Gouverner les fins de carrière à distance: outplacement et vieillissement actif en emploi
In: Action publique No. 9
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In: Action publique No. 9
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Volume 40 / n° 156, Issue 2, p. 19-34
ISSN: 2101-0218
Cet article retrace la genèse du référentiel international d'action publique « Healthy ageing/vieillissement en bonne santé » dans les travaux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Venant remplacer celui du « active ageing/vieillissement actif » dans le dernier Rapport mondial sur le vieillissement et la santé de 2015 de l'OMS (publié en français l'année suivante : OMS, 2016), ce « vieillissement en bonne santé » prend distance avec la seule promotion de l'activité physique focalisée sur l'individu par l'action sur le lifestyle, approche initiale du « vieillissement en bonne santé » dès 1996. Nous appuyant sur le concept de biolégitimité défini par Didier Fassin (1998, p. 40) comme « la manière dont les problèmes sociaux trouvent, non pas leur solution, mais leur expression la plus autorisée dans le langage de la santé publique », nous soutenons la thèse selon laquelle l'OMS promeut aujourd'hui une extension sanitaire des domaines du vivant en matière de vieillissement en s'appuyant sur la notion large d'environnement, sans pour autant abandonner celle d'activité. Pour cela, l'OMS déplace son attention des capacités fonctionnelles (intrinsèques) de l'individu au soutien des « aptitudes fonctionnelles ». Ainsi, l'activité physique, si elle n'est pas effacée, devient un facteur de potentialité parmi d'autres afin de permettre aux personnes âgées d'« être et [de] réaliser ce qu'elles ont des raisons de valoriser ».
In: Retraite et société, Volume 64, Issue 1, p. 107-131
Cet article propose d'expliquer la notion d' outplacement , c'est-à-dire le reclassement professionnel, et son étendue aux 45 ans et plus en Belgique comme un processus de responsabilisation individuelle. Il mobilise la notion foucaldienne de gouvernementalité pour interpréter ce mouvement comme un « gouvernement à distance » des individus. Celui-ci s'inscrit à la croisée des évolutions du libéralisme entre « néo » et « ordo » libéralisme selon Foucault. Ces deux notions referaient surface depuis l'encouragement de l'activation et du vieillissement actif. Néanmoins, les données disponibles soulignent le décollage relatif de cette nouvelle forme d'action publique. Nous l'expliquons à partir d'une focalisation sur la gestion de l'âge par les protagonistes de l' outplacement que sont les « candidats » et les « consultants ».
International audience ; En tant que chercheur belge, c'est avec un double intérêt que nous avons répondu à la sollicitation de la Revue canadienne des politiques sociales d'évaluer la récente politique Vieillir et vivre ensemble. Chez soi, dans sa communauté, au Québec rendue publique en avril 2012 (La Politique, dans la suite du texte).Comme membre de l'Union Européenne, la Belgique s'est engagée à mettre en place une série d'actions dans le cadre de « l'Année européenne 2012 du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations ». À cette occasion, nous avons participé à une recherche dont le but était d'informer et de soutenir l'État fédéral belge et les différents stakeholders qu'il avait mobilisés autour du vieillissement actif (Burnay, Moulaert et al., 2012), ceci autorisant un regard comparatif pertinent. Il faut savoir qu'en Europe, jusqu'à ce que se mette en place cette Année 2012, le vieillissement actif avait été essentiellement interprété par la Commission européenne et les États membres comme « travailler plus longtemps » (Ney, 2005) nonobstant les perspectives holistiques de Walker (2002 ; 2009). Sachant que la Politique québécoise s'appuie sur le cadre du vieillissement actif, nous voulions connaitre la manière dont celui-ci avait été traduit politiquement.Notre intérêt possède une seconde source : en demandant à un chercheur étranger de poser un regard critique sur cette politique, la Revue canadienne des politiques sociales témoigne d'une belle manière d'un des éléments clés de cette politique, à savoir la relation privilégiée avec la recherche internationale en sciences sociales. Si Vieillir et vivre ensemble est annoncée comme la première politique transversale québécoise sur le vieillissement et mérite déjà, à ce titre, l'attention des acteurs politiques du Québec et d'ailleurs, c'est selon nous une conséquence de l'investissement des chercheurs du Centre de Recherche sur le Vieillissement de l'Université de Sherbrooke depuis le milieu des années 2000. Voilà déjà la première ...
BASE
Cet article pose l'origine du vieillissement actif à la croisée des grandes organisations internationales et de la littérature scientifique. Il souligne qu'il a toujours oscillé entre un pôle transversal et un pôle réduit à «l'emploi des seniors», phénomène que l'on retrouve dans l'opposition entre littérature anglophone et francophone. Présentant finalement quelques limites du vieillissement actif, l'article souligne les conditions dans lesquelles il peut néanmoins être porteur pour la recherche et pour l'action politique, comme l'a démontré le réseau BRAISES dans un récent col- loque qui donne le titre à cet article.
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(premières lignes) En tant que chercheur belge, c'est avec un double intérêt que nous avons répondu à la sollicitation de la Revue canadienne des politiques sociales d'évaluer la récente politique Vieillir et vivre ensemble. Chez soi, dans sa communauté, au Québec.
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Cet article pose l'origine du vieillissement actif à la croisée des grandes organisations internationales et de la littérature scientifique. Il souligne qu'il a toujours oscillé entre un pôle transversal et un pôle réduit à «l'emploi des seniors», phénomène que l'on retrouve dans l'opposition entre littérature anglophone et francophone. Présentant finalement quelques limites du vieillissement actif, l'article souligne les conditions dans lesquelles il peut néanmoins être porteur pour la recherche et pour l'action politique, comme l'a démontré le réseau BRAISES dans un récent col- loque qui donne le titre à cet article.
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(premières lignes) En tant que chercheur belge, c'est avec un double intérêt que nous avons répondu à la sollicitation de la Revue canadienne des politiques sociales d'évaluer la récente politique Vieillir et vivre ensemble. Chez soi, dans sa communauté, au Québec.
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International audience ; En tant que chercheur belge, c'est avec un double intérêt que nous avons répondu à la sollicitation de la Revue canadienne des politiques sociales d'évaluer la récente politique Vieillir et vivre ensemble. Chez soi, dans sa communauté, au Québec rendue publique en avril 2012 (La Politique, dans la suite du texte).Comme membre de l'Union Européenne, la Belgique s'est engagée à mettre en place une série d'actions dans le cadre de « l'Année européenne 2012 du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations ». À cette occasion, nous avons participé à une recherche dont le but était d'informer et de soutenir l'État fédéral belge et les différents stakeholders qu'il avait mobilisés autour du vieillissement actif (Burnay, Moulaert et al., 2012), ceci autorisant un regard comparatif pertinent. Il faut savoir qu'en Europe, jusqu'à ce que se mette en place cette Année 2012, le vieillissement actif avait été essentiellement interprété par la Commission européenne et les États membres comme « travailler plus longtemps » (Ney, 2005) nonobstant les perspectives holistiques de Walker (2002 ; 2009). Sachant que la Politique québécoise s'appuie sur le cadre du vieillissement actif, nous voulions connaitre la manière dont celui-ci avait été traduit politiquement.Notre intérêt possède une seconde source : en demandant à un chercheur étranger de poser un regard critique sur cette politique, la Revue canadienne des politiques sociales témoigne d'une belle manière d'un des éléments clés de cette politique, à savoir la relation privilégiée avec la recherche internationale en sciences sociales. Si Vieillir et vivre ensemble est annoncée comme la première politique transversale québécoise sur le vieillissement et mérite déjà, à ce titre, l'attention des acteurs politiques du Québec et d'ailleurs, c'est selon nous une conséquence de l'investissement des chercheurs du Centre de Recherche sur le Vieillissement de l'Université de Sherbrooke depuis le milieu des années 2000. Voilà déjà la première ...
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In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Volume 35 / n° 142, Issue 3, p. 81-99
ISSN: 2101-0218
Cet article invite le lecteur francophone à voyager au pays de la critical gerontology . La présentation des principaux courants de cette approche originale du vieillissement a pour objectif de mieux comprendre pourquoi les Francophones, Québécois mis à part, préfèrent se définir comme sociologues du vieillissement que comme gérontologues ou gérontologues sociaux. Dans un numéro consacré à la formation gérontologique, et à partir de deux pistes finales, il se veut un appel aux chercheurs plus jeunes à explorer à des terres nouvelles.
Presenting active ageing from theoritical / political / practical points of views Introduce the link between active ageing and Age Friendly Cities.
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Résumé socio-historique de la montée en puissance de la notion du vieillissement actif à la croisée des grandes organisations internationales et du savoir gérontologique anglophone
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Presenting active ageing from theoritical / political / practical points of views Introduce the link between active ageing and Age Friendly Cities.
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Résumé socio-historique de la montée en puissance de la notion du vieillissement actif à la croisée des grandes organisations internationales et du savoir gérontologique anglophone
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In: Recherches sociologiques et anthropologiques: RS&A, Volume 41, Issue 2, p. 115-133
ISSN: 2033-7485