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Contrairement à ce que pense la société civile, les militaires cultivent depuis toujours une aptitude à la réforme peu commune. Cette plasticité naturelle de l'institution se fonde sur la combinaison de multiples facteurs qui garantissent la réactivité nécessaire d'un corps social en prise avec les rapides fluctuations du monde. Mais cette aptitude porte également en germe certaines contradictions qui ne doivent pas être sous-estimées si les armées veulent être au rendez-vous des grandes réformes qui s'annoncent.

L'article s'attache d'abord à recenser de manière non exhaustive les difficultés et les conditions réelles qu'implique toute entreprise de patrimonialisation authentiquement militaire, c'est-à-dire fidèle aux fondamentaux et aux missions assignées aux armées. À partir de deux exemples, le défilé et l'uniforme, il revient ensuite sur les dangers qu'entraînent pour le lien armée/nation des projets de patrimonialisation mal conduits, en risquant d'un côté de banaliser les identités militaires et d'un autre de les séparer du reste de la société.

Lorsque le président de la République, chef des armées, observe que « la défense est le fer de lance de notre diplomatie, de notre sécurité, de notre rang », il exprime au regard de l'histoire séculaire de notre pays une vérité d'évidence : les armes n'ont pas ou peu compté dans la conquête par la France, siècle après siècle, de son statut de grande puissance, statut qu'elle a préservé jusqu'au xx e siècle en restant une puissance militaire. Cette vérité d'évidence vaut-elle encore pour la France du xxi e siècle ? Avec des forces armées qui depuis cinquante ans ont subi quelques sévères cures d'amaigrissement, la France peut-elle encore tenir le rang que lui confère son statut de membre permanent du Conseil de sécurité ? A-t-elle toujours la capacité militaire d'une diplomatie tous azimuts ? À ces questions, on peut aujourd'hui répondre affirmativement, mais jusqu'à quand ?

Producción Científica ; This article aims to highlight the longstanding issues concerning properties no longer useful to the institutional goals of Italian Ministry of Defense, to analyze the State dismissal and valorization policies and the related procedures (such as the 'Territorial Unitary Development' and 'federalism state property' programs). Specifically, it will focus the attention on role of the task force between the Ministry of Defense and State Property Agency for the elaboration of hypotheses and paths of rationalization and optimization projects of the use of military sites. Starting from some research already carried out by the two authors, it will update the ongoing procedures of refurbishment of abandoned military sites in Italy (among them, the art. 26 of Decree Law 'unlocked Italy' and the 'federal building') and it will analyze the role of 'new' actors in the procedures, as the Investment Management Companies 'Cassa Depositi e Prestiti' and 'Invimit'. Those actors, through their real estate investment trusts, are acting as private stakeholders in an attempt to unlock the planning, design, economic and sometimes social inertia related to urban regeneration projects of former military assets in several Italian cities (such as Bologna, Florence, Milan, Rome and Turin). Eventually, it will try to understand if nowadays it is faced with a season characterized by more efficient procedures. ; European Joint Doctorate "urbanHIST". European Union. This project has received funding from the European Union's Horizon 2020 research and innovation programme under the Marie Skłodowska-Curie grant agreement No 721933.

In 1810 Napoleon wrote: "Portoferraio is a very important place". That place on Island of Elba was a central node in the network of military arsenals of the Empire and an important piece on Italian military chessboard. Outside the Renaissance walls of the town, around a crumbling fort built in 1700, Napoleon planned a new military fortification's system inspired to the model of the "camp retranché", useful to protect the town against the landing of the enemy. Three forts were built. Two ones were only planned. A total of five fortresses constituted a crown around the town and are, also today, an unique example of the original and direct Napoleon personal architectural overview.

Yossef Bodansky, Muslims, high technology, and the Soviet military.
The demographical trends in the Soviet population are bound to have a substantial effect on the composition of the Soviet Armed Forces. If the current composition of the elite and professional combat arms is maintained, Muslims will comprise some 75% of the personnel of the Ground Forces in the year 2000. The Soviets already have major, though manageable, problems with their Muslim troops. These are very similar to problems already faced by the Soviet advisers in the Middle East. There, they have come with relatively successful working solutions. The Soviets, however, have committed themselves to the use of the Armed Forces as a Russifying "melting pot" of the various nationalities, including Muslims. The proven working solutions and the Marxist-Leninist "melting pot" goal contradict each other. The Soviets will have to chose between a pragmatic approach and a ideologically motivated direct confrontation with their Islamic population.

La portée de l'obligation de réserve prête à interprétation. Elle laisse toutefois un espace qui mérite d'être interprété généreusement : la loi permet aux militaires de ne pas être cantonnés à l'action. Le silence n'est pas de rigueur : qu'il corresponde à une tentation intérieure du soldat ou à celle des responsables politiques, il convient d'en mesurer le prix, puisqu'il n'est pas de réflexion libre sans expression et que la vocation de soldat comme le lien entre l'armée et la nation doivent être entretenus. Dans un contexte stratégique renouvelé, alors que la guerre du futur pose des problèmes éthiques, juridiques et techniques intenses, dans une société qui les héroïse à nouveau sans guère les connaître, les militaires peuvent s'exprimer avec davantage de confiance.