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Au moment où, témoignage vivant et durable à la mémoire de cette première héroine de la Croix-Rouge, s'élabore et s'organise la distribution périodique de la médaille qui portera son nom et perpétuera son souvenir, il n'est pas sans intérêt de signaler le monument qui, dans l'église de Santa-Croce, le Panthéon de Florence, vient d'être inauguré en son honneur. Elle y est représentée une lampe à la main. Au pied de la statue se lit l'inscription suivante :« Florence Nightingale, 1820–1910. L'héroïne de Crimée, « la Dame à la Lampe, comme l'appelaient les soldats qu'elle « soignait durant les longues veilles avec une sollicitude « extraordinaire, et qui fut ainsi, par la force de l'exemple, « l'àme de ce grand mouvement international de pitié qui a « fait naître la Croix-Rouge. Ce tribut de vénération et de « respect est élevé à sa mémoire, à Florence, ou elle est née « et dont elle portait le nom ».

A l'occasion de sa quatre-vingt-huitième année, Miss Florence Nightingale, qu'on peut appeler la héroïne de l'assistance volontaire aux blessés, a été proclamée bourgeoise d'honneur de Londres.

En 1872, Henry Dunant fit, à Londres, une conférence sur l'œuvre de la Croix-Rouge. Ses premiers mots furent: «Bien que je sois connu comme étant le fondateur de la Croix-Rouge et l'instigateur de la Convention de Genève, c'est à une femme anglaise que revient tout l'honneur d'avoir inspiré ladite Convention. C'est l'œuvre accomplie par Miss Florence Nightingale…».

In 1872 Henry Dunant, on a visit to London, read a paper on the work of the Red Cross. His first words were:—"Though I am known as the Founder of the Red Cross, and the originator of the Conventions of Geneva, it was an Englishwoman to whom all the honour of that Convention is due. What inspired me was the work of Miss Florence Nightingale…"

Su vida (1820–1910)Nacida en Florencia, de acaudalados y eruditos padres ingleses, Florence Nightingale se educó en un ambiente muy abierto desde el punto de vista religioso y sensible ante las injusticias sociales. Muy cercana a su padre, recibió una educación no conformista como la que entonces se prodigaba a un hijo. Desde su más temprana edad, estaba obsesionada por la miseria de los pobres y se sentía llamada a asistir a los enfermos, siendo consciente de que debía aprenderlo todo, ya que casi no existía la formación de enfermera. Se puso a leer, incluidas obras de estadística; aprovechó sus viajes familiares para visitar, en las principales capitales europeas, los hospitales, observar e informarse acerca de la asistencia prestada a los enfermos indigentes. Hizo un aprendizaje con las Hijas de la Caridad en París, después con las diaconisas de Kaiserwerth, cerca de Düsseldorf. El año 1853, reorganizó, en Londres, un hospital para mujeres enfermas, sellando así la ruptura con su familia, que se oponía a la vida por la que había optado. F. Nightingale también estaba sumida en dudas y atormentada por desgarramientos interiores que, por una parte, originaban su necesidad de relaciones humanas y, por otra, su deseo de vivir su ideal al servicio de la humanidad. Tras muchas dudas, decidió no contraer un excelente matrimonio para entregarse a su ideal.

The 20th award of the Florence Nightingale Medal is to take place in May 1965. Under the new Regulations adopted in August 1952 by the XVIIIth International Conference of the Red Cross in Toronto, the International Committee will not issue more than 36 medals, without any obligation, however, to award the whole number.

Florence Kelley (1859–1932) was a leading American reformer and activist against child labour. As an admired national icon, most of the biographical and scholarly accounts focus on her achievements. This article, by contrast, analyses and categorises the numerous obstacles Kelley had to face in her activist life, hereto barely discussed in the Kelley literature. Drawing mainly on her private papers from the New York Public Library, her autobiography, and edited letters, it focuses on her personal experiences and helps to reconstruct the shadowy sides of her activism. Offering an unpolished historical account rather than a simple and incomplete success story, it aims to give readers a grasp of her perseverance, intelligence, and capacity to change her strategy in pursuit of her goals. Often what seemed to be an obstacle turned out to be an important crossroads on the way towards the next important step in her activist life. Overall, the article reconstructs and categorises episodes involving the lesser-known everyday obstacles she faced, but also critically revisits the way Kelley's activism has been portrayed in the literature.

Le XIXe siècle a été jalonné d'êtres exceptionnels qui ont donné leurs forces vives pour que soit reconnue la dignité de la personne humaine. Parmi eux, Florence Nightingale, née à Florence le 12 mai 1820, et décédée le 13 août 1910, à Londres.

La guerre n'a pas empêché l'inauguration, le 14 février dernier, d'un monument à la mémoire de Florence Nightingale, placé dans la crypte de Saint-Paul, Il représente l'héroïne de Crimée penchée sur un blessé, et lui tendant une coupe. La statue est en marbre blanc et le cadre, en albâtre, porte l'inscription: « Heureux les miséricordieux » —. « Florence Nightingale, née le 12 mai 1820, morte le 13 août 1910 ».

Nous avons signalé, dans notre numéro d'avril, l'inauguration, à Londres, du monument érigé à la mémoire de Florence Nightingale, dans la crypte de St-Paul. Par une bonne fortune nous nous trouvons à même de mettre sous les yeux de nos lecteurs la reproduction de ce monument, laquelle a paru dans le journal anglais The Hospitals. Aux éditeurs de ce journal, The Scientific Press Ld, qui ont eu l'obligeance de nous le prêter, vont tous nos remerciements.