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International audience ; J effrey Sachs est le directeur du Earth Institute, à Columbia. Son dernier ouvrage (Sachs, 2015) reprend des éléments de son MOOC éponyme sur Coursera. Il présente une vision holistique et intégratrice de la gestion des problèmes mondiaux que sont l'extrême pauvreté, les risques environnementaux, les injustices économiques et politiques, par le développement durable. Sachs-professeur, directeur, conseiller à l'ONU, conseiller économique, président du réseau UN Sustainable Development Solutions Network, auteur de trois best sellers-apparaît comme un entrepreneur moral du développement durable. Il a contribué lui-même à créer cet âge du développement durable qu'il appelle de ses voeux.

International audience ; J effrey Sachs est le directeur du Earth Institute, à Columbia. Son dernier ouvrage (Sachs, 2015) reprend des éléments de son MOOC éponyme sur Coursera. Il présente une vision holistique et intégratrice de la gestion des problèmes mondiaux que sont l'extrême pauvreté, les risques environnementaux, les injustices économiques et politiques, par le développement durable. Sachs-professeur, directeur, conseiller à l'ONU, conseiller économique, président du réseau UN Sustainable Development Solutions Network, auteur de trois best sellers-apparaît comme un entrepreneur moral du développement durable. Il a contribué lui-même à créer cet âge du développement durable qu'il appelle de ses voeux.

International audience ; La sécurité environnementale des projets énergétiques Comment les mouvements environnementaux luttent-ils pour garantir la sécurité et le respect des communautés locales dans les projets énergétiques transnationaux ? Pour répondre à cette question, l'auteur de ce livre (Simpson, 2014), directeur du Centre pour la Paix et la Sécurité au Hawke Research Institute de l'Université d'Australie du Sud, a mené une enquête de 15 ans, en Thaïlande et au Myanmar, en se concentrant sur les mouvements activistes multi-niveaux et multi-échelles dans les zones frontalières : individus, organisations et groupes non-gouvernementaux, coalitions et réseaux, locaux comme transnationaux. Ces deux pays connaissent des régimes politiques autoritaires mais aux caractéristiques bien distinctes, ce qui permet à l'auteur de procéder à une analyse comparative des stratégies, des tactiques et des formes d'organisation au niveau local et transnational des mouvements activistes. Ce livre traite donc de politiques environnementales, mais aussi de science politique, de relations internationales, d'économie politique internationale, et d'études critiques environnementales. L'ouvrage est fondamentalement activiste, dans la lignée du courant de recherche « émancipatoire » (Humphries et al., 2000), dont la contribution académique se double d'un soutien aux activistes (Reitan, 2007). Adam Simpson voit un parallèle entre le domaine des politiques environnementales et des mouvements féministes, dont les travaux permettent de rapprocher la recherche académique et l'activisme. Ainsi, l'auteur cherche à atteindre cet objectif par ce que Eschle et Maiguashca appellent :

International audience ; La sécurité environnementale des projets énergétiques Comment les mouvements environnementaux luttent-ils pour garantir la sécurité et le respect des communautés locales dans les projets énergétiques transnationaux ? Pour répondre à cette question, l'auteur de ce livre (Simpson, 2014), directeur du Centre pour la Paix et la Sécurité au Hawke Research Institute de l'Université d'Australie du Sud, a mené une enquête de 15 ans, en Thaïlande et au Myanmar, en se concentrant sur les mouvements activistes multi-niveaux et multi-échelles dans les zones frontalières : individus, organisations et groupes non-gouvernementaux, coalitions et réseaux, locaux comme transnationaux. Ces deux pays connaissent des régimes politiques autoritaires mais aux caractéristiques bien distinctes, ce qui permet à l'auteur de procéder à une analyse comparative des stratégies, des tactiques et des formes d'organisation au niveau local et transnational des mouvements activistes. Ce livre traite donc de politiques environnementales, mais aussi de science politique, de relations internationales, d'économie politique internationale, et d'études critiques environnementales. L'ouvrage est fondamentalement activiste, dans la lignée du courant de recherche « émancipatoire » (Humphries et al., 2000), dont la contribution académique se double d'un soutien aux activistes (Reitan, 2007). Adam Simpson voit un parallèle entre le domaine des politiques environnementales et des mouvements féministes, dont les travaux permettent de rapprocher la recherche académique et l'activisme. Ainsi, l'auteur cherche à atteindre cet objectif par ce que Eschle et Maiguashca appellent :

International audience ; Can platforms close the governance gap in the sharing economy, and if so, how? Through an in-depth qualitative case study, we analyze the process by which new regulation and self-regulation emerge in one sector of the sharing economy, crowdfunding, through the actions of a meta-organization. We focus on the principal French sectoral meta-organization, Financement Participatif France (FPF-Crowdfunding France). We show that this multi-stakeholder meta-organization not only closed the governance gap through collective legal, ethical, and utilitarian work but also preceded and shaped the new market. We present a hybrid governance approach combining a) soft multi-agency regulation, b) self-regulation through a process of "partial meta-organizing", and c) direct civil society participation. We expand the literature by highlighting features of partial meta-organizing by sharing economy platforms and by identifying conditions for successful joint regulation and self-regulation of the sector.

International audience ; Can platforms close the governance gap in the sharing economy, and if so, how? Through an in-depth qualitative case study, we analyze the process by which new regulation and self-regulation emerge in one sector of the sharing economy, crowdfunding, through the actions of a meta-organization. We focus on the principal French sectoral meta-organization, Financement Participatif France (FPF-Crowdfunding France). We show that this multi-stakeholder meta-organization not only closed the governance gap through collective legal, ethical, and utilitarian work but also preceded and shaped the new market. We present a hybrid governance approach combining a) soft multi-agency regulation, b) self-regulation through a process of "partial meta-organizing", and c) direct civil society participation. We expand the literature by highlighting features of partial meta-organizing by sharing economy platforms and by identifying conditions for successful joint regulation and self-regulation of the sector.

International audience ; Can platforms close the governance gap in the sharing economy, and if so, how? Through an in-depth qualitative case study, we analyze the process by which new regulation and self-regulation emerge in one sector of the sharing economy, crowdfunding, through the actions of a meta-organization. We focus on the principal French sectoral meta-organization, Financement Participatif France (FPF-Crowdfunding France). We show that this multi-stakeholder meta-organization not only closed the governance gap through collective legal, ethical, and utilitarian work but also preceded and shaped the new market. We present a hybrid governance approach combining a) soft multi-agency regulation, b) self-regulation through a process of "partial meta-organizing", and c) direct civil society participation. We expand the literature by highlighting features of partial meta-organizing by sharing economy platforms and by identifying conditions for successful joint regulation and self-regulation of the sector.

L'article étudie l'action collective des entreprises sous l'angle des dispositifs. Pour analyser ces derniers, il utilise les concepts de méta-organisation et d'organisation partielle mis en avant par Ahrne et Brunsson (2008 ; 2010). S'appuyant sur le cas d'un secteur, celui du pétrole, il montre que contrairement à ce qui avait été anticipé en raison de la globalisation et de l'affaiblissement des États et de la négociation collective, ces dispositifs continuent à être utilisés à grande échelle par les entreprises, notamment pour traiter les questions de responsabilité sociale et de développement durable en relation avec les différentes parties-prenantes. En effet, sur le plan stratégique, ces dispositifs d'action collective permettent de gérer les effets de réputation des entreprises, les signaux faibles venant de l'environnement et le désamorçage des conflits avec les parties prenantes. Sur le plan institutionnel, l'invention de nouvelles formes de dispositifs depuis les années 1960 – les méta-organisations corporatives thématiques et multi-parties-prenantes – s'est faite dans une dynamique de complémentarité, les dispositifs s'appuyant les uns sur les autres et se complétant pour permettre aux entreprises une large gamme de stratégies collectives.

This article addresses one of the oldest, most fundamental questions: how social order comes about. Many established conceptions of social order either tend to overemphasize one specific form of social order such as institutions or networks thereby losing sight of others, or subscribe to a single binary definition often distinguishing between spontaneous and organized social order. Although we do not deny the analytical fruitfulness of these approaches, we argue that they fall short when it comes to fully grasping certain social phenomena. Against this backdrop, we expand existing approaches by accounting for the multi-dimensionality of social order. Drawing on decisional organization theory, we present a theorization of social order that outlines four properties: ontology (system or structure), determination (decided or non-decided), changeability (decidable or non-decidable), and acceptance (accepted or contested). As we will show, this framework offers a fine-grained understanding of social order on a more generalized level, accounting for the complex, relational, and processual nature of social order. This approach allows us to move beyond established categorizations of social phenomena into, for example, institutions or networks, and to put the emphasis on properties of social order, the identification of tipping points, the unpacking of complexity, and the analysis of potential incompatibilities.

International audience ; Meta-organizations are crucial devices to tackle grand challenges. Yet, by bringing together different organizations, with potentially diverging views on these grand challenges, meta-organizations need to cope with the emergence of contradictory underlying social orders. Do contradictory orders affect meta-organizations' ability to govern grand challenges and if so, how? This article investigates these essential questions by focusing on the evolution and intermeshing of social orders within international governance meta-organizations. Focusing on the International Whaling Commission and the grand challenge of whale conservation, we show how over time incompatible social orders between the meta-organization and its members emerge, evolve and clash. As our study shows, this clash of social orders ultimately removes the 'decidability' of certain social orders at the meta-organizational level. We define decidability as the possibility for actors to reach collective decisions about changing an existing social order that falls under a collective's mandate. We argue that maintaining decidability is a key condition for grand challenges' governance success while the emergence of 'non-decidability' of controversial social orders can lead to substantial failure. We contribute to both the emerging literature on grand challenges and organization theory.

International audience ; Although scholars have thoroughly explored theories and practices of formal and informal governance for oceans, most of the research has concentrated on interactions among individuals, or organizations within a sector. The emerging literature from management science argues that meta-organizations, organizations which members are themselves organizations, and especially cross-sectoral meta-organizations, may be a critical concept for scientists, public decision makers, managers, local communities and other actors in ocean governance. A meta-organization's main attributes (i.e., bringing together different formal organizations, consensus-based decision making process, little to no hierarchy, diversity of membership, information-production and collective capacity building and self-regulation mechanisms) can foster critically necessary collaborative behaviors among competitors and across sectors. Here we review key concepts regarding meta-organizations, study six examples of meta-organizations in marine systems, and outline how these advances in management and policy could foster cooperation rather than competition within and among sectors in ocean governance. Meta-organization thinking therefore can help us understand, but also frame and encourage, cross-sectoral collective actions that are solutions-oriented.

Este artigo desenvolve as bases para uma teoria da organização decisória. Abordagens importantes, como a teoria do sistema sociológico, a parcial e a meta-organização, ou organização, compartilham a suposição de que as decisões são um componente central das organizações. No entanto, os estudos da organização ainda não prestam contas do papel da decisão no surgimento e continuação da organização. No entanto, se as sociedades pré-modernas poderiam contar com a ordem institucionalizada sob a forma de tradições e autoridades, o mundo contemporâneo repousa em uma miríade de decisões para lidar com complexidades sociais. Desenvolvemos uma teoria integrada de organização decisória na qual articulamos diversos conceitos de teoria organizacional, apresentando assim a organização como um sistema de decisão e uma ordem social baseada em decisões. Olhando ainda mais para a organização como contínuo um, distinguimos entre "organização entitativa", ou seja, graus de organizacionalidade no nível da entidade e "organização estrutural", ou seja, uma combinação de elementos de organizacionalidade. Essa abordagem constitui um importante desenvolvimento para a Teoria das Organizações, pois nos ajuda a analisar e a complexa camada e o entrelaçamento das ordens sociais dentro, de fora, entre elas, e como organização, e identificar futuras pesquisas sobre o aninhamento da organização e a manutenção dos limites organizacionais.