Economie pour le XXIe siècle: manuel des transitions justes
In: Grands Repères. Manuels
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This volume is both a tribute to and study of the French economist Jean-Paul Fitoussi. Fitoussi's pluralistic scholarship has shaped modern macroeconomics, political economy, economics of inequality and, more recently, the economics of sustainability
This article proposes, in the light of the French case, to consider building a social-ecological protection aimed at reducing the health and economic impact of the heatwaves caused by climate change by answering five successive questions: why protect? Protect from what? What to protect? Whom to protect? How to protect? ; Cet article propose, à la lumière du cas français, des éléments d'analyse en vue de l'édification d'une protection sociale-écologique visant à atténuer l'impact sanitaire et économique des fortes chaleurs engendrées par le dérèglement climatique, en répondant à cinq questions successives : Pourquoi protéger ? De quoi protéger ? Que protéger ? Qui protéger ? Comment protéger ?
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This study examines some major structuring projects in the advancement of the social-ecological transition in five French cities. It proposes to define the challenges of the urban social-ecological transition in France in two ways. The first consists in dividing the fields of social-ecological transition into four main domains covering a certain number of key themes and the related policies; the second aims to specify the social-ecological competences of the municipalities according to existing law. The first part of this study is devoted to the definition of this double evaluation framework. And the second details some major projects implemented in the five selected cities. In conclusion, the study draws four lessons from this partial panorama. ; Cette étude examine quelques grands chantiers structurants dans l'avancement de la transition sociale-écologique dans cinq villes françaises. Elle propose de définir les enjeux de la transition sociale-écologique urbaine en France selon deux modalités. La première consiste à diviser les domaines de la transition sociale-écologique en quatre grands axes couvrant un certain nombre de thématiques clés et les politiques qui s'y rapportent ; la seconde vise à préciser les compétences sociales-écologiques des communes selon le droit en vigueur. La première partie de cette étude est consacrée à la définition de cette double grille d'évaluation. Et la deuxième détaille quelques grands chantiers mis en œuvre dans les cinq villes retenues. En conclusion, on tire quatre enseignements de ce panorama partiel.
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This study examines some major structuring projects in the advancement of the social-ecological transition in five French cities. It proposes to define the challenges of the urban social-ecological transition in France in two ways. The first consists in dividing the fields of social-ecological transition into four main domains covering a certain number of key themes and the related policies; the second aims to specify the social-ecological competences of the municipalities according to existing law. The first part of this study is devoted to the definition of this double evaluation framework. And the second details some major projects implemented in the five selected cities. In conclusion, the study draws four lessons from this partial panorama. ; Cette étude examine quelques grands chantiers structurants dans l'avancement de la transition sociale-écologique dans cinq villes françaises. Elle propose de définir les enjeux de la transition sociale-écologique urbaine en France selon deux modalités. La première consiste à diviser les domaines de la transition sociale-écologique en quatre grands axes couvrant un certain nombre de thématiques clés et les politiques qui s'y rapportent ; la seconde vise à préciser les compétences sociales-écologiques des communes selon le droit en vigueur. La première partie de cette étude est consacrée à la définition de cette double grille d'évaluation. Et la deuxième détaille quelques grands chantiers mis en œuvre dans les cinq villes retenues. En conclusion, on tire quatre enseignements de ce panorama partiel.
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La transition écologique française ne manque pas d'ambition, elle manque de leviers.Ce n'est pas l'insuffisance de ses objectifs qui l'empêche de progresser, c'est l'absenced'instruments – efficaces et justes – à la hauteur des enjeux, en phase avec les réalitéssociales du pays et intégrés aux politiques publiques nationales et territoriales. À 90 % inefficace aujourd'hui, la stratégie écologique française doit être profondément revue etcorrigée.Ce Policy brief propose dans cette perspective deux réformes générales et quatreréformes spécifiques. Il est d'abord proposé de reconnaître que la transition écologique esten réalité une transition sociale-écologique où les questions sociales et les défis écologiquess'entremêlent, ce qui implique de les traiter de concert. Il est ensuite recommandé de substituer au triptyque actuel « axes directeurs–indicateurs principaux–indicateurs secondaires »le triptyque « objectifs-problèmes-instruments ». Quatre chantiers social-écologiques sontétudiés à l'aune de cette méthode et autant de recommandations de politique publiquesont formulées : Atténuer le changement climatique en combattant la précarité énergétique (Recommandation : instaurer une contribution climat anti-précarité énergétique) ;Réduire la pollution urbaine pour préserver la santé humaine (Recommandation : créer deszones urbaines de sécurité sanitaire) ; Promouvoir la qualité et la justice alimentaires(Recommandation : démocratiser la qualité alimentaire) et enfin Opérationnaliser la mesuredu bien-être et de la soutenabilité (Recommandation : créer et institutionnaliser des indicateurs alternatifs d'orientation budgétaire).
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La transition écologique française ne manque pas d'ambition, elle manque de leviers.Ce n'est pas l'insuffisance de ses objectifs qui l'empêche de progresser, c'est l'absenced'instruments – efficaces et justes – à la hauteur des enjeux, en phase avec les réalitéssociales du pays et intégrés aux politiques publiques nationales et territoriales. À 90 % inefficace aujourd'hui, la stratégie écologique française doit être profondément revue etcorrigée.Ce Policy brief propose dans cette perspective deux réformes générales et quatreréformes spécifiques. Il est d'abord proposé de reconnaître que la transition écologique esten réalité une transition sociale-écologique où les questions sociales et les défis écologiquess'entremêlent, ce qui implique de les traiter de concert. Il est ensuite recommandé de substituer au triptyque actuel « axes directeurs–indicateurs principaux–indicateurs secondaires »le triptyque « objectifs-problèmes-instruments ». Quatre chantiers social-écologiques sontétudiés à l'aune de cette méthode et autant de recommandations de politique publiquesont formulées : Atténuer le changement climatique en combattant la précarité énergétique (Recommandation : instaurer une contribution climat anti-précarité énergétique) ;Réduire la pollution urbaine pour préserver la santé humaine (Recommandation : créer deszones urbaines de sécurité sanitaire) ; Promouvoir la qualité et la justice alimentaires(Recommandation : démocratiser la qualité alimentaire) et enfin Opérationnaliser la mesuredu bien-être et de la soutenabilité (Recommandation : créer et institutionnaliser des indicateurs alternatifs d'orientation budgétaire).
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S'interroger sur la mission de la protection sociale au XXIe siècle et sur ses éventuelles ambiguïtéssuppose de revenir à sa vocation première. La protection sociale ne consiste pas seulement dansla reconnaissance des risques et l'assurance des accidents : elle vise à transformer l'incertitude enrisque pour mutualiser et réduire celui-ci et ainsi atténuer l'inégalité sociale. Cette mission, quirelève de la logique de l'assurance et de la solidarité, est donc éminemment éthique et politiqueet diverge en cela de l'assurance privée. Il ne s'agit pas tant d'assurer des accidents individuelsque de produire de la sécurité collective. Cette fonction de sécurisation au fondement d'un ÉtatProvidence qui entend mesurer, superviser et prévoir la société s'appuie sur la distinction établie en 1921 par Franck Knight [1921] 1 entre risque et incertitude : « Il faut distinguer entre deuxtypes d'incertitude, celle qui est mesurable et celle qui ne l'est pas. On utilisera le mot "risque"pour l'incertitude qui est mesurable et l'on réservera "incertitude" aux situations qui ne sont pasmesurables. » Si la vie sociale est incertaine au sens de Knight, alors l'État Providence ne pourrapas protéger le bien-être humain. Mais si les accidents sociaux peuvent être normalisés, au sensstatistique du terme, alors l'apparente fatalité peut être standardisée et domestiquée. On passede risques individuels imprévisibles à un risque social maîtrisable, parce que calculé et mutualisé.
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S'interroger sur la mission de la protection sociale au XXIe siècle et sur ses éventuelles ambiguïtéssuppose de revenir à sa vocation première. La protection sociale ne consiste pas seulement dansla reconnaissance des risques et l'assurance des accidents : elle vise à transformer l'incertitude enrisque pour mutualiser et réduire celui-ci et ainsi atténuer l'inégalité sociale. Cette mission, quirelève de la logique de l'assurance et de la solidarité, est donc éminemment éthique et politiqueet diverge en cela de l'assurance privée. Il ne s'agit pas tant d'assurer des accidents individuelsque de produire de la sécurité collective. Cette fonction de sécurisation au fondement d'un ÉtatProvidence qui entend mesurer, superviser et prévoir la société s'appuie sur la distinction établie en 1921 par Franck Knight [1921] 1 entre risque et incertitude : « Il faut distinguer entre deuxtypes d'incertitude, celle qui est mesurable et celle qui ne l'est pas. On utilisera le mot "risque"pour l'incertitude qui est mesurable et l'on réservera "incertitude" aux situations qui ne sont pasmesurables. » Si la vie sociale est incertaine au sens de Knight, alors l'État Providence ne pourrapas protéger le bien-être humain. Mais si les accidents sociaux peuvent être normalisés, au sensstatistique du terme, alors l'apparente fatalité peut être standardisée et domestiquée. On passede risques individuels imprévisibles à un risque social maîtrisable, parce que calculé et mutualisé.
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The Independent Commission for Sustainable Equalityhas been entrusted with a mission to develop a newprogressive vision rooted in sustainable development.This mission, aimed at combating growing inequalitiesin Europe, is inspired by the 2030 SustainableDevelopment Goals adopted by all European MemberStates and other countries in the United Nations in 2015.This visionary agenda has still not been fully and clearlyincorporated into European policy, or translated intospecific European policy objectives.This is the Independent Commission's first policy report.It issues a call to action for a radically different Europe,through over 100 policy proposals which can be pursuedby progressive parties and other actors during the nextterm from 2019 to 2024, and embedded with a radicallydifferent approach to European governance built on anew Sustainable Development Pact.The Independent Commission insists on the urgency ofthis radical policy action, in the face of several crises thatare mutually and increasingly reinforcing each other, andby the need to revive social democracy at a highly criticaljuncture of its political history. These crises - economic,social, environmental and political - are a result of theprevailing economic system. In the absence of profoundchange these crises will lead to democratic collapse,either because authoritarian populist and extremistforces will gain decisive power across Europe, or becausethese economic, social or environmental crises will havereached a destabilising stage for society. For example, thenew report by the Intergovernmental Panel on ClimateChange (IPCC) made the environmental challengevery clear. A new financial crisis, which some expertsare already predicting, could have devastating effectson our economies building on the persistent negativeeffects of the 2008 crisis. Insufficient progress has beenmade to make the eurozone more resilient to shocks.A continuing deterioration of social conditions, fuelledby rising inequalities and growing insecurity, not leastin left behind regions across Europe, in rural areas, andin and around our urban centres, could present serioussystemic risks, channeling more electoral support toauthoritarian populist and extremist parties.This bleak outlook stands in contrast to what couldbe achieved if radically progressive policies weresuccessfully pursued. This is what the IndependentCommission has sought to contribute by laying outa detailed and concrete policy strategy - as well as amessage of hope and of determination that a differentEurope can be achieved; a message also to progressiveparties that they must take the political lead, joinup forces with trade unions and with progressiveorganisations in civil society, to mobilise from bottomup and claim a different political path.There is an inconvenient truth about Europe. Nearlyone third of our children and our young people are atrisk of poverty or in poverty, millions of young peoplecannot find a job to start shaping their adult life, andmore than half of adult Europeans believe that youngergenerations will have a life worse than their own.Through the policies in this report, we can also engageyounger generations and tell them that there is no predetermined bleak future. If we take action to modifyEurope's course, a very different society can emerge- a society of sustainable equality, of well-being foreveryone, of economic, social and ecological balanceand peace, leaving no person and no place behind.
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L'Union européenne a deux bonnes raisons d'embrasser la transition vers lebien-être et la soutenabilité : d'une part, elle s'est historiquement construitecomme un pouvoir normatif et post-matérialiste ; d'autre part, dans le contextegéopolitique actuel, elle doit prendre son « destin en main » et inventer unmodèle original et robuste de développement. Cette transition vers le bien-êtrea un sens précis : au lieu de la croissance, les décideurs devraient se préoccuperdu bien-être (le développement humain), de la résilience (la résistance auxchocs, notamment écologiques) et de la soutenabilité (le souci du bien-êtrefutur). Il existe à cet égard un véritable paradoxe européen en ce qui concerneles indicateurs de bien-être depuis la « grande récession » : d'une part, l'UE atenté de capitaliser sur le mécontentement à l'égard de l'économie standard etde faire sien l'agenda « au-delà du PIB » qu'elle a contribué à lancer. D'autrepart, les institutions européennes sont devenues encore plus rigides dansl'application de ses critères de finance publique. Cet article présente d'abord lesenjeux de la transition du bien-être avant d'indiquer des voies possiblesd'ancrage de cette transition dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne, à tous les niveaux de gouvernance. On peut de ce point de vueenvisager au moins trois niveaux d'action pour inscrire les indicateurs de bienêtre, de résilience et de soutenabilité dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne : le niveau européen, le niveau national et le niveau local. On peutde plus croiser ces niveaux de gouvernance avec trois lieux de l'actionpolitique : la démocratie représentative, la démocratie réglementaire et ladémocratie participative. Au niveau européen notamment, tout reste ainsi àfaire pour intégrer les indicateurs de bien-être aux procédures budgétaires : l'UEpourrait concevoir et organiser, au cours du semestre européen, un débat auParlement européen et dans tous les parlements des États membres, informédes indicateurs de bien-être et de soutenabilité, orienté par les valeurseuropéennes et les priorités nationales visant à déterminer les choix budgétairesau-delà des seuls critères de discipline fiscale.
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L'Union européenne a deux bonnes raisons d'embrasser la transition vers lebien-être et la soutenabilité : d'une part, elle s'est historiquement construitecomme un pouvoir normatif et post-matérialiste ; d'autre part, dans le contextegéopolitique actuel, elle doit prendre son « destin en main » et inventer unmodèle original et robuste de développement. Cette transition vers le bien-êtrea un sens précis : au lieu de la croissance, les décideurs devraient se préoccuperdu bien-être (le développement humain), de la résilience (la résistance auxchocs, notamment écologiques) et de la soutenabilité (le souci du bien-êtrefutur). Il existe à cet égard un véritable paradoxe européen en ce qui concerneles indicateurs de bien-être depuis la « grande récession » : d'une part, l'UE atenté de capitaliser sur le mécontentement à l'égard de l'économie standard etde faire sien l'agenda « au-delà du PIB » qu'elle a contribué à lancer. D'autrepart, les institutions européennes sont devenues encore plus rigides dansl'application de ses critères de finance publique. Cet article présente d'abord lesenjeux de la transition du bien-être avant d'indiquer des voies possiblesd'ancrage de cette transition dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne, à tous les niveaux de gouvernance. On peut de ce point de vueenvisager au moins trois niveaux d'action pour inscrire les indicateurs de bienêtre, de résilience et de soutenabilité dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne : le niveau européen, le niveau national et le niveau local. On peutde plus croiser ces niveaux de gouvernance avec trois lieux de l'actionpolitique : la démocratie représentative, la démocratie réglementaire et ladémocratie participative. Au niveau européen notamment, tout reste ainsi àfaire pour intégrer les indicateurs de bien-être aux procédures budgétaires : l'UEpourrait concevoir et organiser, au cours du semestre européen, un débat auParlement européen et dans tous les parlements des États membres, informédes indicateurs de bien-être et de soutenabilité, ...
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The Independent Commission for Sustainable Equalityhas been entrusted with a mission to develop a newprogressive vision rooted in sustainable development.This mission, aimed at combating growing inequalitiesin Europe, is inspired by the 2030 SustainableDevelopment Goals adopted by all European MemberStates and other countries in the United Nations in 2015.This visionary agenda has still not been fully and clearlyincorporated into European policy, or translated intospecific European policy objectives.This is the Independent Commission's first policy report.It issues a call to action for a radically different Europe,through over 100 policy proposals which can be pursuedby progressive parties and other actors during the nextterm from 2019 to 2024, and embedded with a radicallydifferent approach to European governance built on anew Sustainable Development Pact.The Independent Commission insists on the urgency ofthis radical policy action, in the face of several crises thatare mutually and increasingly reinforcing each other, andby the need to revive social democracy at a highly criticaljuncture of its political history. These crises - economic,social, environmental and political - are a result of theprevailing economic system. In the absence of profoundchange these crises will lead to democratic collapse,either because authoritarian populist and extremistforces will gain decisive power across Europe, or becausethese economic, social or environmental crises will havereached a destabilising stage for society. For example, thenew report by the Intergovernmental Panel on ClimateChange (IPCC) made the environmental challengevery clear. A new financial crisis, which some expertsare already predicting, could have devastating effectson our economies building on the persistent negativeeffects of the 2008 crisis. Insufficient progress has beenmade to make the eurozone more resilient to shocks.A continuing deterioration of social conditions, fuelledby rising inequalities and growing insecurity, not leastin left behind regions ...
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La mesure du bien-être doit aller au-delà de celle de la croissance, mesurée par le PIB. Les19 et 20 novembre 2007, voilà presque dix ans, se tenait à Bruxelles une conférence internationaleorganisée par la Commission européenne dans le but affiché de « dépasser le PIB ». Ilimporte notamment d'inscrire les indicateurs de bien-être et de soutenabilité au cœur despolitiques publiques, comme commencent à le faire certains de nos voisins, tels que leRoyaume-Uni et la Belgique. La France, longtemps en retard sur cet enjeu central, s'est dotée récemment d'un outillégislatif innovant qui pourrait changer la donne, la loi SAS.Deux nécessités pourraient converger : l'amélioration de l'information statistique de lareprésentation nationale et l'usage des indicateurs de bien-être et de soutenabilité en vue detransformer les politiques publiques.Une première mesure simple à prendre dans cette perspective consiste à caler le rapportprévu par la loi SAS sur le débat budgétaire et surtout à en confier la rédaction à une instancecollégiale tripartite (parlementaires, experts et citoyens) afin d'organiser un véritable débatparlementaire et public autour des données contenues dans ce rapport.Trois enjeux paraissent pouvoir éclairer effectivement les orientations du projet de loi definances : l'évolution des inégalités, l'entretien du patrimoine national entendu dans son sensle plus large et la place de la France dans le monde (ces trois dimensions reprenant les normesinternationales adoptées par la Conférence des statisticiens en 2013 qui distinguent le « bien-être ici et maintenant, le bien-être plus tard et le bien-être ailleurs »).Enfin, des indicateurs sur la place de la France dans le monde, et notamment son impactécologique global, compléteraient utilement ce tableau nécessairement.Adopter ces trois critères – égalité entre personnes et territoires, soutenabilité patrimonialeet responsabilité globale – pour voter le budget de la France reviendrait à sortir du règnedes objectifs intermédiaires que sont la réduction des déficits publics et la croissance du PIB,dont tout indique qu'ils nous éloignent du bien-être et de la soutenabilité au lieu de nous enrapprocher.
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