Mauerfall und Vereinigung scheinen nach zwanzig Jahren der Vergangenheit anzugehören. Beide Ereignisse haben die Bundesrepublik jedoch nicht nur vergrößert, sondern auch und vor allem tief greifend verändert. In diesem Sammelband untersuchen deutsche und französische Historiker, Kultur- und Literaturwissenschaftler sowie Soziologen, inwieweit die "alte" Bundesrepublik sich in ein "neues" Deutschland verwandelt hat. Die deutsch-französische Perspektive ermöglicht dabei überraschende Einsichten für die aktuelle gesellschaftliche und politische Standortbestimmung des vereinten Deutschlands sowie dessen Umgang mit seiner deutsch-deutschen Vergangenheit. Beiträge in deutscher und französischer Sprache von Philippe Alexandre, Jacques-Pierre Gougeon, Françoise Lartillot, Reiner Marcowitz, Stephan Martens, Hélène Miard-Delacroix, Ulrich Pfeil, Ulrike Poppe, Martin Sabrow, Hermann Wentker.
Dans l'entre-deux-guerres, de nombreuses initiatives ont été lancées en vue d'une unification européenne. La période allant de 1924 à 1929, années qu'on appelle souvent celles de la « politique de rapprochement » ou encore « l'ère Briand-Stresemann », est à cet égard particulièrement intéressante. En témoignent le plan Dawes de 1924, la conférence de Locarno de 1925, et l'entrevue d'Aristide Briand et de Gustav Stresemann à Thoiry en 1926. C'est à cette époque pour la première fois que les puissances victorieuses, surtout la France, et le perdant principal de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne, ont d'un commun accord conclu des compromis pour résoudre les questions centrales de la liquidation de la guerre. Ce n'est pas un hasard si l'un des représentants les plus éminents de la politique de Locarno, Briand, fut le seul homme politique actif de son temps à faire une proposition concrète pour l'« organisation d'un régime d'union fédérale européenne ». En fin de compte, toutes ces initiatives échouèrent : c'est principalement dû au fait qu'elles restèrent limitées au mandat de Stresemann comme ministre allemand des Affaires étrangères. En fait, il serait erroné de présenter ce dernier simplement comme un « grand Européen », mais il est tout aussi erroné de le discréditer en le qualifiant de « nationaliste déguisé ». En fin de compte, Stresemann était les deux. Il était « nationaliste », car il agissait strictement dans l'intérêt de son pays et voulait donc libérer l'Allemagne des restrictions du traité de Versailles le plus rapidement possible pour lui redonner sa grandeur d'autan. Mais en même temps, le ministre allemand des affaires étrangères s'est révélé être « européen » dans la mesure où il a aussi toujours respecté les intérêts des puissances victorieuses. Sa mort en octobre 1929 coïncida avec le début de la Grande Dépression, qui a annoncé le retour d'un nationalisme traditionnel, notamment en Allemagne. Par conséquent, seule l'expérience d'une nouvelle guerre mondiale et d'un système international complètement modifié après 1945 a permis de mener à bien une politique d'unification européenne.
"Der Wiener Kongress 1814/15 und die Pariser Friedenskonferenz 1919/20 weisen sowohl Gemeinsamkeiten als auch Unterschiede auf, deren Analyse angesichts aktueller Konflikte besonders lohnt. Dabei führen allerdings einfache historische Analogieschlüsse in die Irre." (Autorenreferat)
Vingt ans après les faits, la chute du Mur et l'unification allemande nous semblent être des événements entièrement « historisés », c'est-à-dire qu'ils appartiennent désormais au passé. Cela est dû au fait que, ces vingt dernières années, l'accès aux archives de l'ancienne République démocratique allemande (RDA) a été largement facilité, faisant de l'histoire de ce pays un champ de recherche très fructueux. Les historiens se sont notamment penchés sur le fonctionnement du système politique et social, y compris le travail de la « Stasi », sur les relations avec l'étranger et sur l'histoire de la chute du Mur et de l'unification en 1989/90. Hormis certains détails, on ne peut plus s'attendre à de grandes révélations concernant l'unification allemande. Mais il reste encore à aborder la question de la « légitimité » de la RDA, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, car c'est l'un des aspects qui peut expliquer l'effondrement complet et si rapide du pouvoir du SED ainsi que la fin brutale de la RDA. Enfin, il y a un autre grand champ de recherche : celui des conséquences de l'unification. Grâce à elle et à la chute du Mur, l'ancienne République fédérale d'Allemagne (RFA) ne s'est pas seulement agrandie, ses structures et ses traditions ont changé, mais elle s'est aussi transformée au plan politique, « européanisée » et « normalisée » en n'oubliant pas pour autant le poids de son histoire particulière.
Der Verfasser skizziert ein Forschungsdesign zur Untersuchung von Europabewusstsein und Europadebatte in einer besonders dynamische Zeit in der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, den 1950er und 1960er Jahren. Drei Punkte stehen im Mittelpunkt eines solchen Forschungsprogramms: (1) empirisch gestützte historisch-genetische Längsschnittanalyse der europäischen Integration in ihrer Bedeutung für Westdeutschland anhand von Zäsuren, Verträgen und Grundsatzdebatten; (2) Untersuchung des mentalen und politischen Spannungsverhältnisses zwischen hergebrachter nationaler Ausrichtung und neuer transnationaler Orientierung; (3) Überprüfung der Tauglichkeit aktueller wissenschaftlicher Deutungsmuster wie Amerikanisierung, Westernisierung und Europäisierung. Ein solches Forschungsdesign schließt, wie der Verfasser abschließend detailliert begründet, in mehrfachen Hinsicht Forschungslücken und ist gleichzeitig gesellschafts- wie wissenschaftspolitisch relevant. (ICE)