Vie et mort de l'impôt sur la fortune: les luttes pour la représentation des intérêts à l'Assemblée nationale et au Bundestag
In: Bibliothèque allemande / Série dialogiques
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World Affairs Online
In: Politiques de communication: la revue, Band 15, Heft 2, S. 81-108
Au début des années 2010, la France et l'Allemagne sont confrontées à deux scandales politiques concernant les activités financières privées d'élus de premier plan : Jérôme Cahuzac, alors ministre délégué au Budget et Peer Steinbrück, candidat SPD à la chancellerie. Dans les deux cas, ces affaires vont faire évoluer la législation en matière de transparence politique. Cet article cherche à mieux comprendre, grâce à la comparaison, les conditions de mise en discussion des usages (illégaux dans un cas et légaux dans l'autre) de l'argent par les élus, au sein du Bundestag et de l'Assemblée nationale. Nous nous concentrons sur la question des rapports à l'argent par les élites politiques dans les deux pays, aux conditions de mise à l'agenda de ce thème, et aux modalités du débat public en nous concentrant sur les oppositions aux dispositifs votés dans les deux assemblées. L'étude montre qu'en dépit d'un problème public similaire, les débats ne se déroulent pas de la même manière, du fait de majorités politiques différentes. De plus, les tenants d'une transparence limitée se trouvent au sein des partis comptant le plus d'élus poursuivant une activité parallèle à leur mandat, c'est-à-dire à droite (CDU/CSU, FDP, Les Républicains), qui mobilisent différents registres argumentatifs pour limiter la portée des textes votés.
In: Gouvernement et action publique, Band 9, Heft 4, S. 29-52
ISSN: 2262-340X
Cet article, basé sur des entretiens, des observations et l'analyse de documents officiels, étudie la contribution des partis allemands à l'élaboration des politiques publiques fiscales. L'analyse des propositions d'un nouvel impôt sur la fortune par certains partis de gauche entre 2010 et 2017 permet de comprendre pourquoi ces organisations s'apparentent à des espaces d'intermédiation entre élus et acteurs extra-partisans. L'analyse se concentre à la fois sur les propriétés d'élus intervenant dans ces processus d'intermédiation et sur les effets des structures partisanes caractérisées par l'institutionnalisation des intérêts sociaux au sein d'organisations intrapartisanes. Nous constatons que les partis allemands parviennent à se présenter comme des forums politiques où s'élaborent à la fois des dispositifs fiscaux et des prises de position face aux politiques publiques engagées par leurs adversaires.
In: Journal of contemporary European studies, Band 29, Heft 4, S. 552-566
ISSN: 1478-2790
In: Revue française de science politique, Band 69, Heft 4, S. XXII-XXII
ISSN: 1950-6686
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 113, Heft 1, S. 201-222
ISSN: 0295-2319
Cet article se focalise sur les différentes facettes du processus d'apprentissage du mandat de député auxquelles sont confrontés les nouveaux élus allemands qui découvrent le Bundestag. S'appuyant sur un protocole empirique ethnographique mis en place durant les premières semaines du mandat d'un nouvel élu CDU/CSU, cet article montre que l'assimilation de l'ethos parlementaire est un processus chaotique durant lequel interviennent de nombreux acteurs, parfois extérieurs au Bundestag. L'observation fait apparaître que c'est durant ces premières semaines que s'opèrent des mécanismes de distinction basés sur les propriétés des nouveaux arrivants. Très rapidement, le rôle et la position de chacun sont ainsi établis au sein de l'institution parlementaire.
In: Politique européenne, Band 43, Heft 1, S. 94-119
ISSN: 2105-2875
Les votes relatifs aux Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) et au Mécanisme européen de stabilité (MES) en 2012 ont permis à un certain nombre de parlementaires conservateurs français et allemands de s'opposer à leur parti en matière de politique européenne. En étudiant de manière comparative les processus ayant conduit à leur opposition ainsi que les conséquences sur leur carrière politique de cette prise de position, nous montrons que cette opposition intrapartisane se focalise en France et en Allemagne sur des enjeux distincts et que la discipline partisane en Allemagne conduit à un encadrement, voire à une exclusion, de la parole eurocritique.
In: Politique et sociétés, Band 32, Heft 2, S. 11-37
ISSN: 1703-8480
Parmi les nombreuses analyses sur les opinions politiques, peu se sont concentrées sur les critiques formulées par des militants. Cet article entend étudier comment la socialisation politique influence la relation et la perception des membres du Parti socialiste français à l'égard de leur organisation. L'origine sociale, les interactions, les expériences, les positions dans le Parti jouent un rôle important dans la structuration de différents types de critiques. Finalement, la socialisation politique conduit à des rapports critiques au Parti qui ont des conséquences importantes sur les manières dont les membres participent. De ce fait, cet article souligne le lien entre la socialisation politique et les formes de participation militante.
In: Politique et sociétés, Band 32, Heft 2, S. 11-37
ISSN: 1703-8480
Although numerous analyses of political opinions have been published, a very few focused on critics expressed by party members. This article intends to analyze how political socialization influences the relation and perception of the French Socialist Party members with/on their organization. Social backgrounds, interactions, experiences, positions in the organization, etc., play an important role in the structuration of critic types. Finally, political socialization leads to various critical relations to the party, which have considerably impacted the ways members participate. Thereby, this article underlines the connection between political socialization and the forms of political participation. Adapted from the source document.
In: European journal of cultural and political sociology: the official journal of the European Sociological Association (ESA), Band 9, Heft 1, S. 62-82
ISSN: 2325-4815
In: Studia politica slovaca: časopis pre politické vedy, najnovšie politické dejiny a medzinárodné vzťahy, Band 14, Heft 2-3
ISSN: 2585-8459
This contribution offers a reminder of the state of political forces in France and the course of the health crisis, which initially took place in a context of strong political tensions, particularly as a result of the controversial pension reform decided by Macron. The COVID crisis allowed populist parties to develop 'naming' and 'blaming' strategies, initially mobilized in different proportions, to attack the President of the Republic Macron. The analysis shows that the decision to introduce a lockdown led the two leaders of the parties described as populist to harden their criticism to similar proportions but also to 'claim' rapid responses to the crisis. These speeches are also part of the medical polemics that will have been omnipresent throughout the pandemic. Finally, we observe that these strategies have not been beneficial to the populist parties, since during the municipal elections the two parties did not manage to take advantage on this health and political sequence.
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In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 46, Heft 4, S. 59-66
ISSN: 1958-5535
International audience ; Les résultats des élections européennes qui ont eu lieu le 26 mai 2019 en Allemagne sont symptomatiques des évolutions contrastées de la société allemande. Leur analyse montre l´écroulement des partis traditionnels de rassemblement que sont les Chrétiens-démocrates et les Sociaux-démocrates, la montée des Verts et le maintien de la Droite radicale populiste. Dans quelle mesure ces résultats représentent-ils une remise en question du clivage politique traditionnel gauche-droite? Cet article, appuyé sur une série de cartes, met en lumière une forte polarisation spatiale du champ politique autour des Verts et de la Droite radicale populiste : on voit réapparaître l'ancienne partition territoriale de la Guerre froide sous forme de « frontière fantôme ».
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International audience ; Les résultats des élections européennes qui ont eu lieu le 26 mai 2019 en Allemagne apportent une illustration majeure de la remise en question progressive du clivage politique traditionnel gauche-droite 1. Ils sont également symptomatiques des évolutions contrastées de la société allemande dans le contexte de cumul des crises en Europe-économique et financière, migratoire, climatique, voire identitaire. Ils montrent en particulier l´écroulement des partis traditionnels de rassemblement que sont les Chrétiens-démocrates et les Sociaux-démocrates, la montée des Verts et le maintien de la Droite radicale populiste. En effet, parmi les 96 sièges attribués à l´Allemagne au Parlement européen, 29 reviennent à l´Union chrétienne-démocrate (CDU)/Union chrétienne-sociale (CSU) (28,9%), 21 à l´Alliance 90/Les Verts (20,5%), 16 au Parti social-démocrate (SPD) (15,8%), 11 à l´Alternative pour l´Allemagne (AfD) (11%) et 5 sièges au parti de gauche antilibéral Die Linke (5,5%). Ces résultats s'inscrivent dans le contexte d'un intérêt renouvelé pour ce scrutin : le taux de participation a été en hausse très sensible par rapport aux élections européennes précédentes, passant de 48,1% en 2014 à 61,4% en 2019. Ces résultats témoignent aussi d'une forte polarisation politique sur la question de l'intégration européenne. Figure 1 : Scores des principaux partis aux élections européennes de 2014 et 2019 1 Pour un historique des élections européennes en Allemagne, voir Tulmets (2004).
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