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Qu'est-ce qu'un événement ?
In: Esprit, Volume Juin, Issue 6, p. 107-114
Au-delà de son traitement superstitieux comme signe et de son traitement savant comme phénomène, l'événement présente d'abord un sens qui requiert de l'imagination conceptuelle et une pluralité de perspectives. Tel est, par exemple, le totalitarisme pour Hannah Arendt : une expérience de la désolation.
De la servitude volontaire aux impasses de la volonté: Politique et imagination chez La Boétie et Hannah Arendt
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 60, Issue 4, p. 79-103
ISSN: 1950-6708
Résumé Peut-on fonder le domaine politique sur une théorie de la volonté ? Pour affronter cette question, nous proposons de mettre le concept de servitude volontaire à l'épreuve d'un nouveau cadre, constitué par des expériences d'asservissement de la multitude inconnues de La Boétie, qui font partie des objets singuliers de l'approche phénoménologique de Hannah Arendt : la Terreur dans laquelle a plongé la Révolution Française et qui selon elle prend racine sur la définition du peuple comme peuple de volontés ; et, plus encore, le « cas Eichmann », celui de l'apparition du mal politique sur fond de « banalité », c'està- dire de défaut de jugement et d'absence de pensée. Si la servitude est un fait, c'est sur la volonté elle-même que devra porter le soupçon. Et si la servitude dite « volontaire » désignait en réalité le défaut de mémoire collective ?
La pensée à l'écran : à propos de Hannah Arendt
In: Esprit, Volume Juin, Issue 6, p. 138-140
Leo Strauss est-il néoconservateur?: L'épreuve des textes
In: Esprit: comprendre le monde qui vient, Issue 11/299, p. 23-38
ISSN: 0014-0759
World Affairs Online
Penser la nation. À la confluence de l'histoire et de la philosophie
Quel sens peut prendre une approche philosophique de la nation ? Il est traditionnellement entendu – et cette lecture n'est bien sûr pas dénuée de légitimité – que la nation est l'affaire exclusive, voire l'invention spécifique du XIXe siècle. L'idée de nation serait donc liée, dans son sens même, à une période déterminée de l'histoire ; dans cette perspective, la nation serait impensable avant le XIXe siècle et l'émergence des États-Nations comme type d'unité politique, et elle ne pourrait relever, après le XIXe siècle, que d'un avatar nostalgique, c'est-à-dire au fond d'une pure fiction. Tout se passe comme si l'idée même avait accédé à la conscience au sein d'une époque particulière, et cette représentation même nous fait voir que le siècle se trouve ici interprété à partir de l'un de ses propres paradigmes, à savoir la philosophie totalisante de l'Histoire. ; Quel sens peut prendre une approche philosophique de la nation ? Il est traditionnellement entendu – et cette lecture n'est bien sûr pas dénuée de légitimité – que la nation est l'affaire exclusive, voire l'invention spécifique du XIXe siècle. L'idée de nation serait donc liée, dans son sens même, à une période déterminée de l'histoire ; dans cette perspective, la nation serait impensable avant le XIXe siècle et l'émergence des États-Nations comme type d'unité politique, et elle ne pourrait relever, après le XIXe siècle, que d'un avatar nostalgique, c'est-à-dire au fond d'une pure fiction. Tout se passe comme si l'idée même avait accédé à la conscience au sein d'une époque particulière, et cette représentation même nous fait voir que le siècle se trouve ici interprété à partir de l'un de ses propres paradigmes, à savoir la philosophie totalisante de l'Histoire.
BASE
Un monde sans colère ?: Enquête auprès de Olivier Abel, Dorian Astor, Hamit Bozarslan, Antoine Garapon, Camille Riquier, Jean Vioulac et Carole Widmaier
In: Esprit, Volume Mars - Avril, Issue 3, p. 178-200
De l'offense à la justice: Enquête auprès de Alice Béja, Anne Dujin, Dick Howard, Guillaume Le Blanc, Jean-Philippe Pierron, Olivier Remaud, Lucile Schmid et Carole Widmaier
In: Esprit, Volume Mars - Avril, Issue 3, p. 232-253