Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales 4 Allée Adolphe Bobierre CS 61103 35011 Rennes cedex (FRA) ; L'article expose tout d'abord en quoi se distingue l'ordre éthique de l'ordre politique. Sont précisés ensuite les enjeux éthiques liés à l'agriculture et à l'alimentation, et de quelles manières ces mêmes enjeux sont portés et/ou réfutés par une économie agricole et agro-alimentaire de plus en plus mondialisée.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA) ; En dépit d'intentions environnementalistes, la nouvelle politique agricole commune (PAC) rémunère la terre à la surface selon la production qu'elle porte : une vision durable où les fonctions productives et sociales de l'agriculture sont dissociées avec l'illusion de la compatibilité. A mettre en œuvre : le recouplage du soutien public des économies d'échelle vers des économies de gamme et l'actualisation de la préférence communautaire.
En dépit d'intentions environnementalistes, la nouvelle politique agricole commune (PAC) rémunère la terre à la surface selon la production qu'elle porte : une vision durable où les fonctions productives et sociales de l'agriculture sont dissociées avec l'illusion de la compatibilité. A mettre en œuvre : le recouplage du soutien public des économies d'échelle vers des économies de gamme et l'actualisation de la préférence communautaire.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA) ; L'analyse et le traitement des externalités proposés par Coase dans "The problem of social cost" (1960) sont appliqués au contexte de la politique agricole commune et de sa réforme. La situation de second rang de l'économie agricole conduit en premier lieu à ne pas dissocier externalités technologiques et externalités pécuniaires. Sont envisagées ensuite successivement les différentes solutions coasiennes d'internalisation : marchandage des droits, coordination interne à la firme ou entre firmes, réglementation publique, laissez-faire. La réforme de la PAC, adoptée en mai 92, est enfin analysée sous l'angle d'une politique d'internalisation combinant les diverses solutions coasiennes précédentes.
L'analyse et le traitement des externalités proposés par Coase dans "The problem of social cost" (1960) sont appliqués au contexte de la politique agricole commune et de sa réforme. La situation de second rang de l'économie agricole conduit en premier lieu à ne pas dissocier externalités technologiques et externalités pécuniaires. Sont envisagées ensuite successivement les différentes solutions coasiennes d'internalisation : marchandage des droits, coordination interne à la firme ou entre firmes, réglementation publique, laissez-faire. La réforme de la PAC, adoptée en mai 92, est enfin analysée sous l'angle d'une politique d'internalisation combinant les diverses solutions coasiennes précédentes.
Adoptée le 21 mai 1992 par le Conseil des ministres de l'Agriculture de la CEE, la réforme de la Politique Agricole Commune n'a pas fini de susciter, notamment en France, de nombreux débats. Après un rappel des modalités de la réforme, l'auteur analyse les conséquences de la nouvelle forme du soutien public à l'agriculture.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie Rurales 65 rue de saint Brieuc 35042 RENNES CEDEX (FRA) ; Adoptée le 21 mai 1992 par le Conseil des ministres de l'Agriculture de la CEE, la réforme de la Politique Agricole Commune n'a pas fini de susciter, notamment en France, de nombreux débats. Après un rappel des modalités de la réforme, l'auteur analyse les conséquences de la nouvelle forme du soutien public à l'agriculture.
Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie Rurales Unité Environnement et Ressources Naturelles 65 rue de Saint-Brieuc 35042 RENNES CEDEX (FRA) ; L'évolution des rendements céréaliers a été analysé dans cette étude, en parcourant les diverses situations possibles d'efficacité micro-économique, depuis l'inefficacité technique jusqu'à l'efficacité-prix. Le niveau d'efficacité conditionnera vraisemblablement l'efficience de la régulation de l'offre céréalière. Cette méthodologie est appliquée à un échantillon d'exploitations céréalières françaises pour les années 1987 à 1990.
La politique agricole commune (PAC) constitue une illustration emblématique de la théorie de l'innovation induite. Au-delà des particularités économiques, institutionnelles ou culturelles qui orientent l'innovation technologique, c'est la maîtrise des risques qui apparaît aujourd'hui comme un dénominateur commun inducteur de cette innovation. Les dérives budgétaires agricoles, les nuisances environnementales, les crises de confiance alimentaire ont précipité le changement de paradigme de l'économie agricole, d'une phase d'industrialisation de l'agriculture ayant eu son apogée à la fin du siècle passé, à une économie agricole post-industrielle privilégiant désormais l'information et la qualité sur les process et les produits. Cette évolution ne fait que traduire le souci d'une maîtrise encore plus fine des risques, de leur perception subjective et des controverses sociales qu'ils peuvent engendrer. En outre, les impératifs économiques influant sur le progrès des connaissances scientifiques contribuent tout autant à l'extension du savoir qu'à sa fragmentation. S'il en ressort une relative fragilité voire dangerosité du pouvoir technique, les interstices voire les failles du savoir humain constituent le terreau d'un questionnement éthique lui aussi pressé d'unifier à nouveau savoir et agir humains. Economie, écologie, éthique : telles sont en définitive les trois disciplines qui prétendent à la configuration d'un développement durable authentique.
Diffusion du document : Pôle agronomique de Rennes Département ERG 65 rue de Saint Brieuc CS84215 35042 Rennes Cedex (FRA) ; La politique agricole commune (PAC) constitue une illustration emblématique de la théorie de l'innovation induite. Au-delà des particularités économiques, institutionnelles ou culturelles qui orientent l'innovation technologique, c'est la maîtrise des risques qui apparaît aujourd'hui comme un dénominateur commun inducteur de cette innovation. Les dérives budgétaires agricoles, les nuisances environnementales, les crises de confiance alimentaire ont précipité le changement de paradigme de l'économie agricole, d'une phase d'industrialisation de l'agriculture ayant eu son apogée à la fin du siècle passé, à une économie agricole post-industrielle privilégiant désormais l'information et la qualité sur les process et les produits. Cette évolution ne fait que traduire le souci d'une maîtrise encore plus fine des risques, de leur perception subjective et des controverses sociales qu'ils peuvent engendrer. En outre, les impératifs économiques influant sur le progrès des connaissances scientifiques contribuent tout autant à l'extension du savoir qu'à sa fragmentation. S'il en ressort une relative fragilité voire dangerosité du pouvoir technique, les interstices voire les failles du savoir humain constituent le terreau d'un questionnement éthique lui aussi pressé d'unifier à nouveau savoir et agir humains. Economie, écologie, éthique : telles sont en définitive les trois disciplines qui prétendent à la configuration d'un développement durable authentique.
Le titre même de l'exposé cristallise les controverses actuelles relatives à l'évolution future des technologies agricoles. L'issue peut se résumer sous la forme suivante : d'une rentabilité privée (i. e. au niveau de l'agriculteur) qui leur assure encore une large prééminence, les consommations intermédiaires (CI) utilisées en agriculture sauront-elles maintenir ce leadership en témoignant désormais et tout autant d'une rentabilité sociale et notamment environnementale ? Dans le vaste aggiornamento agricole auquel nous assistons aujourd'hui, les préoccupations liées à l'environnement revendiquent en effet une préséance où l'agriculture fait souvent figure d'accusée. Elle consomme et produit des ressources et actifs naturels (eau, sol, air, paysage.), c'est-à-dire autant de facteurs de production et de co-produits, substituts ou complémentaires des CI. Ces biens et services environnementaux sont à partager avec d'autres utilisateurs en dehors souvent d'un échange marchand explicite. Or, si le prix du marché n'est pas systématiquement un juste prix, il a au moins le mérite de visibiliser et d'expliciter la transaction, quitte ensuite à l'encadrer juridiquement. En l'absence de marché voire surtout d'un cadre juridique d'appropriation, la "justice" de l'échange et du partage est plus difficile à faire respecter. C'est dans ce cadre que s'inscrit, certes lentement, une réorientation écoconditionnée voire socioconditionnée du soutien public à l'agriculture. Une réorientation qui conditionnera à son tour l'utilisation future des CI et leur capacité d'innovation.
L'accord auquel sont parvenus, le 21 mai dernier, les ministres de l'agriculture de la CEE sur la réforme de la PAC, inaugure probablement l'ébauche de nouveaux contours d'action pour la politique agricole française. A cette dernière, une question centrale lui est désormais posée : "quelle agriculture voulons-nous dans la France du vingt-et-unième siècle, quelles seront ses fonctions, comment seront-elles rémunérées au-delà du seul acte de production ? " Si elles ne sont pas véritablement nouvelles, ces fonctions nécessitent aujourd'hui d'être évaluées explicitement. Notre attention s'est portée sur la production d'aménités liées à la protection et à la gestion des espaces naturels, notant bien qu'il ne s'agit que d'une composante seulement des externalités positives fournies par l'activité agricole.
L'article expose tout d'abord en quoi se distingue l'ordre éthique de l'ordre politique. Sont précisés ensuite les enjeux éthiques liés à l'agriculture et à l'alimentation, et de quelles manières ces mêmes enjeux sont portés et/ou réfutés par une économie agricole et agro-alimentaire de plus en plus mondialisée.
Cet article fait partie du dossier : Réforme de la PAC et adaptations possibles des systèmes d'élevage ; National audience ; Conclusions du dossier "réforme de la PAC et adaptations possibles des systèmes d'élevage". Deux scénarios généraux possibles se sont dégagés parmi les trois articles, ils conduisent tous les deux à une extensification de l'utilisation de tout ou partie des surfaces : premier scénario, la production intensive est favorisée, deuxième scénario, une certaine désintensification est intéressante financièrement et les exploitations de l'ensemble des régions françaises s'engagent dans cette voie. Les exploitations déjà peu intensifiées se maintiennent dans l'état ou accentuent plus ou moins l'utilisation extensive de leur terre.