INTRODUCTION. La liberté d'association, facteur de la vitalité du secteur associatif
In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, Heft 241, S. 5-7
ISSN: 0223-5439
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In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, Heft 241, S. 5-7
ISSN: 0223-5439
In: Minorités linguistiques et société, Heft 21
ISSN: 1927-8632
Le concept de vitalité est au coeur des recherches liées à l'épanouissement des CLOSM depuis plus de 40 ans. Or, comme l'a constaté Raymond Théberge, le commissaire aux langues officielles, la dimension patrimoniale n'a pas été pleinement considérée, malgré toute l'importance que revêt pour une communauté son inscription dans le temps. Le concept de vitalité mémorielle (Roy, 2021) entend y répondre, mais encore faut-il comprendre pourquoi cet enjeu a été absent des réflexions jusqu'ici. Nous nous proposons donc d'abord de revenir sur la genèse du concept, puis de dresser un panorama des différentes dimensions abordées, qu'elles soient ethnolinguistique, institutionnelle, territoriale ou artistique. Dans une seconde partie, nous proposons d'élargir le concept de vitalité en y intégrant la dimension temporelle. Après un retour sur l'approche globale adoptée, nous présentons les principales caractéristiques du concept de vitalité mémorielle, un apport à une approche multidisciplinaire des phénomènes mémoriels.
In: La revue de l'IRES, Band 79, Heft 4, S. 65-83
L'article présente le cadre général du dialogue social dans la fonction publique territoriale et son application dans deux mairies. Au niveau national, les règles qui s'appliquent à la fonction publique territoriale semblent largement déduites de celles conçues pour la fonction publique d'État, ce qui s'explique d'une part par la difficulté d'une représentation unifiée tant des employeurs que des employés, d'autre part par l'enjeu moindre de telles règles dans le contexte local, du fait de l'autonomie dont disposent les collectivités dans l'application de ces règles. En revanche, au niveau local, les deux études de cas mettent en évidence des échanges soutenus entre employeurs et employés, qui concernent l'organisation du travail et qui passent par les instances comme les comités techniques paritaires ou par des conflits. Ceci semble pouvoir être expliqué par le caractère concret des conséquences de cette organisation et en particulier de la question des horaires de travail sur les services offerts à la population.
Dans l'introduction générale, Emmanuel Négrier a souligné le bouillonnement théorique et empirique des 32 contributions en se réjouissant de la vitalité des stratégies scientifiques mobilisées, avec notamment la résurgence d'une solide controverse académique opposant les Anciens, qui diagnostiquent un mouvement de standardisation de l'action publique, aux Modernes, qui repèrent les indices d'un processus de différenciation territoriale. C'est sur ce clivage, qui n'est ni spontané ni nouveau, que l'auteur conclut l'ouvrage. Il y a d'un côté ceux qui diagnostiquent les indices concordants d'une standardisation de l'action publique, et de l'autre ceux qui décèlent plutôt les ferments d'un processus instable de différenciation territoriale. Les premiers adoptent une lecture critique distanciée : ils mettent en avant une éthique du dévoilement pour se prémunir des mirages territoriaux du « changement ». Les seconds adoptent une lecture critique plus empathique : ils plaident pour une morale de la dialectique qui permette d'éclairer l'étroite imbrication entre les idées et l'action. Les deux postures se rejoignent dans leur volonté d'engager un exercice d'introspection critique sur le pouvoir qui n'est pas nouveau puisqu'il fait même écho aux termes fondateurs du Traité de la nature humaine de Thomas Hobbes : parler politique, c'est toujours prendre position sur les fameuses (et mystérieuses) « règles infaillibles de la raison ». Comme l'a suggéré un intervenant en citant Pierre Bourdieu, il est indispensable de se mettre d'accord, a minima, sur les terrains de désaccords. La conclusion discute les prémisses de cette « nouvelle » critique territoriale.
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Dans l'introduction générale, Emmanuel Négrier a souligné le bouillonnement théorique et empirique des 32 contributions en se réjouissant de la vitalité des stratégies scientifiques mobilisées, avec notamment la résurgence d'une solide controverse académique opposant les Anciens, qui diagnostiquent un mouvement de standardisation de l'action publique, aux Modernes, qui repèrent les indices d'un processus de différenciation territoriale. C'est sur ce clivage, qui n'est ni spontané ni nouveau, que l'auteur conclut l'ouvrage. Il y a d'un côté ceux qui diagnostiquent les indices concordants d'une standardisation de l'action publique, et de l'autre ceux qui décèlent plutôt les ferments d'un processus instable de différenciation territoriale. Les premiers adoptent une lecture critique distanciée : ils mettent en avant une éthique du dévoilement pour se prémunir des mirages territoriaux du « changement ». Les seconds adoptent une lecture critique plus empathique : ils plaident pour une morale de la dialectique qui permette d'éclairer l'étroite imbrication entre les idées et l'action. Les deux postures se rejoignent dans leur volonté d'engager un exercice d'introspection critique sur le pouvoir qui n'est pas nouveau puisqu'il fait même écho aux termes fondateurs du Traité de la nature humaine de Thomas Hobbes : parler politique, c'est toujours prendre position sur les fameuses (et mystérieuses) « règles infaillibles de la raison ». Comme l'a suggéré un intervenant en citant Pierre Bourdieu, il est indispensable de se mettre d'accord, a minima, sur les terrains de désaccords. La conclusion discute les prémisses de cette « nouvelle » critique territoriale.
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International audience ; The aim of this article is to understand the logics of a territorial cultural configuration defined as the crossing of several fields of strength: an urban context, territorial arrangements and cultural policies, personal and professional logics. Albi, an average city, is today identified thanks to its patrimonial valorisation and its cultural initiatives. The dimension of the analysis is an iterative process over long time (40 years), revealing the territorial logics and the actors involved.Thus, cultural vitality in Albi results from a combination of experiences, conflicts and local or national policies. But analysis shows that national and international paradigms are unavoidable (Creative City Culture for attractiveness), sometimes ignoring specific local resources. The various figures of cultural actors express these movements and tensions, at a time when the municipal project values more an urban strategy, than an anchored cultural and artistic proposal. ; L'objet de cet article est de comprendre les logiques d'une configuration culturelle territoriale définie comme le croisement de plusieurs champs de force : un contexte urbain, des dispositifs territoriaux et des politiques culturelles, des logiques personnelles et professionnelles. Le terrain est ici la ville moyenne d'Albi, aujourd'hui identifiée pour sa valorisation patrimoniale et ses initiatives culturelles. La dimension privilégiée est l'analyse d'un processus itératif sur le temps long (40 ans), révélant les logiques à l'œuvre et les acteurs en présence.En définitive, la vitalité culturelle actuelle d'Albi résulte clairement d'un cumul d'expériences, de conflits, de politiques endogènes et nationales. Mais il apparaît à l'analyse que les paradigmes nationaux et internationaux s'imposent (ville créative, culture au service de l'attractivité) au détriment des ressources locales spécifiques. Les différentes figures des acteurs culturels expriment ces trajectoires et ces tensions, dans un moment où le projet municipal met ...
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International audience ; The aim of this article is to understand the logics of a territorial cultural configuration defined as the crossing of several fields of strength: an urban context, territorial arrangements and cultural policies, personal and professional logics. Albi, an average city, is today identified thanks to its patrimonial valorisation and its cultural initiatives. The dimension of the analysis is an iterative process over long time (40 years), revealing the territorial logics and the actors involved.Thus, cultural vitality in Albi results from a combination of experiences, conflicts and local or national policies. But analysis shows that national and international paradigms are unavoidable (Creative City Culture for attractiveness), sometimes ignoring specific local resources. The various figures of cultural actors express these movements and tensions, at a time when the municipal project values more an urban strategy, than an anchored cultural and artistic proposal. ; L'objet de cet article est de comprendre les logiques d'une configuration culturelle territoriale définie comme le croisement de plusieurs champs de force : un contexte urbain, des dispositifs territoriaux et des politiques culturelles, des logiques personnelles et professionnelles. Le terrain est ici la ville moyenne d'Albi, aujourd'hui identifiée pour sa valorisation patrimoniale et ses initiatives culturelles. La dimension privilégiée est l'analyse d'un processus itératif sur le temps long (40 ans), révélant les logiques à l'œuvre et les acteurs en présence.En définitive, la vitalité culturelle actuelle d'Albi résulte clairement d'un cumul d'expériences, de conflits, de politiques endogènes et nationales. Mais il apparaît à l'analyse que les paradigmes nationaux et internationaux s'imposent (ville créative, culture au service de l'attractivité) au détriment des ressources locales spécifiques. Les différentes figures des acteurs culturels expriment ces trajectoires et ces tensions, dans un moment où le projet municipal met davantage en avant une stratégie urbaine, au détriment d'une proposition culturelle et artistique ancrée.
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Ce volume regroupe les textes issus du programme Casdar "Innovation et Partenariat" et "Recherche finalisée et innovation" de 2013. Le colloque de restitution s'est déroulé le 6 février 2019 sous l'égide du GIS Relance Agronomique ; The social dimension of farm sustainability is significantly less well documented than the economic andenvironmental ones. We propose a framework to analyze it, built on the words and feelings of thirtybreeders and as many other actors from four contrasting small regions to take into account its subjectiveand context dependent nature. Organized around seven major intertwined sections, facts are crossedwith the feelings of the interviewees. By this way, such framework makes it possible to address thesocial sustainability of farms in their territory by enlightening its complexity. This dimension ofsustainability concerns the individual, the family but also broader collectives. It deals also withprofessional and private life, farms involvement in territorial vitality and farms transfer to other partnersor generation. Discussions with breeders, advisors, teachers and local actors confirm the importance ofthis social dimension to draw the future of livestock. ; La dimension sociale des exploitations d'élevage est nettement moins documentée que les dimensionséconomique et environnementale. Nous proposons, à travers le projet Sociel, un cadre pour analyser ladurabilité sociale construit à partir des propos d'une trentaine d'éleveurs et d'autant d'acteurs provenantde quatre petites régions contrastées (montagne, pastorale, polyculture–élevage périurbaine), pour tenircompte de sa nature subjective et située. Ce projet, en s'organisant autour de sept grands voletsimbriqués les uns aux autres et en croisant des faits avec les ressentis des interviewés, permetd'aborder la durabilité sociale des exploitations dans leur territoire en éclairant sa complexité. Ladimension sociale concerne l'individu, la famille mais aussi des collectifs plus larges. Elle s'intéresse àla vie professionnelle mais ...
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Ce volume regroupe les textes issus du programme Casdar "Innovation et Partenariat" et "Recherche finalisée et innovation" de 2013. Le colloque de restitution s'est déroulé le 6 février 2019 sous l'égide du GIS Relance Agronomique ; The social dimension of farm sustainability is significantly less well documented than the economic andenvironmental ones. We propose a framework to analyze it, built on the words and feelings of thirtybreeders and as many other actors from four contrasting small regions to take into account its subjectiveand context dependent nature. Organized around seven major intertwined sections, facts are crossedwith the feelings of the interviewees. By this way, such framework makes it possible to address thesocial sustainability of farms in their territory by enlightening its complexity. This dimension ofsustainability concerns the individual, the family but also broader collectives. It deals also withprofessional and private life, farms involvement in territorial vitality and farms transfer to other partnersor generation. Discussions with breeders, advisors, teachers and local actors confirm the importance ofthis social dimension to draw the future of livestock. ; La dimension sociale des exploitations d'élevage est nettement moins documentée que les dimensionséconomique et environnementale. Nous proposons, à travers le projet Sociel, un cadre pour analyser ladurabilité sociale construit à partir des propos d'une trentaine d'éleveurs et d'autant d'acteurs provenantde quatre petites régions contrastées (montagne, pastorale, polyculture–élevage périurbaine), pour tenircompte de sa nature subjective et située. Ce projet, en s'organisant autour de sept grands voletsimbriqués les uns aux autres et en croisant des faits avec les ressentis des interviewés, permetd'aborder la durabilité sociale des exploitations dans leur territoire en éclairant sa complexité. Ladimension sociale concerne l'individu, la famille mais aussi des collectifs plus larges. Elle s'intéresse àla vie professionnelle mais aussi à la vie privée, à la participation des exploitations à la vitalitéterritoriale, et à leur transmissibilité. Les débats auprès d'éleveurs, de conseillers, d'enseignants etd'acteurs locaux confirment l'importance de cette dimension pour dessiner les avenirs de l'élevage.
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Ce volume regroupe les textes issus du programme Casdar "Innovation et Partenariat" et "Recherche finalisée et innovation" de 2013. Le colloque de restitution s'est déroulé le 6 février 2019 sous l'égide du GIS Relance Agronomique ; The social dimension of farm sustainability is significantly less well documented than the economic andenvironmental ones. We propose a framework to analyze it, built on the words and feelings of thirtybreeders and as many other actors from four contrasting small regions to take into account its subjectiveand context dependent nature. Organized around seven major intertwined sections, facts are crossedwith the feelings of the interviewees. By this way, such framework makes it possible to address thesocial sustainability of farms in their territory by enlightening its complexity. This dimension ofsustainability concerns the individual, the family but also broader collectives. It deals also withprofessional and private life, farms involvement in territorial vitality and farms transfer to other partnersor generation. Discussions with breeders, advisors, teachers and local actors confirm the importance ofthis social dimension to draw the future of livestock. ; La dimension sociale des exploitations d'élevage est nettement moins documentée que les dimensionséconomique et environnementale. Nous proposons, à travers le projet Sociel, un cadre pour analyser ladurabilité sociale construit à partir des propos d'une trentaine d'éleveurs et d'autant d'acteurs provenantde quatre petites régions contrastées (montagne, pastorale, polyculture–élevage périurbaine), pour tenircompte de sa nature subjective et située. Ce projet, en s'organisant autour de sept grands voletsimbriqués les uns aux autres et en croisant des faits avec les ressentis des interviewés, permetd'aborder la durabilité sociale des exploitations dans leur territoire en éclairant sa complexité. Ladimension sociale concerne l'individu, la famille mais aussi des collectifs plus larges. Elle s'intéresse àla vie professionnelle mais aussi à la vie privée, à la participation des exploitations à la vitalitéterritoriale, et à leur transmissibilité. Les débats auprès d'éleveurs, de conseillers, d'enseignants etd'acteurs locaux confirment l'importance de cette dimension pour dessiner les avenirs de l'élevage.
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Ce volume regroupe les textes issus du programme Casdar "Innovation et Partenariat" et "Recherche finalisée et innovation" de 2013. Le colloque de restitution s'est déroulé le 6 février 2019 sous l'égide du GIS Relance Agronomique ; The social dimension of farm sustainability is significantly less well documented than the economic andenvironmental ones. We propose a framework to analyze it, built on the words and feelings of thirtybreeders and as many other actors from four contrasting small regions to take into account its subjectiveand context dependent nature. Organized around seven major intertwined sections, facts are crossedwith the feelings of the interviewees. By this way, such framework makes it possible to address thesocial sustainability of farms in their territory by enlightening its complexity. This dimension ofsustainability concerns the individual, the family but also broader collectives. It deals also withprofessional and private life, farms involvement in territorial vitality and farms transfer to other partnersor generation. Discussions with breeders, advisors, teachers and local actors confirm the importance ofthis social dimension to draw the future of livestock. ; La dimension sociale des exploitations d'élevage est nettement moins documentée que les dimensionséconomique et environnementale. Nous proposons, à travers le projet Sociel, un cadre pour analyser ladurabilité sociale construit à partir des propos d'une trentaine d'éleveurs et d'autant d'acteurs provenantde quatre petites régions contrastées (montagne, pastorale, polyculture–élevage périurbaine), pour tenircompte de sa nature subjective et située. Ce projet, en s'organisant autour de sept grands voletsimbriqués les uns aux autres et en croisant des faits avec les ressentis des interviewés, permetd'aborder la durabilité sociale des exploitations dans leur territoire en éclairant sa complexité. Ladimension sociale concerne l'individu, la famille mais aussi des collectifs plus larges. Elle s'intéresse àla vie professionnelle mais aussi à la vie privée, à la participation des exploitations à la vitalitéterritoriale, et à leur transmissibilité. Les débats auprès d'éleveurs, de conseillers, d'enseignants etd'acteurs locaux confirment l'importance de cette dimension pour dessiner les avenirs de l'élevage.
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In: Recherches sociographiques, Band 43, Heft 2, S. 369-380
ISSN: 1705-6225
Depuis la parution de Minorités francophones : assimilation et vitalité des communautés dans la série Nouvelles perspectives canadiennes du ministère du Patrimoine canadien, les études se multiplient qui visent à racheter l'assimilation des minorités francophones en plaçant plutôt l'accent sur leur vitalité linguistique ou culturelle. Dans sa contribution en ce sens au récent numéro de Recherches sociographiques sur le thème des minorités, André Langlois a prétendu remettre en question le paradigme de l'urbanisation comme catalyseur de l'assimilation et celui de la concentration territoriale comme condition nécessaire à la persistance linguistique d'une minorité. La présente note met en évidence d'importantes lacunes et faiblesses dans la méthode et le raisonnement de Langlois, tout en faisant ressortir à quel point les recensements confirment les paradigmes mis en cause.
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 34, Heft 1, S. 23-29
ISSN: 2101-0064
Résumé À partir d'une étude de cas menée en milieu rural, cet article propose une lecture des formes d'appartenance et des dynamiques territoriales dans le contexte actuel de la mobilité géographique. Loin de conduire à un détachement, ce phénomène engendre de nouvelles formes d'investissement des lieux. Les conflits qui peuvent en découler alimentent, sans provoquer d'éclatement local, la vitalité des territoires.
In: INRA Productions Animales 1 (28), 23-38. (2015)
Livestock plays a major role in rural areas, where it provides economic, environmental and social services. There is a pressing need to assess the multiple positive contributions provided by livestock to society. This would be useful for society in general but constitutes a new scientific topic as well. The objective of this study was to develop a framework for the assessment of the social, economical and ecological services provided by livestock in France. Combining expert knowledge and literature review, we first defined the set of services provided by livestock. We then selected indicators to quantify the services considered at the department level considering the available databases on the French case-study. We finally assessed services and their relationships (synergies or tradeoffs) on a gradient of French departments. Four main classes of services were revealed: provisioning (e.g. food quantity and quality), environmental quality (e.g. biodiversity, diversified landscapes), rural vitality (e.g. employment, rural dynamism) and cultural heritage (e.g. gastronomy, landscape quality). Four major types of services were revealed, showing contrasted levels of services provided. The analysis of the spatial distribution of the types of services sets. The main socio-economic, ecological, political and geographical determinants of service provision will be identified in further study to inform policy makers and society. ; L'élevage joue un rôle essentiel dans les territoires ruraux au sein desquels il assure de nombreux services économiques, environnementaux et sociaux. Appréhender la multiplicité des services rendus par l'élevage à la société représente donc un enjeu essentiel mais aussi un champ nouveau pour la recherche agronomique. L'objectif de cette étude est de réaliser une première quantification des services rendus par l'élevage en considérant les dimensions économiques, environnementales et sociales. Sur la base de réunions d'experts et de la revue de la littérature, nous avons d'abord proposé une qualification des services rendus par l'élevage pour définir le bouquet de services rendus par l'élevage en France. Nous avons ensuite sélectionné des indicateurs pour quantifier des bouquets de services départementaux à partir des bases de données mobilisables à l'échelle de la France. Nous avons analysé les services et leurs interrelations (synergies ou antagonismes) par une typologie de bouquets de services au niveau départemental. L'analyse met en évidence quatre catégories principales de services : approvisionnement (e.g. quantité et qualité d'aliments), qualité environnementale (e.g. biodiversité, hétérogénéité des paysages), vitalité territoriale (e.g. dynamisme rural et emploi) et identité culturelle (e.g. gastronomie, identité des terroirs). Quatre grands types de bouquets de service ont été mis en évidence présentant des niveaux contrastés d'expression des services. L'analyse de leur distribution géographique a montré une répartition non-aléatoire des types de bouquets. Une perspective de ce travail consistera à étudier les principaux leviers socio-économiques, politiques, écologiques et géographiques impliqués dans la fourniture de services pour informer les décideurs politiques et la société.
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Initialement, nous avions envisagé de contribuer aux réflexions du colloque en mobilisant un certain nombre d'enquêtes empiriques menées ces dernières années sur le binôme métropole/région en France (Montpellier/Languedoc Roussillon, Lyon/Rhône-Alpes), en Europe du Sud (Barcelone/Catalogne, Naples/Campanie, Athènes/Attique) et en Amérique du Nord (Montréal/Québec). Ces travaux nous ont permis de constater que l'évaluation de la performance institutionnelle et de la " bonne gouvernance " ne dépendait qu'à la marge de la qualité des design institutionnels en présence, des champs de compétences réglementaires transférés par les Etats nation, des modes de désignation des élus locaux et de la vitalité des mobilisations collectives localisées. Aussi, le choix des organisateurs de placer notre intervention sur les cadrages conceptuels dans la séance d'ouverture nous incite à focaliser le propos sur les défis analytiques que le questionnement rivalités/associations dans une perspective comparatiste. Nous souhaitons souligner le défi de cette entreprise en suggérant que la science politique aurait tout à gagner d'une discussion sur les représentations du pouvoir local qui donne une place plus conséquente aux grilles de lecture anthropologique et culturaliste. Pour schématiser le propos, nous ferons référence à deux controverses scientifiques débattues dans les années 70 et 90 qui ont généré des perspectives centrées sur les dimensions symbolique, temporelle et territorialisée de l'action publique locale : * l'ouvrage La société contre l'Etat où l'anthropologue Pierre Clastres a décrit dans un style littéraire très maitrisé comment, au sein de certaines communautés locales dites primitives ou pré-étatiques, le pouvoir était vénéré en son impuissance, le chef tirant sa légitimité non de son autorité dans la réciprocité et l'échange mais de sa capacité à incarner par le langage une forme de pouvoir limité à des fonctions symboliques (Clastres 1977) ; * l'ouvrage Making Democracy Work dans lequel le sociologue Robert Putnam ...
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