Parenté
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 51, Heft 1, S. 103-104
ISSN: 2101-0064
1131 Ergebnisse
Sortierung:
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 51, Heft 1, S. 103-104
ISSN: 2101-0064
Avec les progrès de la science l'homme s'est assuré non seulement le contrôle de la procréation mais la maîtrise de la vie. Cette quasi toute puissance est acquise à une époque de profondes mutations des m?urs et des mentalités : les familles deviennent de plus en plus complexes, de séparations en recompositions, de mariages en concubinages et de remariages en partenariats. Avec les procréations médicalement assistées, trois, quatre, voire cinq personnes en cas de recours à une mère porteuse, peuvent contribuer à « engendrer » un enfant ; et les aspirations des couples homosexuels conduisent, au nom de l'égalité et du refus des discriminations, à mettre la science et le droit au service de projets parentaux qui déconnectent filiation et différence des sexes. Face à ces évolutions le droit est confronté à quatre grands défis : prendre en compte la différence qui se creuse peu à peu entre parenté et parentalité ; définir la place de celui qui participe au projet parental d'autrui, entre engendrement, parenté et filiation ; imaginer un nouveau droit de la filiation qui, en renouvelant des instruments construits en référence à la filiation biologique, permette de prendre en compte les réalités nouvelles ; garantir, face aux revendications individuelles, le respect des personnes, tout particulièrement des enfants, et de la dignité inhérente à tout être humain.Associant juristes, sociologues, anthropologues, philosophes et médecins, cet ouvrage est le fruit de trois séminaires organisés à Lyon et à Bruxelles par le Centre de droit de la famille de Lyon et le Centre de droit de la personne, de la famille et de son patrimoine de l'Université de Louvain. Autour d'études de droit comparé, il rassemble des textes qui tentent de répondre à une même interrogation : sur quels liens se construit aujourd'hui la famille ?
In: Comprendre les personnes. L'essentiel
In: Sciences humaines: SH, Band 222, Heft 1, S. 6-6
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 652, Heft 26, S. 1-15
World Affairs Online
World Affairs Online
In: Revue française de sociologie, Band 37, Heft 4, S. 672
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 43, Heft 1, S. 5-24
ISSN: 1953-8146
Parler de parenté en sociologie historique est un lieu commun. On sait maintenant que l'on ne peut comprendre une société à moins de connaître son système de parenté, à la fois dimension de sa structure et élément essentiel à sa solidarité. Toute réduction de la quantité ou de l'efficacité des liens de parenté, ou des deux à la fois, affecte la solidarité sociale ou change son caractère. Dans les situations les plus souvent étudiées, ce résultat est difficile à envisager, mais dans des cas extrêmes comme en Chine, avec la politique de l'enfant unique, il devient beaucoup plus évident. Si les Chinois suivaient cette politique à la lettre, c'est-à-dire si, pendant un siècle par exemple, tous les couples n'avaient qu'un enfant, il n'y aurait plus de liens de parenté horizontaux dans la société : plus de frères ni de soeurs, plus d'oncles ni de tantes, plus de cousins. Bien entendu, il est très improbable que les Chinois, ou tout autre peuple, en arrivent à une telle situation. La fertilité serait alors si basse que la population serait bientôt en voie de disparition. Néanmoins, il n'est pas impossible que la Chine aille dans cette direction dans les vingt prochaines années. De nombreux pays industrialisés, notamment la France et la Grande-Bretagne, ne sont par ailleurs pas loin du niveau plancher de l'enfant unique.
In: Sociologie et sociétés, Band 14, Heft 1, S. 97-111
ISSN: 0038-030X
Si la sociologie est une question de méthode(s), elle est aussi affaire de théorie.
Une conception «méthodologique» de la sociologie pourrait s'attacher aux difficultés d'une
articulation opératoire de la théorie à la méthode. L'analyse de l'ouvrage de Vincent
Lemieux, «Parenté et politique. L'organisation sociale dans l'île d'Orléans» permet
d'apprécier la mesure quantitative et qualitative des rapports de parenté et de l'appui
accordé aux partis politiques dans l'île. Les difficultés opératoires recensées permettent
une reconstruction de l'objet de cette recherche dont ces mesures permettent l'explication :
soit la transformation des rapports sociaux au fondement de cette société dont l'analyse
constitue dès lors un exemple privilégié de formalisation ou de mathématisation de la
dialectique sociale.
In: La Revue du MAUSS, Band 58, Heft 2, S. 289-302
ISSN: 1776-3053
On veut insister sur l'idée -pas très neuve, mais ici très affirmée- que la parenté n'a que peu de rapports avec la reproduction biologique, mais qu'elle se confond au contraire avec la société même, dont cette parenté pourrait être la matrice ou l'épure ; de ce fait, la biologie et ses contraintes -à commencer par les risques supposés de l'inceste- apparaissent comme pur prétexte aux sophitications de la parenté. Autre conséquence de la quasi-superposition de la société et de la parenté : la famille (qui ne se confond pas avec la parenté) reste un objet des plus indéfinissables en rigueur : changeant en lui-même et d'une culture à l'autre, par définition instable et labile, il ne justifie guère la confiance inaltérable qu'on lui accorde couramment.