Coopérer: les Scop et la fabrique de l'intérêt collectif
In: Collection "Culture & société"
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World Affairs Online
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In: Sciences sociales et sociétés
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In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 61-62, Heft 2, S. 81-87
ISSN: 1958-5535
In: Revue des politiques sociales et familiales, Band 145, Heft 4, S. 125-127
In: Travail et emploi, Heft 161, S. 124-127
ISSN: 1775-416X
In: Terrains & travaux: cahiers du Département de Sciences Sociales de l'ENS de Cachan, Band 35, Heft 2, S. 137-159
ISSN: 1627-9506
Au sein des Scop (Sociétés coopératives et participatives), les salariés sont aussi les principaux propriétaires de l'entreprise ; ils sont rémunérés au titre de leur travail et de leur participation financière. Ces entreprises mettent en avant la dimension collective de leur fonctionnement. La recherche du profit y est subordonnée à l'impératif de coopération. L'article se penche sur la place des pratiques de rémunération dans la construction d'un intérêt commun qui doit souder les coopérateurs. S'appuyant sur une enquête auprès de trois coopératives industrielles, il montre à quelles conditions les dispositifs de rémunération du capital et du travail peuvent contribuer à constituer des collectifs qui reposent sur des principes de cohésion contrastés. Les coopératives conduisent ainsi à poser la question des conditions de possibilité de la mise en place et de l'acceptation de systèmes de rémunérations relativement autonomes par rapport au « marché ».
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 97, Heft 1, S. 130-139
ISSN: 1776-2995
Héritier d'une longue histoire de luttes sociales, d'expériences utopiques et autogestionnaires, le coopérativisme connaît un regain certain ces dernières années en France. Il faut dire que la forme juridique et organisationnelle des Scop est particulièrement bien adaptée pour résister à l'emprise de la finance et revaloriser le travail. À partir de son enquête menée dans trois entreprises industrielles de taille et d'organisation fort contrastées, AnneCatherine Wagner illustre différentes manières de s'émanciper du pouvoir des actionnaires. Même si les motivations politiques et l'horizon des salarié·es sont multiples et divers, ces coopératives dessinent des voies alternatives où les « financiers » sont les parties prenantes de l'activité réelle.
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 36, Heft 2, S. 33-38
ISSN: 1958-5535
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 6, S. XXVII-XXVII
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 6, S. 1263-1264
ISSN: 0035-2950
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 190, Heft 5, S. 4-9
ISSN: 1955-2564
In: Politique européenne, Band 27, Heft 1, S. 105-127
ISSN: 2105-2875
La Confédération européenne des syndicats a développé dès les années 1980 une politique de formation qui vise à « européaniser » les syndicalistes. L'étude de ces activités de formation conduit à dégager un mode spécifique d'acculturation à l'Europe. Les formations européennes visent moins à transmettre une identité syndicale commune qu'un ensemble de compétences techniques et sociales, afin de faciliter l'accès des syndicalistes aux univers institutionnels européens. Bien ajustées aux propriétés d'une élite syndicale européenne, elles permettent l'accumulation d'un capital social européen et elles consolident des réseaux transnationaux. Mais les conditions restrictives de diffusion et d'appropriation de ces ressources syndicales sont aussi révélatrices des contradictions liées à l'européanisation du syndicalisme.