lorsque la politique dont ce dernier a la charge est une norme technique. Il y est montré que la concurrence interne au secteur est un fort déterminant de la capacité a influencer d'un lobby.Le deuxième chapitre consiste en une étude empirique de l'influence des firmes étrangères dans les pays en développement. Une distinction originale est apportée au travers de la différenciation des multinationales selon qu'elles soient étrangères, domestiques, ou les deux, c'est a dire hybrides. Les principaux résultats sont que les firmes ont plus d'influence grâce a leur multinationalité et que les firmes étrangères parviennent a conserver durablement les avantages negociés a leur entrée.Le troisième chapitre développe un modèle théorique qui a vocation a modifier la relation théorique qui existe entre les firmes et le gouvernement dans un même pays. Il est montré que lorsque les firmes estiment que leur ore est stratégique, c'est-a-dire qu'elle influence le niveau de contribution qu'elles vont effectivement payer, alors certaines firmes parviennent a valoriser leur poids dans l'économie pour reduire leur offre. A l'inverse, si l'offre n'est pas stratégique, alors nous retrouvons le résultat de Grossman & Helpman (1994) sans que le modèle soit de forme "agence commune".Enfin, le quatrième chapitre propose une étude empirique basée sur un indice original d'importance géopolitique. Cet indice est obtenu en combinant une analyse en facteurs principaux sur un grand nombre de variables géopolitiques ...

Cette thèse se propose de contribuer aux questions touchant a l'influence politique. En particulier, elle aborde deux angles distincts. D'un côté, l'influence des firmes, qu'elles soient étrangères ou domestiques, sur les gouvernements. De l'autre côté, l'influence des gouvernements sur les décisions prises par les organisations internationales.Ainsi le premier chapitre présente un modèle theéorique original dont le but est d'étudier la relation d'influence domestique entre les lobbies d'une part et legouvernement d'autre part lorsque la politique dont ce dernier a la charge est une norme technique. Il y est montré que la concurrence interne au secteur est un fort déterminant de la capacité a influencer d'un lobby.Le deuxième chapitre consiste en une étude empirique de l'influence des firmes étrangères dans les pays en développement. Une distinction originale est apportée au travers de la différenciation des multinationales selon qu'elles soient étrangères, domestiques, ou les deux, c'est a dire hybrides. Les principaux résultats sont que les firmes ont plus d'influence grâce a leur multinationalité et que les firmes étrangères parviennent a conserver durablement les avantages negociés a leur entrée.Le troisième chapitre développe un modèle théorique qui a vocation a modifier la relation théorique qui existe entre les firmes et le gouvernement dans un même pays. Il est montré que lorsque les firmes estiment que leur ore est stratégique, c'est-a-dire qu'elle influence le niveau de contribution qu'elles vont effectivement payer, alors certaines firmes parviennent a valoriser leur poids dans l'économie pour reduire leur offre. A l'inverse, si l'offre n'est pas stratégique, alors nous retrouvons le résultat de Grossman & Helpman (1994) sans que le modèle soit de forme "agence commune".Enfin, le quatrième chapitre propose une étude empirique basée sur un indice original d'importance géopolitique. Cet indice est obtenu en combinant une analyse en facteurs principaux sur un grand nombre de variables géopolitiques ...

There is growing awareness that the distribution of IMF facilities may not be influenced only by the economic needs of the borrowers. This paper focuses on the fact that the IMF may favour geopolitically important countries in the distribution of IMF loans, differentiating between concessional and nonconcessional facilities. To carry out the empirical analysis, we construct a new database that compiles proxies for geopolitical importance for 107 IMF countries over 1990–2003, focusing on emerging and developing economies. We use a factor analysis to capture the common underlying characteristic of countries' geopolitical importance as well as a potential analysis since we also want to account for the geographical situation of the loan recipients. While controlling for economic and political determinants, our results show that geopolitical factors influence notably lending decisions when loans are nonconcessional, whereas results are less robust and in opposite direction for concessional loans. This study provides empirical support to the view that geopolitical considerations are an important factor in shaping IMF lending decisions, potentially affecting the institution's effectiveness and credibility.

Foreign firms are likely to attempt to shape host government policies in their favour, as the profitability of MNE foreign affiliates largely depends on the business environment in which they operate. Based on data from the World Business Environment Survey, this paper investigates the political influence of foreign firms in 48 developing countries. It is found that foreign firms derive substantial fiscal and regulatory advantages from their political influence and from their ability to negotiate superior entry conditions.

Purpose–This paper aims to provide a theoretical approach of Corporate Social Responsibility (CSR) in order to assess whether CSR will develop as a concept pushing efficiently for more de facto social responsibility or will become a pure marketing artefact. The trade-off between the development of CSR behaviour and lobbying over regulations is a key element that will influence the evolution of CSR. The result is that if the world consolidates or if it tends towards multilateralism to a large extent, then CSR is less likely to have an efficient impact.Design/methodology/approach–Theoretical approach based on three fields: credence goods, greenwashing and political economy.Findings–The coordination is harder for lobbies in the more multilateral scenario. The more politically powerful group would lose its influence on the decision body in the multipolar scenario. If lobbies keep influencing their state governments, the efficiency would also be reduced in the regionalization or multipolar scenarios. The easiness of the greenwashing strategy is also crucial in order to determine the possible evolution of the CSR as a real commitment that benefits environment and society.Research limitations/implications–Countries may take advantage of CSR by offering an advantage to firms willing to develop CSR thanks to public regulations if greenwashing is easy and if the evolution of the world that prevails is similar to the tripolar or regionalization scenarios. This may also occur under the multipolar scenario but it would necessitate an effective international coordination.Originality/value–This is the first work that brings together the strategic behaviour of firms with respect to Corporate Social Responsibility and political economy determinants. The predicted evolutions of these two features according to the degree of multilateralism as well as how they are intertwined are also novelties of this paper.